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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2014
un ovni,un de mes films préférés , déjà que j'étais fan de l'émission strip tease ce film m'a fait un gros boom dans la tete , les acteurs sont criants de vérités c'est complètement décalés les personnages sont fan de Roy Orbison y a que des scènes cultes
un ovni,un de mes films préférés , déjà que j'étais fan de l'émission strip tease ce film m'a fait un gros boom dans la tete , les acteurs sont criants de vérités c'est complètement décalés les personnages sont fan de Roy Orbison y a que des scènes cultes
La nouvelle vague française avait "à bout de souffle" de Godard, la nouvelle vague belge a désormais "la merditude des choses" de Felix Van Groeningen. Cette merditude est l'incarnation du nouveau cinéma néerlando-belge dont font partie les films de Bouli Lanners, d'Alex Van Warmerdam, Koen Mortier ou Delepine et Kervern (qui sont français, mais bon...). Un cinéma magnifique qui parvient toujours à mélanger avec talent le réalisme cradingue de Strip-Tease et l'humour gras et malté d'un sketch de groland, mais non sans oublier d'y placer un délicat soupçon de mélancolie. Il en résulte de formidables ovnis, toujours à mi-chemin entre le drame social et la comédie surréaliste dont "la merditude des choses" est le chef d'oeuvre indétrônable du genre.
un film touchant qui relate l'histoire de gunther un ado de 13 ans vivant avec son père (alcoollique et paumé) , ses oncles (idem) et sa grand mère (sa bonne fée) qui va faire tout pour se sortir de son environnement et vivre de sa passion , l'écriture. Peinture sociale de la belgique populaire, marginale et paumée. Malgré cela ce film est touchant et pas glauque ! de bons acteurs, des scènes émouvantes l'atmosphère rappelle un peu les films anglais
Film plutôt réussi grâce à une alternance bien vue entre les tons et les époques, mélangeant ainsi le tragique avec le comique (un peu comme la vie), cependant je l'ai trouvé un peu répétitif et long. On a quelques idées vraiment fun, comme le tour de France de la boisson, idée de génie ! Mais à force voir ces ploucs boire, que ça soit triste ou joyeux (ou un peu des deux) ben c'est lassant. Le film dure un peu moins de deux heures, j'ai cru qu'il en durant beaucoup plus.
Quelque fois le film force un peu l'émotion avec la musique, alors qu'il sait, comme lors de la séquence avec la grand-mère à la fin utiliser le silence pour rendre la scène grave sans abuser d'effets plus pompeux et être pudique lorsqu'il le faut.
Ces ploucs on s'y attache malgré tout et même si le trait est sans nul doute forcé, on ne peut pas cumuler à la fois le mulet, les parents alcooliques, violents, Dieu dans sa grande bonté n'accable pas plus qu'on ne peut endurer... (parait-il). Ils sont attachants car justement c'est drôle et triste, on n'est pas juste dans la moquerie un peu malsaine, on n'est pas non plus dans le mélo social plombant, c'est un peu des deux et un peu autre chose aussi, c'est assez mélancolique par moments.
Mais ce que j'aime c'est la place laissée à l'école, le héros on le sait dès le début est poëte, écrivain plus ou moins raté et on le voit commettre les mêmes erreurs que son père, comme quoi le milieu social influence pas mal la vie des ploucs... mais lui parce qu'il a eu la chance d'aller à l'école et de sortir de son milieu familial, il a pu s'en sortir. Et quelque part c'est beau que l'école puisse permettre ça. Même si sa vie n'est pas parfaite, ça reste un plouc qui a porté le mulet sans aucune honte et sans avoir perdu de pari, il a pu se sortir lui de tout ça. Un message d'espoir en somme.
Bref sympa, mais bien trop long pour moi, surtout qu'il n'y a pas d'intrigue à proprement parler et que par conséquent toutes les séquences ne sont pas obligatoires, on aurait pu en enlever certaines pour gagner en rythme.
