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Marc T.
266 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2016
Ce qui était pour moi un film culte dans les années 90 a pris une sacrée méchante ride lors d'un re-visionnage en Blu-ray il y a quelques semaines. Reste quelques jolies scènes de combat, mais au niveau scénario/intrigue/jeu ça ne casse vraiment plus 3 pattes à un canard. Je me faisais une joie de le revoir, j'ai été quelque peu déçu...
"Crying Freeman" avait su séduire, à son époque, par sa réalisation stylisée dun Christopher Gans très inspiré par John Woo. Aujourdhui, avec le recul, cet aspect précurseur est totalement tombé en désuétude, si bien quil ne reste plus de ce "Crying Freeman" quune histoire bien pauvre et plutôt bancale. Seuls les nostalgiques et quelques spectateurs indulgents pourront donc encore se laisser prendre par le charme de ce film. Les autres passeront leur chemin.
Encore une critique qui disparait, on doit en être à la 40ème, ça va rugir... Bon sans dèc' c'est ch.iant mais ce film est assez marquant pour qu'on s'en souvienne. Tiré d'un manga on en retrouvera les codes ; d'ailleurs si vous n'aimez pas "le Pacte des loups" et l'indien Mani, ainsi que les mangas, ou encore l'action avec un style asiatique passez votre chemin ce long métrage ne vous plaira pas. Par contre si Kill Bill est bien passé au visionnage pour vous, si les histoires de yakuzas et de code, honneur, respect ne vous rebutent pas foncez. En effet on est pas mal porté sur tout ça dans cette production de Gans, mais le tout avec une esthétique chinoise magnifique. C'est certes un peu tiré par les cheveux par moments mais ça n'est pas du niveau grand guignolesque américain, et l'ambiance feutrée joue beaucoup pour faire passer l'ensemble. Cette ambiance est notamment amenée par la musique, très bien trouvée, dans le ton, sans fioriture mais présente comme et quand il faut, ça fait très asiatique du coup et c'est un ingrédient important du film (même si elle est répétitive). L'histoire est bonne, inédite, bien montée, sans complications excessives, avec une trame certes pas la plus originale mais on ne s'en rend pas compte. Les décors sont magnifiques (surtout à la fin), les FX sont bons, les acteurs jouent bien leur partition (et Dacascos fait ses cascades), bref que du bon. Toutefois non, le réalisme est donc un peu oublié parfois, le rythme est lent mais ne colle pas toujours avec l'action, quelques longueurs par moments, trop de ralentis, pas d'humour mais c'est normal, et des dialogues parfois un peu creux ou pas vraiment conformes à ce qu'on attend. Cela ne dérange pas vraiment le bon déroulement de l’ensemble mais bon.
Un film magique. Des acteurs magnifiques, une réalisation superbe, des gunfights et des batailles hallucinantes. Coup d'essai-coup de maitre pour Christophe Gans qui signe une très belle histoire d'amour avant le film d'action.
Décevant, je m'attendais à quelque chose de correct au vu de sa renommée et j'ai été vraiment déçu. Je crois que ce film a très mal vieilli, les musiques sont nulles, répétitive et de plus en permanence tout le long du film. Même les scènes d'actions sont ridicules et servies par des ralentis écœurants, 40 mecs armés de mitraillettes assaillent en même temps le freeman et lui avec son gun sans trop bouger les tuent tous sans aucuns stress, et ce à plusieurs reprises. C'est simple, on dirait un mauvais film d'action chinois à l'ancienne. Certes, les acteurs sont beaux mais ce n'est pas suffisant pour intéresser le spectateur. Une étoile parce que je suis gentil et que de pires films existent.
Je n'ai pas aimé la BO ni l'action du film, trop vieillot sans être fun. Le personnage est peu intéressant, ses contrats le sont encore moins. Et l'ambiance du film est lente et moche. Il n'y a que l'action finale qui m'ait à peu près plus. Il a très mal vieilli !
