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Kiara Bardies
200 critiques
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3,0
Publiée le 8 décembre 2024
Comédie culte des années 90 qui a marqué son époque avec son esthétique colorée et son humour léger. Le point fort du film réside dans son ton décalé et ses dialogues pleins d'esprit.
Les personnages sont attachants, en particulier Cher, interprétée par Alicia Silverstone, qui incarne à la perfection cette figure de jeune fille superficielle mais au grand cœur. Les références à la culture pop et les costumes extravagants apportent un charme indéniable à l’ensemble.
Cependant, ce film reste une œuvre quelque peu superficielle, avec une intrigue prévisible et un humour qui, bien que charmant, peut sembler daté aujourd’hui. Certains personnages manquent de développement et l’histoire n'offre pas de surprises majeures.
Personnellement j’aime énormément, le parfait teen moovie. Un personnage attachant. Le manque de budget dénoncé par certain commentaires n’est pas spécialement vrai. 200 000€ de vêtement pour Cher n’est pas ce que j’appellerais cheap ou bas de gamme.
Un mauvais film lycéen sans une touche d'humour. Mal joué, budget de basse qualité (ça se voit), on se demande pourquoi il est sorti au cinéma et pas resté sur petit écran.
Surfant sur la vague des Teen Movies féminins lancée par John Hughes dix ans auparavant, réalisé et scénarisé par Amy Heckerling (qui signa les deux Allô Maman, Ici Bébé/Look Who’s Talking, 1989, 1990 mais également Bonjour les Vacances 2/National Lampoon's European Vacation sur un scénario de John Hughes), Clueless met en vedette Alicia Silverstone, star des ados des années ’90, avant qu’on s’aperçoive qu’elle n’avait aucun talent. Du reste, il n’y en a pas beaucoup plus dans cette comédie facile et superficielle où les dialogues sont d’une indigence débilitante, les mouvements de caméra inutiles et les échanges criards, jusqu’à l’insupportable.
Tout y est cliché mais sans humour, surjoué mais sans emphase, coloré mais sans aucune saveur. Film culte aux Etats-Unis, ce Clueless a terriblement mal vieilli pour n’être qu’un nanar de plus, digne d’une sitcom colombienne estampillée Disney.
J'ai (re)vu Clueless récemment, avec l'envie de me replonger dans les années 90 d'Hollywood. Tout y est, et surtout la marque laissée par la célèbre série Beverly Hills : cette représentation surannée des ados riches de la cote est, le puritanisme américain dans toute sa splendeur; et les problématiques bien superficielles rencontrées par cette bande de joyeux lycéens. Mais c'est là la force de ce film caricaturalement jouissif, en mettant le spectateur face à ses propres contradictions : on adore détester Cher et sa niaiserie, mais à laquelle on finit par s'attacher naïvement. Cette représentation est loin d'être aussi bête que le film veut nous faire croire, et finalement, Cher, qui refuse d'être l'objet des hommes qui l'entourent, pourrait presque être qualifiée de féministe. Bien sur le livre de Jane Austen est plus profond et plus fin dans son analyse de la société, mais Clueless reste un film de divertissement, qui en coche toutes les cases et son intelligence le rend aujourd'hui culte. Qui l'aurait cru à l'époque !
Mon rom-com préféré, je le regarde tout les dimanche soir et je connais les répliques par coeur. Cher a fait de moi la femme que je suis aujourd'hui, j'ai volée sa personnalité. My comfort movie.
Pourquoi avoir voulu regarder ça ? Aucune idée, peut-être pour Paul Rudd. En tout cas, j’ai vraiment trouvé ce film mauvais, c’était un calvaire de le finir. Autant l’image est vraiment très belle bien qu’un peu trop surexposée ; autant le scénario a excessivement mal vieilli.
En ce qui concerne l’histoire ; c’est très simple : nous suivons le cliché d’une lycéenne pour qui tout lui réussit, et c’est tout. Elle vit des histoires d’amitiés qui se finissent toujours bien ; elle drague et ça lui réussit ; en fait, elle n’a aucun échec et quand elle a une mauvaise aventure, elle n’en tire aucune leçon. Évidemment, l’intégralité des protagonistes n’ont rien d'attachant tant ce sont des stéréotypes sur patte : la blonde populaire, la nouvelle un peu bizarre, les gens pas populaires qui font du skate… Rien d’intéressant ; on s’ennuie et il n’y a aucun enjeu.
A contrario, l’image est beaucoup plus travaillée. Il est vrai que la direction photographique est très belle ; mais je la trouve quand même d’un haut niveau de cliché. Le tout assaisonné par une musique un peu trop orchestrale à mon goût. Globalement, la réalisation est de bonne qualité car le cadrage est plutôt carré mais les couleurs sont trop appuyés et exposés ; l’image est trop flashy. J’ai eu l’impression de regarder un film colorisé à l’aide de fluo tant tout est trop coloré et brûlant.
“Clueless” est concrètement un film sur Barbie ; rempli de clichés et de couleurs abusées. Sur le plan de l’écriture, le film est trop vieux : mais je ne pense pas recommander ce film malgré une belle image.