C'est le premier film de Felix Van Groeningen que je regarde et j'avais entendu dire que c'était un bon réalisateur. Je n'ai pas été déçu du résultat : Groeningen nous plonge dans le monde de la Belgique profonde, nous montre l'envers du décor sans concession. Il ne nous épargne rien : les personnages qui font des concours de beuverie ridicule, se comportent de manière incivile, et plus l'intrigue du film progresse plus le malaise s'installe face à tant d'excès et d'attitudes outrageantes. Il dresse ici le portrait passablement désabusé d'une société pourrie jusqu'à la moelle, en train de perdre ses valeurs et ses traditions saines, au profit de la débauche et de la subversion (ici dans les moeurs), jusqu'à atteindre un niveau de violence hallucinant et totalement gratuit : la tentative de meurtre du père sur le fils. Heureusement, les choses finissent tant bien que mal par s'améliorer pour Gunther, mais le constat est déplorable : il a perdu son enfance et le début de son âge adulte à chercher le bonheur sans résultat. Les acteurs illustrent à merveille cet état d'esprit général et jouent tous habilement à être les plus dépravés possibles, mes respects pour eux. Franchement, bon boulot Mr Groeningen, car oser faire un film comme ça, qui interroge, qui dérange, ça n'est pas à la portée de tout le monde.
3ème long métrage du jeune réalisateur flamand Felix Van Groeningen, "La merditude des choses" a été présenté à Cannes 2009 à la Quinzaine des Réalisateurs. Ce film a fait l'objet d'un "buzz" assez étonnant, le fait que les acteurs du film aient fait un tour en vélosur la Croisette , en tenue d'Adam et d'Eve, n'étant certainement pas étranger à la chose. Un "buzz " assez étonnant, car le film lui-même ne casse pas 3 pattes à un canard. J'aurais sans doute dû rire, mais je n'ai pas ri ! Le trait est en général beaucoup trop gros : beuveries sans fin, bêtise humaine (masculine, principalement). Le cinéma belge nous a offert beaucoup, beaucoup mieux.
Des frères Dardenne à Bouli Lanners le cinéma belge nous a toujours donné des films singuliers. Celui-là n'échappe pas à la règle. Plutôt qu'un film on pourrait appeler cela un gros bordel... Sous les litres de bières qui coulent pousse quand même un peu d'humanité. Et la force d'un gamin qui fait tout pour s'en sortir...Une histoire bien déglinguée pour une mise en scène à l'avenant, tourné caméra à l'épaule on a vite la nausée et la tête tourne presque comme si on avait ingurgité les mêmes verres que les quatre frères...Le casting est incroyable, ils ont vraiment tous la tête de l'emploi, du grand art. Certes c'est rarement vu, trash, glauque et violent mais l'excès de bière, de pipi et de vomi donne vite la nausée... Le cœur au bord des lèvre on ressort de la un peu sonné, avec du coup bien peu d'émotion au compteur...A lire les critiques je reste perplexe, je n'ai pas vraiment vu de poésie, ni de Brel là dedans ! La cuite n'est pas indispensable !
On sort de la séance avec le cul entre deux chaises... L'histoire d'une famille de losers (dans tous les sens du terme), cas sociaux, chômeurs et heureux de l'être, alcooliques et violents vu par le fils de la famille devenu grand. Avec une telle trame soit on a droit à une vraie comédie noire et cynique soit à un drame plus ou moins mélo. Le problème c'est que le résultat est ni l'un ni l'autre. Dans le fond c'est un drame assez réaliste sur une famille d'alccolos professionnels dont la victime est l'enfant. Dans la forme on voit bien que le réalisateur a voulu y ajouter une bonne dose de légèreté et d'humour graveleux (insultes, violence, vulgarité à tout va). Il n'a pas su choisir une vraie ligne de conduite, on sent une certaine maladresse dans le propos. Heureusement les acteurs sont excellents malgré une tendresse certaine (effet désiré apparement) pour ces dangereux phénomènes. Mais quel est le vrai propos du film ?!