Belle adaptation cinématographique du célèbre manga, Gans tourne avec panache et une certaine envie de perfectionnisme. Le rôle du tueur qui verse une larme après avoir tuer sa victime est attribuer a Mark Dacascos qui lui va à merveille (son meilleurs rôle)... Et bien entendu Julie Condra qui a l'image est d'une beauté renversante. La musique est bien mise en valeur les scènes d'actions sont limpide et brutal. Quand au générique d'ouverture que dire, qu'il est alléchant a souhait. Christophe Gans prouve son talent indéniable .
Suite à l'immense succès mérité du "Pacte des loups", le premier film de Christophe Gans a été redécouvert et a acquis depuis un statut de film culte auprès des amateurs de mangas dont il directement inspiré. ("Crying Freeman'" de Kazuo Koike et Ryôich Ikegami). Le personnage intrigant mais secondaire de Mani joué par Mark Dacascos dans le "Pacte des loups", indien mutique adepte des arts martiaux a sans doute amené de nombreux spectateurs à s'intéresser aux origines de cet acteur inconnu, sorte d'OVNI au milieu d'un casting composé de stars confirmées (Jean Yanne, Jacques Perrin,..) et de jeunes pousses prometteuses (Vincent Cassel, Samuel Le Bihan, Emilie Dequenne,..). C'était en réalité lui la vedette du premier opus de Christophe Gans, ex-journaliste de la revue Starfix, fan absolu de cinéma de genre qui n'avait de cesse de pouvoir jeter sur l'écran toutes les références emmagasinées dans les cinémas parisiens et les vidéo clubs. C'est ce qu'il fait dans ce premier essai un peu maladroit qui multiplie les emprunts référentiels au risque de l'impersonnalité et d'une recherche obsessionnelle de la perfection esthétique. Les deux acteurs principaux étant très limités dans leur composition, la démarche très formelle de Gans sur ce projet permet de masquer les insuffisances de leur jeu. Tout au long du film les spécialistes apprécieront les clins d'œil à Argento, Hitchcock, Bruce Lee ou John Woo un peu à la manière d'un Quentin Tarentino, le côté inventif en moins. Dans sa volonté de célébrer ses héros cinématographiques, Gans qui a tout à la fois la chance et le malheur de travailler sur le film avec un des anciens assistants de Sam Peckinpah, Gans use et abuse des ralentis frisant par moment le ridicule. Tenant compte de ses pêchés de jeunesse sans renier son amour du cinéma de genre, Christopher Gans tirera beaucoup de cette expérience pour livrer six ans plus tard un film dont on a pu croire à tort qu'il allait susciter des vocations chez les producteurs pour ouvrir un peu le champ d'action étriqué du cinéma français, coincé entre comédies lourdingues et drames bobos. Si l'on considère "Crying Freeman" comme un round d'entraînement pour une œuvre beaucoup plus aboutie, on peut y déceler toutes les qualités qui ont contribué au succès du "Pacte des loups". A voir pour ceux qui veulent approfondir le parcours d'un cinéaste trop rare car peut-être trop exigeant sur la qualité. D'autres le sont beaucoup moins à sa place.
L’originalité du Crying Freeman adapté par Christophe Gans est double. C’est d’abord le cosmopolitisme partout présent, depuis son casting international jusqu’à la musique originale qui mêle les sonorités ; se déploie devant nos yeux une œuvre hybride qui tire de cette convergences d’influences éparses une richesse des plus appréciables. C’est ensuite l’entrelacs des pulsions de vie et de mort qui saisissent le couple principal sans qu’il n’y puisse rien changer : l’attirance violente d’Emu pour celui qui aurait dû lui ôter la vie, la sensibilité à fleur de peau d’un meurtrier qui peine à cacher ses larmes et revient sans cesse vers celle qu’il aime. Au cœur du film règnent un paradoxe et, par conséquent, une dynamique efficace qui aborde les péripéties et autres retournements de situation comme autant de mises à l’épreuve soucieuses de ramener les personnages sur le droit chemin, de les raccorder à ce pour quoi ils ont été programmés.
