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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 janvier 2019
Une œuvre d’art picturale que délivre cette réalisation Franco-americano-canadienne, assaisonnée à la sauce asiatique de l’Est, les arts martiaux et sabres viennent de Chine, popularisé par un manga éponyme. Un scénario d’une sublime poésie dantesque, le graphisme épique est logique pour public averti, le monde des yakusas engage cet assassin redoutable, une spécificité romanesque, il tue en versant une larme, symbole antipathique de la conscience humaine. L’histoire chinoise des sociétés secrètes commencé au temps de la dynastie Qing en 1644, dominant la Chine pendant trois siècles au moins. Une opposition farouche contre la gouvernance mandchoue, l’exil vers l’outre-mer en attendant de les faire tomber et regagner la souveraineté chinoise. D’obscure ensorcelée marqua à l’aiguille rouge ce tatouage du dragon « Crying Freeman », pour rappeler les flashbacks douloureux. De l’allégeance aux gangsters japonais puis chinois, son ambiguïté est préservée dans l’intrigue, un romantisme sombre gagne l’excellente ambiance musicale envoûtante malgré le côté surdimensionné théâtral. La mise en scène est puisée de la bande dessinée japonaise, il donne une idée sur l’origine régionale des triades, une minorité devenue organisation mafieuse, la violence et le sexe représentatif de cet univers, un culte de la filmographie des années 1990. Il y a tout un sens métaphorique, une sorte d’anti-super-héros-vilain ce beau tueur de méchant à l’élégance terrible, le larmoyant nous pousse à verser aussi des larmes, le portrait d’artiste devant une peinture possédant une âme d’une vivacité torturée.
Film tiré du manga éponyme, Christophe Gans a su insuffler son talent avec une magnifique réalisation. Ralentis à gogo, ambiance immersive, le film est bien conçu. Les acteurs sont plutôt bons, malheureusement les dialogues restent peu convaincants. Malgré la qualité du film, celui-ci ne m'a pas marqué tant que ça, je m'y suis même ennuyé à certains moments. A noter que la bande musicale est excellente et ajoute à l'atmosphère générale du film.
"Crying Freeman" est très stylisé et très esthétique. Les ralentis, en nombre assez important, sont judicieusement placés et permettent d'ajouter de la superbe aux combats. Les combats, qui sont par ailleurs plus des gunfights que des combats de katana, arme blanche ou mains nues, sont nombreux, certes, mais ne dérangent en rien puisqu'ils desservent une histoire dans laquelle il faut justement tuer le dirigeant d'une triade. Mark Dacascos a un faciès assez impressionnant dépourvu de tout sentiment. Je trouve que l'image du freeman pleurant est superbe, c'est une belle métaphore. Un beau film mais souvent très irréaliste notamment dans certaines fusillades quand par exemple des gars surentrainés visent a 5 mètres le freeman et le ratent alors que lui pas de soucis il les tuent et n'est même pas touché. Mouai, on y croit pas trop mais bon, on apprécie la beauté du film.
Crying Freeman est trop artificiel et trop ampoulé pour convaincre. A réserver aux amateurs d’esbroufes visuelles et aux arts-martiaux occidentalisés. Le spectateur avisé se tournera plutôt vers des productions made in HK plus authentiques et plus convaincantes.
Ce film bénéficie d'une belle photographie et d'une belle esthétique générale. Par contre, l'adaptation du manga est assez moyenne. Le scénario manque de rebondissement. La réalisation manque de rythme et les dialogues sont assez insipides. Les scènes d'action sont banales et les ralentis finissent par lasser.
Cette adaptation du célèbre manga est malheureusement ratée. Christophe Gans en fan de John Woo multiplie les ralentis et sa mise en scène, finalement peu inspirée, ne trouve ni force, ni rythme, ni originalité, tout comme l'interprétation et le scénario, embrouillés et confus.
Très grosse déception, Crying Freeman est un film d'action soporifique, doté d'un scénario très banal et d'une réalisation très fade. Vraiment dommage, car Gans est un bon réalisateur. Même Tchéky Karyo n'arrive pas à sortir la tête de l'eau.
Christophe Gans est un personnage franchement sympathique, dont la passion pour défendre et promouvoir le cinéma de genre est plus qu'appréciable. Pour son premier film, il offre un spectacle agréable et spectaculaire gorgé de réfèrences pour lesquelles on ressent le respect du réalisateur. Le problème de Gans est justement cette déférence au cinéma de genre et à ses classiques, si bien que le cinéaste ne parvient pas à aller au-delà de l'exercice de citations et d'influences et ne réussit pas à s'extraire de ce maelstrom, somme toute agréable, pour offrir une vision ou un style qui lui serait propre. Autre problème du film, son acteur principal. Si Mark Dagascos est un athlète impressionant dont les déplacements lors des combats sont très cinégéniques, il est un acteur anti-charismatique dont le perpétuel regard de chien battu s'avère irritant à la longue. Cela dit, l'appliacation portée à la conception de Crying Freeman offre un film qui se regarde sans problème.
Hommage au cinéma d'action asiatique apparu dans les années 90 avec John Woo puis Johnnie To, Crying Freeman possède tous les codes du genre. Soit on adore , soit on reste de marbre.
Violence gratuite et esthétisée à l'extrême, ton très sérieux et solennel, effets visuels et sonores omnipésents...pas ma tasse de thé.
On sent bien l'univers "manga" dont est issu ce film par contre je ne sais pas si celui-ci est fidèle car je n'aime pas les mangas. Certaines scènes d'action sont bien traitées et d'autres un peu moins (peu réaliste mais bon sachant d'où vient le film). La fin tarde un peu à venir.
Un tueur chinois élimine des homme devant une jeune femme témoin. Le film très stylisé est un modèle du genre. La culture Japonaise et Chinoise transparait à chaque plan. L'histoire comme une fable est très métaphorique. Pour ceux qui recherchent un film d'action cela fera clairement l'affaire. Les acteurs sont très beaux et augmentent l'intérêt de l'histoire. Un film étrange et efficace de la part d'un réalisateur vraiment très talentueux.
Avant silent hill et le pacte des loups, Gans a fait Crying Freeman, adaptation du manga culte. La réalisation est frappante dotée d'un esthétique réuisse et bien mené par un Mark Dacascos au grand talent qui campe le rôle princpal et puissant de Crying Freeman, personnage qui agit avec style et brio. Une petite réussite pour ce film qui vaut vraiment le détour.