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dagrey1
100 abonnés
655 critiques
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4,0
Publiée le 14 février 2010
Excellent polar de ce realisateur danois! Ce film raconte une histoire d'usurpation qui tourne mal sous un angle trés partiiculier! Un vrai coup de coeur pour moi venant des pays scandinaves après millenium!
Les histoires d'amour finissent mal... en général. Enfin surtout au Danemark si on en croit les films de cette contrée. Le seul truc que l'on peut véritablement reprocher à ce petit travail d'auteur, c'est son montage et son esthétique Hype. Un peu trop Hype. Pour le reste, acteurs marrants ou carrément angoissants mais plutôt bons. J'ai d'ailleurs eu du mal à reconnaître l'assistant des « bouchers verts » passé à une autre dimension de l'horreur. Une BO à l'avenant, une histoire insupportable d'angoisse, bien que hélas un peu trop tirée par les cheveux. Mais bon, quand on va voir un film noir fait pour ça, on ne vient pas se plaindre que c'est réussi. Bien malsain, bien lourd et éprouvant, parfait pour le genre avec le côté esthétique qui « le fait ».
"Just Another Love Story" est sans doute la matérialisation de l'agonie d'un réalisateur cruellement en manque d'inspiration. Déjà pratiquement contraint de faire un remake de son "Veilleur de nuit" sauce US pour faire du chiffre et tenter de se faire un nom, Ole Bornedal ne sauve pas réellement la mise dans ce film confus et paresseux. Le scénario, tout d'abord, est extrêmement abracadabrant et on a souvent du mal à adhérer à cette histoire qui tente parfois de nous embrouiller, pour au final accoucher d'une évidence (ex : la grossesse de l'héroïne). Certains raccords sont convenus à souhait et l'agencement global du film laisse à désirer tant l'ensemble est, encore une fois, bien tiré par les cheveux. Bornedal, dans sa pseudo-américanisation, se sent qui plus est obligé de charger son film d'une dimension "thriller" et de temps en temps angoissante, alors que des scènes assez émouvantes, mais relativement gâchées par une réalisation bien trop langoureuse et appuyée, et bien interprétées pouvaient lier les deux personnages, et ainsi déboucher sur une réflexion plus profonde sur l'adultère, la soif de richesse et de posséder et la vengeance.
Bon thriller noir et romantique avec une bande son qui ressort les classiques, c’est efficace. La première partie du film nous présente les personnages. J’aime bien les différentes atmosphères du film : la petite vie de famille proprette, l’histoire d’amour en asie, les passages plus glauques… Au bout de 45minutes, la situation est posée et on commence à tourner en rond. Heureusement, très vite l’histoire reprend, plus policière, plus tourmentée… Le puzzle se met en place petit à petit jusqu’à un final à moitié réussi. Bonne surprise.
Ole Bornedal s'est illustré outre-Atlantique en réalisant un remake de son propre film, "Nightwatch" ("Le veilleur de nuit"), avec Ewan McGregor dans le rôle-titre, et en produisant le "Mimic" de Guillermo del Toro. "Just another love story" est une histoire complexe jonglant en permanence entre le drame psychologique et le thriller. Un peu bancal par instant, involontairement drôle parfois, ce film réussit pourtant à capter l'attention du spectateur grâce à une manière de filmer et de superposer les plans qui rappellent les jeunes années d'un certain Darren Aronofsky. Le pitch de départ annonce la couleur d'emblée avec une galerie de personnages inclassables dont la façon de penser sort largement des sentiers battus, le scénario spoiler: évoquant de manière troublante le "Parle-moi" d'Almodovar pour ce qui est de la relation entre Jonas/Sebastian et Julia . Le cinéaste surprend également par la manière dont il traite ses personnages (et ses acteurs), oubliant toute volonté de les sublimer à l'écran en leur imposant des scènes et des prises de vue réalistes au possible. "Just another love story" souffre cependant de quelques longueurs et d'approximations qui entachent un peu le plaisir, tout particulièrement dans les dialogues un peu hasardeux, spoiler: par exemple entre Jonas et ses collègues ou dans la relation qu'entretient celui-ci avec sa famille . spoiler: Bornedal parvient toutefois à rééquilibrer l'équation avec une dernière partie habilement amenée grâce à des voies de garage sensées nous éloigner de la vérité qui fonctionnent plutôt bien . spoiler: Un instant, l'idée fourre-tout de la schizophrénie nous effleure mais le réalisateur évite avec bon sens cet écueil à travers un final loin du happy-end . Surprenant, déséquilibré mais empli de trouvailles scénaristiques et visuelles qui forcent le respect, "Just another love story" mérite qu'on s'y attarde.
le film est d'une telle médiocrité que l'on pense certainement que cela a été réalisé par un amateur.Pourtant ce film aurait bien pu être un bon polar mais l'histoire n'a pas été assez ficelé
J'ai beaucoup aimé ce film, qui change de bien des productions scandinaves pseudo intellectuelles et au rythme lent. Ici, il y a de l'action et de la réflexion en même temps, le récit est particulièrement bien maîtrisé, même si l'on aurait pu souhaiter une autre fin. spoiler: Tout ou presque est dit dans les premières minutes , et pourtant le film tient en haleine jusqu'au bout. Des acteurs inspirés, une thématique riche (identité, amour, vie rêvée, etc), une réalisation brillante, une image percutante et un son à la hauteur : voilà tout ce qu'il faut pour faire, à mon avis, un grand film.
