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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 août 2011
Quelle plus triste histoire pouvait-on me raconter que celle d'une fraternité fauchée par la mort à moi qui suis le jumeaux d'un autre. Ce film plus triste que n'importe quel autre film lacrymogène, m'a bouleversé et c'est rare que j'utilise ce mot "bouleversé", c'est que vraiment il s'est passé un truc fort émotionnel. L'histoire d'un deuil qui ne passe pas et qui entraîne toute une famille dans une chute inéluctable. Comment reconstruite une vie après la mort d'un fils et d'un frère, comment garder tout ça pour sois et l'affronter au quotidien, purée ça m'a fait pleurer dans mon fauteuil. Merde, pourtant c'est pas mon genre...
Une chronique familiale proprement bouleversante,sincère dans ses intentions et d'une délicatesse infinie.Pour sa première réalisation en 1980,Robert Redford s'intéresse à "Des gens comme les autres",une famille de la banlieue huppée de Chicago frappée par un drame incommensurable:la perte accidentelle d'un enfant.Comment renaître après l'impensable?Comment ressouder des liens familiaux distendus?Conrad,le cadet,culpabilise,au point de vouloir se suicider,avant d'entamer sa lente reconstruction avec l'aide d'un psy rentre-dedans.Timothy Hutton reçoit l'Oscar à 19 ans pour une prestation rageuse,et à pleurer.Le père(Donald Sutherland,un grand Monsieur)veut surprotéger son fils,mais souffre de l'apparente froideur de son épouse,qui semble en vouloir terriblement à Conrad(Mary Tyler Moore,impénétrable).C'est une expérience douloureuse,qu'on ne souhaite à personne,et qui prouve surtout que sans amour des siens,tout être ne peut survivre.Redford a l'air de louer les vertus de la psychothérapie,pour se libérer de ses poids les plus enfouis.Le drame est tout en retenue,les personnages résistent sur un fil ténu.Ils expriment leur colère,leur peur,leur désarroi.Ils sont profondément humains,et magnifiquement creusés par un Redford humaniste libéral.On sort du film essoré,relativisant nos malheurs,et surtout avec une envie de chérir nos proches.Déchirant.
Petit film urbain basé sur le dialogue et les relations entre personnages, mais à l'intrigue et au développement plutôt intéressant qui laisse captif.. Pour autant, je n'ai pas été particulièrement bouleversé et même été un peu déçu par la fin assez brusque à mon goût. Film à la réalisation très sobre, absence de Bande originale et de séquences extraordinaires.. Ca rend le film peut-être un peu plat, et ne peut propulser cette oeuvre au sommet de la hiérarchie des films. Je comprends encore moins l'attribution de l'oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur, alors qu'il y avait de véritables mythes en concurrence : Elephant Man et Ragging Bull.
Dans la petite liste des Oscars du Meilleur Film qu'il me reste à regarder : "Des Gens comme les autres". Bon c'est un raté de la cérémonie (comment ça encore !!!) surtout quand la concurrence s'appelait "Raging Bull" et le magnique et magistral "Elephant Man". Alors la réalisation très plan-plan fait plus penser à celle d'un téléfilm de l'après-midi diffusé sur M6 qu'à celle d'une grande oeuvre cinématographique. Reste le coeur du film à savoir son sujet très délicat : celui du deuil traité avec le mérite de la sobriété mais sans jamais hélàs que le spectateur ressente la moindre émotion ou la moindre passion, malgré le fait que Redford met dans plusieurs séquences la merveille qu'est le "Canon" de Pachelbel, à l'exception de la dernière séquence où apparaissent Judd Hirsch et Timothy Hutton. Un ensemble très classique, trop classique plutôt.
En guise de première réalisation, Robert Redford signe une chronique familiale pleine de sincérité et de justesse sur les conséquences néfastes qu’a la mort accidentelle sur les liens entre le fils cadet et ses parents. Comme le titre l’indique, cette famille Jarrett est un foyer stéréotype de la classe moyenne américaine. Mais derrière cette apparence policée, les non-dits et les vieilles rancœurs vont ressurgir pour mener cette famille soudée, pilier de l’idéologie puritaine américaine, au bord de l’implosion. L’évolution des relations entre ce fils, incarné par Timothy Hutton, qui vient de faire une tentative de suicide, son père surprotecteur brillamment interprété par Donald Sutherland et sa mère beaucoup plus distante, est le véritable point fort de ce Ordinary people dont le scénario réussit à ne jamais s’enliser dans une routine émotionnelle ni une tonalité mélodramatique poussive et à nous offrir des passages si bouleversants à mi-parcours que sa conclusion semble quelque peu brutale. Le gros défaut du film en revanche tient à sa mise en scène qui multiplie grossièrement les flashbacks sans forcément qu’ils soient justifiés. Même s’il ne vaut les concurrents qu’il a battu lors des Oscars 1980 (Raging Bull et Elephant man), cette histoire de famille réussit à nous émouvoir avoir un récit qui pourrait très bien être celle de n’importe lequel de ses spectateurs.
