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Ykarpathakis157
4 527 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 juillet 2021
Je ne prétendrai même pas être autre chose qu'incroyablement déçu par ce film. Je ne m'attarderai même pas sur l'intrigue qui peut au mieux être décrite comme désordonnée et incohérente. Le jeu des acteurs était décent malgré plus que quelques moments de déséquilibre entre les réactions des personnages et leur sentiment dans certaines scènes. Le véritable coupable de ce film désastreux est le réalisateur Ole Bornedal qui a réussi à mettre dans son histoire tout ce qu'il y a de pire dans le cinéma danois. De la surutilisation inutile du macabre à l'exploitation des émotions humaines d'une manière presque pornographique le spectateur a le sentiment d'une réalité qui fétichise le côté sombre de la vie d'une manière très dérangeante. Pour ma part j'ai réussi à être plus frustré et en colère que je ne l'ai jamais été en regardant un film. Une œuvre absolument atroce qui ne veut attirer que les personnes émotionnellement instables...
Ole Bornedal s'est illustré outre-Atlantique en réalisant un remake de son propre film, "Nightwatch" ("Le veilleur de nuit"), avec Ewan McGregor dans le rôle-titre, et en produisant le "Mimic" de Guillermo del Toro. "Just another love story" est une histoire complexe jonglant en permanence entre le drame psychologique et le thriller. Un peu bancal par instant, involontairement drôle parfois, ce film réussit pourtant à capter l'attention du spectateur grâce à une manière de filmer et de superposer les plans qui rappellent les jeunes années d'un certain Darren Aronofsky. Le pitch de départ annonce la couleur d'emblée avec une galerie de personnages inclassables dont la façon de penser sort largement des sentiers battus, le scénario spoiler: évoquant de manière troublante le "Parle-moi" d'Almodovar pour ce qui est de la relation entre Jonas/Sebastian et Julia . Le cinéaste surprend également par la manière dont il traite ses personnages (et ses acteurs), oubliant toute volonté de les sublimer à l'écran en leur imposant des scènes et des prises de vue réalistes au possible. "Just another love story" souffre cependant de quelques longueurs et d'approximations qui entachent un peu le plaisir, tout particulièrement dans les dialogues un peu hasardeux, spoiler: par exemple entre Jonas et ses collègues ou dans la relation qu'entretient celui-ci avec sa famille . spoiler: Bornedal parvient toutefois à rééquilibrer l'équation avec une dernière partie habilement amenée grâce à des voies de garage sensées nous éloigner de la vérité qui fonctionnent plutôt bien . spoiler: Un instant, l'idée fourre-tout de la schizophrénie nous effleure mais le réalisateur évite avec bon sens cet écueil à travers un final loin du happy-end . Surprenant, déséquilibré mais empli de trouvailles scénaristiques et visuelles qui forcent le respect, "Just another love story" mérite qu'on s'y attarde.
J'ai beaucoup aimé ce film, qui change de bien des productions scandinaves pseudo intellectuelles et au rythme lent. Ici, il y a de l'action et de la réflexion en même temps, le récit est particulièrement bien maîtrisé, même si l'on aurait pu souhaiter une autre fin. spoiler: Tout ou presque est dit dans les premières minutes , et pourtant le film tient en haleine jusqu'au bout. Des acteurs inspirés, une thématique riche (identité, amour, vie rêvée, etc), une réalisation brillante, une image percutante et un son à la hauteur : voilà tout ce qu'il faut pour faire, à mon avis, un grand film.
Bonne surprise avec ce film danois! Un scénario bien captivant du moins jusqu'au dénouement qui part un peu en sucette et devient peu crédible mais sinon jusque là, j'ai beaucoup aimé de voir la prise de tête du personnage principal à savoir s'il doit révéler la vérité ou en profiter pour changer de vie puisqu'il s'aperçoit ne pas vraiment être heureux dans le modèle classique qu'impose notre société. Cette nouvelle relation va lui permettre de vivre une autre vie, une vie qu'il aurait à priori préféré... avant de revenir à la raison, ou pas.... Je vous laisse le soin de le découvrir. Un film dont découle des questions intéressantes et qui m'a plu parce qu'il se détache des films hollywoodiens qu'on a l'habitude de nous servir.