Eh bien, il fallait oser nous la faire celle-là! Vaguement vulgaires et bourrés en permanence, ces cousins Belges d'"Affreux, sales et méchants" (mais en nettement plus sympathique) savent en effet nous réjouir à maintes reprises par leur humour décapant et somme toute franchement culotté, si bien que les éclats de rire ne manquent la grande majorité du temps. De plus, l'oeuvre adopte avec réussite cette idée si casse-gueule qu'est de "passer du rires aux larmes" d'une scène à une autre, le film ne tournant jamais ni à la grosse pochade creuse et vide de sens ni au mélo gnangnan. Au contraire, Felix Van Groeningen plonge avec bonheur son film dans un constat social implacable et souvent fort bien vu, et ce sans pour autant donc oublier l'aspect très bon enfant de l'entreprise. Quel dommage alors que le film se perde dans une dernière-demie heure pas loin de l'ennui et quasiment hors-sujet, heureusement là encore égayée par quelques répliques délectables, mais qui laissent tout de même un léger goût d'achevé, pour ne pas dire de frustration tant l'ensemble avait su jusqu'alors se faire jubilatoire... Reste que c'est le meilleur que l'on garde finalement en mémoire de cette "Merditude des choses", avec la certitude que ce genre d'expérience cinématographique risque de ne plus arriver de sitôt. Savoureux.
Film noir tout en couleurs ou film sur la laideur plein de beauté, c'est selon. Les deux Gunther Strobbe (l'ado et l'adulte) réajustent, par leur talent, l'équilibre qui aurait pu se perdre à cause des flash-backs. La plupart des autres interprètes et la musique font le reste, et on se laisse porter: j'allais dire "enivrer"...
Les Strobbe sont des affreux, sales, (mais pas) méchants Flamands (aucun d'entre eux ne peut en effet être comparé au redoutable Giacinto Mazzatella de Scola). Günther a réussi à sortir de ce lumpenprolétariat - il est devenu écrivain à succès - mais il ne renie pas sa famille de marginaux et fait revivre son enfance, pourtant peu idyllique, sans complaisance, mais avec beaucoup de tendresse et un humour des plus décapants. Felix van Groningen adapte avec bonheur l'oeuvre très autobiographique de Dimitri Verhulst pour un résultat emballant, quelque part entre "Strip-tease" et un hallucinant document ethnographique d'une part, et un récit d'apprentissage et de vocation littéraire d'autre part. Distribution hors pair par ailleurs pour cette inénarrable tribu belge.
L'histoire : la vie dans une famille belge plutôt alcoolique et déjantée, racontée par un jeune adolescent. Une mère et ses quatre fils plus ou moins débiles, qui vivent dans un quartier populaire. Film qui se veut moderne, mais qui est très surfait. Un scénario inexistant, une voix off (celui de l'adolescent) qui racontent divers évènements, une réalisation efficace mais sans originalité. C'est film caméra à l'épaule sans aucune recherche esthétique, au contraire : complaisance dans le vulgaire et le graveleux : en Belgique, ils "chient" la porte ouverte... Film fastidieux à suivre, cela se veut drôle, ça ne l'est pas. Les évènements racontés sont inintéressants : bêtise, beuveries, bagarre pour des riens... Aucun intérêt. J'abandonne avant la fin.
Ce film est assez décevant. Les échos hyper positifs sont surprenants. Le jeu des acteurs est bon et la description de la misère sociale de la famille est réaliste, bien filmée. Mais je n'ai pas trouvé ce film hilarant, où l'humour était brillant. Pendant tout le film c'est assez glauque et au bout d'une heure on se lasse ça évolue pas du tout. C'est beuverie, misère sociale, violence et détresse... Quant à la poésie et à la beauté....je vois pas bien...