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Hastur64
222 abonnés
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2,5
Publiée le 25 novembre 2013
Pour être franc je me suis mis devant ce film sans en connaître rien, c’est donc sans le moindre a priori que je l’ai regardé. Je dois dire que je suis resté sur ma faim, pas vraiment déçu, mais pas vraiment convaincu non plus. L’ambiance de thriller noir sur fond d’histoire d’amour fonctionne bien et le malentendu de ce mensonge qui dépasse son promoteur m’a plutôt plu. Mais je trouve que la dernière demi-heure peu convaincante parce que peu crédible, le face-à-face entre Sebastian et Jonas, pour intense qu’il soit, manque totalement de vraisemblance et laisse une impression de n’importe quoi qui gâche les bonnes intentions du film. On dirait que le réalisateur a voulu à tout prix mettre une place un thriller criminel là où celui reposant sur le mensonge suffisait et du coup fait passer au second plan les interrogations et les contradictions du personnage de Jonas au profit d’un duel pas vraiment réaliste entre ces deux hommes. Le film n’est pas inintéressant, mais il s’achève dans un aspect violent qui grève les bonnes inspirations du début. En somme un thriller à l’interprétation convaincante, mais qui veut trop en faire pour garder une cohérence. À voir pour profiter d’un cinéma danois toujours intéressant, mais en étant prévenu de l’imperfection de cette œuvre
Venant du Danemark, ce curieux film m'a vraiment tenu en haleine du début à la fin! Commençant par sa scène finale, on espère comprendre comment le personnage principal en est arrivé là. Ni policier, ni drame, ni thriller, ce film, un peu dans l'esprit "Ne le dis à peronne", nous captive dès que le héros commence à s'enfoncer dans les emmerdes! En gros: suite à un accident, se croyant fautif, un homme va entrer dans la vie d'une femme dans le coma en se faisant passer auprès de sa famille pour son fiancé resté lui en Asie. Entre sa vie de couple avec deux enfants, entre sa nouvelle vie, puis l'arrivée de personnages auquel il ne s'attendait pas, le héros va tomber en enfer! Un bon film de genre à voir qui, jamais ennuyeux et très bien filmé (les flash-backs!), vous laissera un bon petit arrière goût!
Déjà couvert de prix dont un à Sundance, voici le nouveau film du réalisateur danois Ole Bornedal, connu pour son excellent Le veilleur de nuit dont il avait lui-même fait le remake à Hollywood. Just another love story est un thriller puissant et violent, assez atypique. L'histoire est introduite par fragments comme un puzzle qui peu à peu se reconstitue sous nos yeux quand le récit reprend sa linéarité. Le scénario est très malin, un peu biscornu, un rien pervers, entrecoupé de quelques scènes choc. On est tenu en haleine d'un bout à l'autre sans aucun temps mort. Une interprétation sans faute relève le tout pour nous donner un film très efficace qui nous scotche bien au siège. C'est rare, profitons-en ! Le remake américain est déjà prévu (aie aie aie ???)...
Thriller intéressant, surtout dans sa première heure où l’angoisse et le mystère sont admirablement rendus. Mais le cinéaste se perd ensuite dans des rebondissements téléphonés, des effets criards et le recours aux pires conventions. Dommage, car cela semblait être les prémices tant du renouveau du cinéma danois que de celui du polar.
Un peu déçu par le rendu final. Ce thriller danois avait tout pour plaire quand on connait les qualités du cinéma scandinave, discret et modeste, des effets visuels troublants, des jeux d'acteurs naturels et convaincants, etc ... cette fois-ci, ça n'a pas toujours été le cas. Le scénario est plutôt original et dans l'ensemble assez bien ficelé mais (personnellement) je trouve que tout est téléphoné et que le suspense ne règne pas vraiment, c'est dommage. La photographie est vraiment réussie, les plans sont divers et variés et l'atmosphère pensante. Les acteurs sont mi-figue, m-raisin, je ne sais pas trop quoi en penser, autant le protagoniste nous transporte, autant la protagoniste surjoue. La bande originale est douce et intéressante mais les doublage de voix français sont parfois limite ridicules, c'est le gros hic. Pour le reste, dans l'ensemble, j'ai passé un assez bon moment même s'il manque pas mal de choses pour pouvoir prétendre à un bon long métrage. 13/20.