Pour être franc je me suis mis devant ce film sans en connaître rien, c’est donc sans le moindre a priori que je l’ai regardé. Je dois dire que je suis resté sur ma faim, pas vraiment déçu, mais pas vraiment convaincu non plus. L’ambiance de thriller noir sur fond d’histoire d’amour fonctionne bien et le malentendu de ce mensonge qui dépasse son promoteur m’a plutôt plu. Mais je trouve que la dernière demi-heure peu convaincante parce que peu crédible, le face-à-face entre Sebastian et Jonas, pour intense qu’il soit, manque totalement de vraisemblance et laisse une impression de n’importe quoi qui gâche les bonnes intentions du film. On dirait que le réalisateur a voulu à tout prix mettre une place un thriller criminel là où celui reposant sur le mensonge suffisait et du coup fait passer au second plan les interrogations et les contradictions du personnage de Jonas au profit d’un duel pas vraiment réaliste entre ces deux hommes. Le film n’est pas inintéressant, mais il s’achève dans un aspect violent qui grève les bonnes inspirations du début. En somme un thriller à l’interprétation convaincante, mais qui veut trop en faire pour garder une cohérence. À voir pour profiter d’un cinéma danois toujours intéressant, mais en étant prévenu de l’imperfection de cette œuvre
Après le singulier et intense « Deliver Us From Evil », Ole BORNEDAL verse dans l’insolite avec ce film dont le sujet alambiqué aurait fait un formidable court-métrage. En l’état, le cinéaste danois réalise une œuvre tour à tour ambigüe, pathétique, comico-tragique voire fantasmagorique. Un mélange de tons déroutant qui peut provoquer agacement, ennui ou fascination. Un travail d’équilibriste méritant mais un peu inégal. A voir pour s’en faire sa propre opinion.
le film est d'une telle médiocrité que l'on pense certainement que cela a été réalisé par un amateur.Pourtant ce film aurait bien pu être un bon polar mais l'histoire n'a pas été assez ficelé
Les histoires d'amour finissent mal... en général. Enfin surtout au Danemark si on en croit les films de cette contrée. Le seul truc que l'on peut véritablement reprocher à ce petit travail d'auteur, c'est son montage et son esthétique Hype. Un peu trop Hype. Pour le reste, acteurs marrants ou carrément angoissants mais plutôt bons. J'ai d'ailleurs eu du mal à reconnaître l'assistant des « bouchers verts » passé à une autre dimension de l'horreur. Une BO à l'avenant, une histoire insupportable d'angoisse, bien que hélas un peu trop tirée par les cheveux. Mais bon, quand on va voir un film noir fait pour ça, on ne vient pas se plaindre que c'est réussi. Bien malsain, bien lourd et éprouvant, parfait pour le genre avec le côté esthétique qui « le fait ».
Un polar danois assez sombre sur une trame sentimentale qui m'a accroché du début à la fin. L'intrigue peut-être un peu tirée par les cheveux en y réfléchissant mais le film en lui même ne m'a pas laissé le temps d'y penser. J'adore.
Un polar très sombre, froid et basculant dans le drame. Un changement d'identité à l'origine par curiosité, ensuite par fascination enfin par changement et par amour ! Une originalité dans le scénario et encore une originalité dans la mise en scène propre aux films nordiques. On va à l'essentiel et on traine sur l'émotion. Un film lent volontairement pour prendre le temps de se poser les bonnes questions. 4/5 pour l'originalité !!!
"Just Another Love Story" est sans doute la matérialisation de l'agonie d'un réalisateur cruellement en manque d'inspiration. Déjà pratiquement contraint de faire un remake de son "Veilleur de nuit" sauce US pour faire du chiffre et tenter de se faire un nom, Ole Bornedal ne sauve pas réellement la mise dans ce film confus et paresseux. Le scénario, tout d'abord, est extrêmement abracadabrant et on a souvent du mal à adhérer à cette histoire qui tente parfois de nous embrouiller, pour au final accoucher d'une évidence (ex : la grossesse de l'héroïne). Certains raccords sont convenus à souhait et l'agencement global du film laisse à désirer tant l'ensemble est, encore une fois, bien tiré par les cheveux. Bornedal, dans sa pseudo-américanisation, se sent qui plus est obligé de charger son film d'une dimension "thriller" et de temps en temps angoissante, alors que des scènes assez émouvantes, mais relativement gâchées par une réalisation bien trop langoureuse et appuyée, et bien interprétées pouvaient lier les deux personnages, et ainsi déboucher sur une réflexion plus profonde sur l'adultère, la soif de richesse et de posséder et la vengeance.
Un peu déçu par le rendu final. Ce thriller danois avait tout pour plaire quand on connait les qualités du cinéma scandinave, discret et modeste, des effets visuels troublants, des jeux d'acteurs naturels et convaincants, etc ... cette fois-ci, ça n'a pas toujours été le cas. Le scénario est plutôt original et dans l'ensemble assez bien ficelé mais (personnellement) je trouve que tout est téléphoné et que le suspense ne règne pas vraiment, c'est dommage. La photographie est vraiment réussie, les plans sont divers et variés et l'atmosphère pensante. Les acteurs sont mi-figue, m-raisin, je ne sais pas trop quoi en penser, autant le protagoniste nous transporte, autant la protagoniste surjoue. La bande originale est douce et intéressante mais les doublage de voix français sont parfois limite ridicules, c'est le gros hic. Pour le reste, dans l'ensemble, j'ai passé un assez bon moment même s'il manque pas mal de choses pour pouvoir prétendre à un bon long métrage. 13/20.