Crying Freeman redistribue donc la liberté d’un héros viril et puissant à une cellule amoureuse interdite au sein de laquelle les rôles se voient inversés. La maestria de mise en scène, forte de ralentis splendides et de mouvements de caméra ultra-maîtrisés – un peu trop d’ailleurs, si bien que cette maîtrise formelle enferme rapidement le long métrage dans l’application d’une formule, loin de l’ambition libertaire de son postulat – confère à Emu et Yo un aspect de couple tragique digne des récits mythologiques de l’Antiquité. Une réussite.
Une histoire pleine de mystère japonais et de poésie avec un Mark Dacascos exceptionnel dans ce personnage de tueur amoureux de sa cible. Des scénes de combats somptueuse et une romance merveilleuse en plein milieu de cette aventure à la limite de la BD. Les débuts de Gans utltra prometteur, ce film est pour moi à la limite du cultissime.
Un excellent film, une belle esthétique, des combats hallucinants, de la poésie, une réalisation nerveuse, un Marc Dacascos plus que convaincant et des seconds rôles tout aussi bons ; que demander de plus ?
Premier long-métrage de Christophe Gans, "Crying Freeman" est une coproduction franco-canado-japano-américaine (rien que ça !), curieusement assez méconnue. Le fait que le film ne soit pas sorti en salles aux USA à l'époque n'ayant sans doute pas aidé à sa renommée. Pourtant, il s'agit d'un exercice de style très intéressant. On y suit l'histoire d'un tueur à gages chinois, identifié par une témoin canadienne lors de l'un de ses meurtres, et traqué par des yakuzas. Soyons clairs : le scénario n'est ici qu'un prétexte (alliances et trahisons bancales, histoire d'amour clichée et sans aucun développement). L'intérêt de "Crying Freeman" est sa forme. Malgré un budget dérisoire, une durée de tournage limitée, et peu d'expérience, Christophe Gans est parvenu à réaliser un film d'action qui fait de la jambe au cinéma hong-kongais, John Woo en tête. Diversité des plans, effets ralentis, mouvements stylisés : l'ensemble aurait pu tourner à la farce ou au nanar, mais Gans maîtrise la grammaire de ses modèles, et la décline à sa sauce avec soin, aidé entre autres par une jolie photographie. Cela donne de belles séquences (bien que cliché, le volet séduction est tout de même esthétique !), et des scènes d'action très efficaces. Mark Dacascos, très à l'aise avec les arts martiaux, donne de sa personne et s'offre un beau rôle de tueur au passé trouble. Face à lui, on repèrera Tchéky Karyo en policier trouble. "Crying Freeman" plaira donc sans doute aux amateur de cinéma asiatique.
Oh la la que c'est mauvais! Tout y est ! L'histoire d'amour bidon, les mechants qui ratent leur cible a longueur de temps, la voie off qui debite des conneries, les personnages qui se relèvent pour tirer dans le dos du heros, des personnages sans consistance, des scenes de sexe faisant penser a un mauvais film érotique, une musique qui se résume a deux notes, des pièges foireux a l'image de la photographe planquée derrière son arbre pour faire chanter le flic, la sorcière qui joue avec le héros, des scènes au ralentit a n'en plus finir, et le mauvais jeu d'acteur. Seul le passage ou Freeman tue le nouveau chef de gang au nom imprononçable vers la fin du film reste assez sympa. Un pur navet passé votre chemin.
Je ne suis pas particulièrement client du cinéaste Christophe Gans. Et pour cause, "Crying freeman" est d’un ennui impressionnant, tant sur le fond que sur la forme. Que ce soit l'extrême facilités des dialogues, la grande laideur de la mise en scène, les chorégraphies pauvres, les comportements affligeants et les scènes grossières, tout est présent pour assister à un film bien fade et très amateur.