Bonne surprise avec ce film danois! Un scénario bien captivant du moins jusqu'au dénouement qui part un peu en sucette et devient peu crédible mais sinon jusque là, j'ai beaucoup aimé de voir la prise de tête du personnage principal à savoir s'il doit révéler la vérité ou en profiter pour changer de vie puisqu'il s'aperçoit ne pas vraiment être heureux dans le modèle classique qu'impose notre société. Cette nouvelle relation va lui permettre de vivre une autre vie, une vie qu'il aurait à priori préféré... avant de revenir à la raison, ou pas.... Je vous laisse le soin de le découvrir. Un film dont découle des questions intéressantes et qui m'a plu parce qu'il se détache des films hollywoodiens qu'on a l'habitude de nous servir.
Sorti en 200_ et présenté au festival nordique, ce très beau film d'Ole Bornedal raconte l'histoire de Jonas, homme marié et père de deux enfants qui se fait passer pour l'amant d'une amnésique et va se retrouver pris dans un engrenage infernal dont il ne sortira pas indemne. Multipliant les hommages au film noir comme Sunset Boulevard, ole Bornedal signe un très beau film où se mêlent superbement romantisme et suspense, le tout servi par des acteurs convaincants et une réalisation honorable. Un très beau film à voir aboslument qui émeut et tient en haleine jusqu'au bout sans relâcher la tension une seule seconde.
Just another love story ne traite réellement aucun sujet. Il ne parle ni d’amour, ni de raison, ni de mensonge, ni de passion, il est le reflet d’un homme bouleversé par la peur de n’être que lui-même. Ce même homme, qui en devenant quelqu’un d’autre se sent revivre. L’histoire ficelée de façon intéressante et envenimée par des musiques exaltantes, le film prend de l’ampleur à chaque plan. Il est juste dommage que la fin soit légèrement inferieure à l’œuvre globale. Mais outre ce détail, le film brille par un jeu d’acteur convaincant et une réalisation adéquate. En somme, même si le film est nullement sans faille, il retient la pupille en éveil jusqu’au dernier plan. Une bonne surprise Danoise pour commencer cette année.
Un film scandinave à découvrir (minuscule programmation française), plein de trouvailles, d'action et d'émotion ! On se croit dans un mélo, puis on passe au thriller, et retour côté comédie, dramatico-sentimentale (ou sentimentalo-dramatique ? question d'appréciation)... Scénario riche donc et réalisation à la hauteur, avec un ton et une dramaturgie très personnels. Et de bons interprètes pour cette nouvelle réalisation d'Ole Bornedal ("Le veilleur de nuit" - version d'origine danoise et remake américain, et le beau "Dina" avec Depardieu).
Un polar très sombre, froid et basculant dans le drame. Un changement d'identité à l'origine par curiosité, ensuite par fascination enfin par changement et par amour ! Une originalité dans le scénario et encore une originalité dans la mise en scène propre aux films nordiques. On va à l'essentiel et on traine sur l'émotion. Un film lent volontairement pour prendre le temps de se poser les bonnes questions. 4/5 pour l'originalité !!!
Entre le thriller et le cinéma d'auteur (tendance goût pour l'épate), une agréable série B agrémentée de rebondissements nombreux sinon tous inattendus (le suspense des dernières scènes a déjà beaucoup servi). La construction narrative constituée de fragments éclatés d'un puzzle permet la mise en place d'un climat d'incertitude, de faux-semblants, d'insécurité et met à rude épreuve les nerfs du spectateur - qui jubile.
Outre Le veilleur de nuit (original et remake), Ole Bornedal a tourné Dina (drame) et Vikaren (horreur parodique), l'un passé inaperçu, l'autre toujours inédit en France. Avec Just another love story (titre idiot), le cinéaste danois va renforcer sa réputation de bon faiseur de thrillers noirs comme l'encre, baignés par la pâle lumière nordique (Dieu que le ciel semble bas et lourd de sombres menaces). Le scénario, pris de manière linéaire, serait déjà suffisamment tordu et sordide mais Bornedal en rajoute encore avec un montage haché et quelques effets de manche dans sa mise en scène qui rendent l'atmosphère encore plus malsaine. "Ce n'est pas une fin hollywoodienne" dit une voix off sépulcrale, à quelques encablures du dénouement. C'est une évidence, et qui fait la force (originalité du traitement) et la faiblesse (abus de rebondissements) de ce long-métrage, peu recommandé aux âmes sans cible. C'est à dire à ceux qui n'ont pas de goût pour les glauques ambiances de contrées sans soleil.