Un mari désabusé se fait passer pour le fiancé d'une accidentée de la route, devenu aveugle et amnésique... Dommage que ce film danois de Ole Bornedal ( réalisateur des deux versions du " Veilleur de Nuit " ) soit passer bien inaperçu lors de sa sortie en salle en France, car son histoire, qui mélange habilement la romance, le drame et le thriller, est vraiment intéressant à suivre, car celle-ci est astucieusement construite et s'avère assez prenante de bout en bout, grâce à la présence de pas mal de rebondissements et ce jusqu'a une séquence finale bien triste et émouvante. Mais le gros point fort de ce long métrage scandinave, c'est en ce qui concerne l'excellente prestation du casting, avec une mention spécial pour l'acteur Anders W. Berthelsen ( vu également dans le sympathique "L'Ile des âmes perdues" ) qui interprète avec beaucoup de talent le rôle d'un homme qui se fait passer pour un autre. Quand à Rebecca Hemse, elle arrive à rendre bien touchante son personnage qui a perdu la mémoire et la vue. A noter aussi une bien jolie photographie qui est un atout en plus non négligeable, pour cette oeuvre bien sombre et qui mériterait de trouver son public dans un proche avenir.
4 703 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 juillet 2021
Je ne prétendrai même pas être autre chose qu'incroyablement déçu par ce film. Je ne m'attarderai même pas sur l'intrigue qui peut au mieux être décrite comme désordonnée et incohérente. Le jeu des acteurs était décent malgré plus que quelques moments de déséquilibre entre les réactions des personnages et leur sentiment dans certaines scènes. Le véritable coupable de ce film désastreux est le réalisateur Ole Bornedal qui a réussi à mettre dans son histoire tout ce qu'il y a de pire dans le cinéma danois. De la surutilisation inutile du macabre à l'exploitation des émotions humaines d'une manière presque pornographique le spectateur a le sentiment d'une réalité qui fétichise le côté sombre de la vie d'une manière très dérangeante. Pour ma part j'ai réussi à être plus frustré et en colère que je ne l'ai jamais été en regardant un film. Une œuvre absolument atroce qui ne veut attirer que les personnes émotionnellement instables...
Depuis le fulgurant succès de "Millenium", le polar venu du Nord a le vent en poupe, tant en littérature qu'au cinéma. Il est vrai que l'atmosphère y est particulière, aussi glaçante que le climat et c'est délectable! Cette histoire danoise ne fait pas exception. Dans la vie de Jonas, homme apparemment "normal", photographe de scènes de crimes, marié, deux enfants, une négligence banale va enclencher un mécanisme infernal qui ne s'arrêtera que dans un ruisseau de sang lavé par la pluie. Parce qu'il a trop tardé à changer sa vieille voiture, celle-ci provoque un accident qui laisse Julia aveugle et amnésique. Une femme belle et mystérieuse, ça commence toujours comme ça, affirme Frank, le collègue policier de Jonas. Celui-ci, culpabilisé, se rend à l'hôpital et quand la famille de Julia le prend pour Sebastian, le petit ami rencontré au Cambodge que personne ne connaît, il ne relève pas le malentendu, par compassion, par lassitude du quotidien, par attirance pour la jeune femme, déjà. Julia entre aussi dans le jeu, persuadée qu'elle aime ce Sebastian dont elle ne sait plus rien. Notre photographe s'enfonce peu à peu dans sa double identité malgré les sombres avertissements de Frank et le chagrin de sa femme. Julia est assaillie d'images violentes qu'elle ne parvient pas à mettre en cohérence, jusqu'au jour où le vrai Sebastian se dévoile et où elle retrouve à la fois la vue et la mémoire. Alors, tout explose et Jonas est renvoyé à sa vie ordinaire. Mais on n'endosse pas impunément le rôle d'un autre, surtout quand cet autre se révèle être un petit trafiquant en rupture de mafia. C'est donc Jonas qui paie au prix fort les dettes de Sebastian. Dans cette histoire d'amour et de mort, le cinéaste a choisi de nous plonger au coeur du désarroi de Julia avec ces flashes incompréhensibles qui la visitent à intervalles réguliers jusqu'à la révélation finale. Habile aussi la construction en boucle qui referme le film sur la même scène qu'au début mais cette fois, nous savons!
Un polar danois assez sombre sur une trame sentimentale qui m'a accroché du début à la fin. L'intrigue peut-être un peu tirée par les cheveux en y réfléchissant mais le film en lui même ne m'a pas laissé le temps d'y penser. J'adore.
Très beau film avec une réalisation originale...à la danoise ? je ne sais pas je connais mal...ajouté à cela une musique envoutante (arpèges de guitare magnifiques)...bref je me suis laissé porter par ce film...à voir !
Le film démarre sur une intrigue peu souvent exploitée, assez originale donc, pour ensuite se perdre dans un genre "noir" très laborieux et sans grand intérêt à mon goût. Un beau gâchis, et ce, malgré une photographie (trop) soignée et des comédiens de qualités. Vraiment dommage.