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Arnold38
11 abonnés
480 critiques
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3,0
Publiée le 27 juillet 2010
Un film original dans une famille plus que spéciale, bref c'est parfois un peu loufoque mais sa se laisse bien suivre, les acteurs sont presque tous bons, les personnages sont parfois bizarre mais ils sont tous plus ou moins attachants, un film dont je n'attendait pas grand chose mais qui est finallement une bonne surprise, à voir si vous aimez les films à la fois drôle et dramatique. La VO en Flamand n'est pas ce qu'il y a de plus agréable mais on s'y fait vite
On imagine pas que dans ce petit pays si plat, si proche de nous, si familier, tout soit à tel point différent que sur terre. Les gens parlent tellement bizarre que l'on ne comprend rien, les Rednecks se droguent à la bière, les plus paumés finissent écrivains et les vieilles grand-mères meurent. Vraiment très étrange tout ça.
Le titre peut rebuter, comme la bande annonce. Mais ce film est plus riche et subtil qu'il n'y paraît. Certes ça chie, ça dégeule et ça chante des chansons à boire en baisant dans les arrières cours de bistrot (et personne s'en plaint, c'est filmé avec beaucoup d'humour). Mais ça montre aussi les relations entre un adolescent et une famille qu'il n'a pas choisie, qu'il aime (au fond) mais dont il prend le contrepied une fois devenu adulte. Des moments de grâce parfois, et toujours une réelle tendresse pour les personnages et leurs défauts. Bon évidemment, ça ne glorifie pas vraiment le monde des corons et de la brique rouge....
Un film d'auteur flamand, sorte de « chroniques d'une vie de merde », celle de Gunther, un gamin un peu mal barré, élevé par son géniteur et la fratrie de celui-ci, mais surtout par sa grand-mère, seul soutien de cette petite tribu de glandeurs et d'alcooliques notoires. Gunther sait très tôt que, dans la vie, il lui faudra « se démerder », mais il butte souvent, et commet les mêmes conneries que son père. Sa passion de l'écriture le sauvera-t-il d'une vie morne et sans espoir ?
Films coup de poing. L’histoire est terrible. Drôle et terrible comme les personnages d’ailleurs. La mise en scène, nerveuse, ne nous lâche pas et nous emmène dans les coins les plus délirants de la nature humaine. Le cinéma belge (tellement belge !) dans ce qu’il y a de mieux !
Film qui parvient a mélanger de fê§on quasi parfaite le dégoût et l atachement, la violence et l' amour, le laid et le beau, les larmes et les rires... La complexité de l' histoire de chacun en quelques sortes .
Le film débute, on se croirait dans un épisode de groland ou dans un docu strip-tease, les répliques, chansons, coupes de cheveux… c’est que du bon, on se marre. Puis le ton devient beaucoup plus grave, on découvre petit à petit cette famille d’originaux, très pauvres et pleine d’humanité. Plusieurs sujets graves sont traités. C’est dérangeant de passer du rire aux larmes, on est un peu paumé, le pari est pratiquement réussi. Et le tour de France alcoolique, juste géniale !
Alternant couleur et noir et blanc, moment présent et flash-backs, humour gras, poésie noire et scènes profondément malaisantes, Felix Van Groeningen propose un film naturaliste sans concession sur une famille prolétaire flamande, ce qu’on appellerait de ce côté de la frontière linguistique des « barakis » (ou , en France, des « cassos »). On peut d’ailleurs se demander si la série wallonne du même nom ne s’est pas largement inspirée du pitch initial.
S’il faut souligner l’interprétation outrancière de la plupart des interprètes, principalement les tontons du narrateur, ainsi que celle toute en finesse de Kenneth Vanbaeden, on retiendra surtout une réalisation parfaite, à la fois fluide et saccadée, qui ajoute à l’émotion brute qui se dégage de cette fresque sociologique. Le tout est saupoudré d’énormément de tendresse et de rage ainsi que d’ironie : c’est en rédigeant un nombre incalculable de punitions en plusieurs pages que le jeune héros deviendra écrivain.
Ce film, flamand, ne pouvait être que belge, dans sa beauté sordide et dérisoire, trash et décalée.
Un film bouleversant au goût amer (comme la bière) made in Belgique. Entre lose pathétique et espoir, entre tristesse et joie... Il a été récompensée par l'Amphore d'or, le prix du film grolandais au Festival de Quend, et il le mérite! Un beau moment de cinéma, cynique et poétique. Comme le note un journaliste de Télérama: "Dans sa manière d'éructer, si émouvante, ce film pourrait être une chanson de Jacques Brel. Revigorant dans sa désespérance même." A voir!
Ce film est tour à tour; drôle, émouvant, pathétique; tout comme ses personnages. La merditude des choses, ou une production sur la famille, sur l'amour, sur l'envie d'échapper au déterminisme social. En bref, un film sur la vie. Superbe
Baraqué, Pétrol, Koen et Celle (Marcel) sont-ils des frères du Bouli Lanners d’Eldorado ? Marginaux, ils le sont et ils ont également un cœur « grand comme cela » même si leurs activités se résument à de joyeuses (pas toujours pour tout le monde, malheureusement) guindailles, excentricités et beuveries. Dans cette maison vit aussi la Mémé, extraordinaire vieille dame qui protège sa famille d’elle-même et qui protège son petit-fils Gunther (peut-être encore une parenté avec les jeunes des films de Dardenne ?) de l’air ambiant. Pourtant, l’ambiance familiale plaît à l’enfant –comment ne pas se plaire dans une famille pareille- mais il sent qu’il y a aussi autre chose dans la vie ! Il s’en sortira sans pour autant renier son père et sa famille. ‘La merditude’ est d’abord un super bon film flamand mais il est aussi un film bien belge et j’espère qu’il plaira à tout un public européen.
Un film qui fait froid dans le dos à voir ce que le film retranscrit le mieux: l'ingratitude de certains face à la vie en générale. Non un reproche, plus une critique acerbe contre la société qui laisse se mouvoir des marginaux tout en voulant les conformer à ses principes !