Le succès fracassant de ce premier film de Robert Redford est d’une logique imparable : Une mise en scène bien rythmée, laissant aux ressorts dramatiques le temps de se ramasser puis de rebondir et enfin s’épanouir. De formidables acteurs capables de jouer les volcans ambulants sous pression, inertes, mais qui finalement explosent. Un scénario en apparence classique mais dont l’essence humaine est si intelligemment bien « raclée » que tout en chacun peut y trouver des résonances concernant sa propre vie. Trop fort !
Encouragé par Sydney Pollack, avec qui il a déjà tourné 5 films, Robert Redford se lance dans la réalisation en 1980 avec Ordinary people, adaptation du roman de Judith Guest où l'on suit une famille qui doit faire face à la mort du fils ainé.
Redford rentre très vite dans le vif du sujet et nous immerge dans la vie de cette famille plutôt aisée où chaque membre, que ce soit le père conseiller fiscal, la mère ou le second fils Conrad, devra faire face à la mort brutale et accidentelle du fils ainé. C'est surtout sur Conrad qu'il braque sa caméra, lui qui a assisté impuissant à cette mort et qui va peu à peu se renfermer sur lui-même et s'éloigner de ses proches. Redford s'attarde surtout sur son rapport avec la vie et les relations qu'il va entretenir avec son entourage et notamment sa mère.
En s'intéressant à cet élément horrible qui va chambouler la vie de cette famille, Redford jette un regard juste sur l'humain, sa vision et sa façon de réagir à ce genre d'évènement. Bénéficiant d'une excellente qualité d'écriture, tant dans les dialogues que dans les personnages, il étudie la culpabilité, les rapports enfants-parents, la réaction à la mort ou encore l'enfermement sur soi-même. Malgré le ton classique, il se fait assez sobre et arrive à faire ressortir la complexité et même l'émotion des personnages et enjeux.
Néanmoins, il commet quelques maladresses, certes non préjudiciables pour apprécier cette première oeuvre. Il y a encore cette impression qu'il se cherche, ne sait pas tout à fait quel ton adopter et reste légèrement trop sage, empêchant le film d'être réellement bouleversant. Sa gestion des flash-back laisse aussi un peu à désirer, c'est dommage car à côté de cela, il arrive bien à cerner les personnages et en faire ressortir les émotions et la complexité. Par contre, si le talent d'acteurs de Redford n'est plus à démontrer depuis bien longtemps (This Property Is Condemned, Three Days of the Condor, All the President's Men etc), il montre qu'il est aussi capable de très bien diriger des acteurs, Timothy Hutton , Mary Tyler Moore ou Donald Sutherland peuvent en témoigner.
Si, pour sa première oeuvre, Robert Redford commet quelques maladresses, ce n'est pas vraiment préjudiciable tant il fait preuve de justesse et ntelligence dans le traitement de ses thématiques, permettant de faire ressortir l'émotion des enjeux et personnages. Ce sera pour lui un succès critique et public, couronné par divers oscars dont celui de meilleurs films (malgré la présence de Raging Bull et Elephant Man face à lui).
Beau drame par un spécialiste de l'émotion Redford. Une tragédie familiale très bien jouer et avec des dialogues bien soigner. Le seul petit défaut parfois un peu trop lacrymale mais rien d'agaçant. Un long-métrage de grande qualité.
Un grand mélo, très larmoyant et un peu trop long...mais sauvé par ses interprètes de grandes qualités ! Le film méritait il malgré tout l'oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1980 ??? Ou alors cette année était elle aussi faible en grands films ???
Trés bon film, ce drame famillial est tous simplement excellent. De part sa simplicité, on se prend d'affection pour cette famille et leurs problèmes nous touche comme si c'était les notres. Grand bravo aussi aux acteurs qui sont tous géniaux. Un film à voir sans hésitation.
Je ne l'avais jamais vu. Ça a sans doute mal vieilli. Mais c'est assez intéressant. En 1981, le film a raflé les Oscar du meilleur film (devant Elephant Man, Tess et Raging bull), réalisateur (Robert Redford, son premier film), scénario et acteur dans un second rôle pour Timothy Hutton. Tout de même assez surprenant. Pas un chef d’œuvre, mais un joli film sur le deuil et la culpabilité.
Pour son premier film, Redford signe un mélodrame sur la perte et la culpabilité. Une œuvre délicate, dotée d une bonne interprétation, mais pas assez rythmée, si bien qu'il y a bcp trop de longueurs. Oscar du meilleur film et du meilleur réal.
INTERIEURS. La grande dépression. Les maladresses d'un premier film même quand on s'appelle Robert Redford. Des gens bien, des gens ordinaires. Un plaidoyer pour la psychothérapie comme les aiment les américains. Chacun son psy, chacun ses douleurs, bas les masques, un affrontement qui a mal vieilli.
Ce film de Robert Redford sur la douleur incomprise d'un adolescent suite à la mort accidentelle de son frère dont il se sent responsable, raconte comemnt alors que le jeune homme va se sortir de son enfer grâce à un psy,à la verbalisation de ses maux et à une jeune fille, alors que le couple de ses parents, mère froide et père protecteur va éclater, se révèle à la longue plutôt ennuyeux