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ffred
1 728 abonnés
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4,0
Publiée le 12 janvier 2010
Déjà couvert de prix dont un à Sundance, voici le nouveau film du réalisateur danois Ole Bornedal, connu pour son excellent Le veilleur de nuit dont il avait lui-même fait le remake à Hollywood. Just another love story est un thriller puissant et violent, assez atypique. L'histoire est introduite par fragments comme un puzzle qui peu à peu se reconstitue sous nos yeux quand le récit reprend sa linéarité. Le scénario est très malin, un peu biscornu, un rien pervers, entrecoupé de quelques scènes choc. On est tenu en haleine d'un bout à l'autre sans aucun temps mort. Une interprétation sans faute relève le tout pour nous donner un film très efficace qui nous scotche bien au siège. C'est rare, profitons-en ! Le remake américain est déjà prévu (aie aie aie ???)...
Just another love story ne traite réellement aucun sujet. Il ne parle ni d’amour, ni de raison, ni de mensonge, ni de passion, il est le reflet d’un homme bouleversé par la peur de n’être que lui-même. Ce même homme, qui en devenant quelqu’un d’autre se sent revivre. L’histoire ficelée de façon intéressante et envenimée par des musiques exaltantes, le film prend de l’ampleur à chaque plan. Il est juste dommage que la fin soit légèrement inferieure à l’œuvre globale. Mais outre ce détail, le film brille par un jeu d’acteur convaincant et une réalisation adéquate. En somme, même si le film est nullement sans faille, il retient la pupille en éveil jusqu’au dernier plan. Une bonne surprise Danoise pour commencer cette année.
Outre Le veilleur de nuit (original et remake), Ole Bornedal a tourné Dina (drame) et Vikaren (horreur parodique), l'un passé inaperçu, l'autre toujours inédit en France. Avec Just another love story (titre idiot), le cinéaste danois va renforcer sa réputation de bon faiseur de thrillers noirs comme l'encre, baignés par la pâle lumière nordique (Dieu que le ciel semble bas et lourd de sombres menaces). Le scénario, pris de manière linéaire, serait déjà suffisamment tordu et sordide mais Bornedal en rajoute encore avec un montage haché et quelques effets de manche dans sa mise en scène qui rendent l'atmosphère encore plus malsaine. "Ce n'est pas une fin hollywoodienne" dit une voix off sépulcrale, à quelques encablures du dénouement. C'est une évidence, et qui fait la force (originalité du traitement) et la faiblesse (abus de rebondissements) de ce long-métrage, peu recommandé aux âmes sans cible. C'est à dire à ceux qui n'ont pas de goût pour les glauques ambiances de contrées sans soleil.
Un film vraiment pas à la hauteur de la bande annonce. Il y avait de bons ingrédients mais ça ne prend vraiment pas. Le rythme est lent, des passages sont vraiment pénibles. Des effets de mises en scène originaux mais ratés, c'est dommage.
"Il y a quelque chose de pourri au Royaume de Danemark." Et ce polar surprenant nous le prouve encore une fois. Le drame de Jonas, cet homme ordinaire, pourrait être tout simple, si Ole Bornedal ne s'amusait pas à nous déstabiliser, dans la forme et dans le fond, jusqu'à nous faire basculer, quand on s'y attend le moins, du drame amoureux au polar noir et sanglant. On y retrouve l'atmosphère toute particulière du cinéma nordique, soulignée par une lumière magnifique, acérée.
Sorti en 200_ et présenté au festival nordique, ce très beau film d'Ole Bornedal raconte l'histoire de Jonas, homme marié et père de deux enfants qui se fait passer pour l'amant d'une amnésique et va se retrouver pris dans un engrenage infernal dont il ne sortira pas indemne. Multipliant les hommages au film noir comme Sunset Boulevard, ole Bornedal signe un très beau film où se mêlent superbement romantisme et suspense, le tout servi par des acteurs convaincants et une réalisation honorable. Un très beau film à voir aboslument qui émeut et tient en haleine jusqu'au bout sans relâcher la tension une seule seconde.