Attention, ma note est à mon humble avis le ressenti d'un quinquagénaire sur un film qui trouvera grâce auprès d'un jeune public. Sorti dans les années 90, Clueless a rencontré un beau succès. Je pense qu'à cette époque je l'aurais d'ailleurs apprécié. Cependant, j'ai vraiment eu du mal à comprendre les enjeux de cette histoire. Pour faire court, tout tourne autour d'une lycéenne friquée qui s'intéresse seulement aux fringues et à sa côte de popularité. Mais alors que manque-t-il à ce tableau parfait ? Tout simplement ... l'amour. Je crois que tout est dit. Il faudrait sans doute que je le revois en VO pour apprécier les dialogues. A noter que l'actrice Alicia Silverstone est vraiment très photogénique et d'une grande beauté. Une beauté similaire à celle de Meg Ryan selon moi.
spoiler: C'est l'histoire d'une preuve : Paul Rudd est un clone insensible au vieillissement.
- Cette critique contient des spoilers -
Clueless a 27 ans et cela se voit dans les fringues, dans les téléphones pachydermiques et s'entend dans les vannes, plus recherchées et drôles que dans les l'immense majorité des comédies actuelles. Tai (to Cher about Amber): “Do you think she’s pretty?” Cher: “No, she’s a full-on Monet.” Tai: “What’s a Monet?” Cher: “It’s like a painting, see? From far away, it’s OK, but up close, it’s a big old mess.”
J'ai aimé voir cette petite bourgeoise superficielle se ridiculiser lors des épreuves d'éloquence (“Until mankind is peaceful enough not to have violence on the news, there’s no point in taking it out of shows that need it for entertainment value.” ) mais plus encore s'auto-désigner Sainte et faire le bien autour d'elle. Ce n'est pas si commun au cinéma alors qu'assister à des actes de charité et don de soi me met toujours en joie. Sauf lorsque c'est trop niais. Ce n'est heureusement pas le cas dans ce Clueless résolument tourné vers la satyre du teen-age movie (“She’s my friend because we both know what it’s like to have people be jealous of us.”) et de la sur-consommation ("Dude, what’s wrong. You suffering from buyers remorse or something?").
Sous ses habits roses bonbons de créateurs, Clueless se révèle riche en vannes et punchlines efficaces : "it's a personnal choice everyone must make for himself"
Cher: “Would you call me selfish?” Dionne: “No, not to your face.”"
Cher (about Christian): “He does dress better than I do. What would I bring to the relationship?”
D'ailleurs j'ai été surpris de constater que le Cinéma étant un art visuel qui montre plutôt qu'il ne dit, mes scènes favorites ont tout de même été les dialogues, de l'héroïne avec les autres (et elle-même!). J'ai également trouvé d'un charme irrésistible les scènes mettant en valeur le visage de l'actrice.
Malgré ma mise en condition, j'ai deviné quasi immédiatement l'orientation de Christian ainsi bien entendu que l'attendu happy ending final.
Clueless et ses piquants dialogues est au-dessus du panier des comédies romantiques, pas évident toutefois qu'il mérite un 2sd visionnage.
Franchement un très bon film marquant le début des teen movie de la génération 90, la protagoniste joué par Alicia Silverstone est attachante et nous mets de bonne humeur durant tout le film. On notera la prestation de Brittany Murphy capable de passée d'une adolescente heureuse et ignorante dans clueless, a une spoiler: jeune femme dépressive et prète a en finir dans girl interrupted.
Point bonus pour les tenues plus belle les unes que les autres de cher, qui en on fait rever plus d'une:)
Le film est carrément bien réaliser avec des bons acteurs que je ne connaissais pas comme Alicia Silverstone qui joue très bien et qui est une de mes actrices préférées maintenant.
Certes c'est le parfait cliché des films sur les High School mais il y a quand même un côté véridique et le film n'est pas un copié-collé.
Pour l'époque, les personnages sont plutôt modernes, la sororité en place est des plus agréables et le récit est prenant. Cependant il est très problématique que l'important pour l'ensemble des filles soit la beauté et qu'à aucun moment ne soit évoqué leurs désirs d'avenir autre qu'un garçon.
Certains films doivent être vu à une certaine période de sa vie pour pouvoir y prendre du plaisir. Clueless d’Amy Heckerling (qui est surtout connue pour avoir signé Allô maman, ici bébé !) en est un pur exemple. Il vise essentiellement un public de pré-adolescentes et le découvrir à l’âge adulte (d’autant plus si on est un homme) empêche d’en savourer véritablement l’univers. Même si on peut apprécier de découvrir, aux côtés des comédiens d’expérience que sont Dan Hedaya ou Wallace Shawn, de jeunes acteurs prometteurs à l’aube de leurs carrières (Alicia Silverstone, Paul Rudd et Brittany Murphy qui arrive à voler la vedette à la première dès qu’elle est présente à l’écran…), il est difficile d’être réellement passionné par les histoires d’amour des héroïnes et de rire franchement face à cet humour visant particulièrement un public très jeune et acceptant cet univers totalement déréaliséspoiler: (il suffit de voir Cher conduire une voiture en regardant Josh plutôt que la route pour s’en convaincre) . Ainsi, Clueless est un film s’adressant essentiellement aux jeunes filles de moins de 16 ans et qui a peu de chances de vraiment plaire si on n’appartient pas à cette cible.
J'ai bien aimé ce film, qui a pour cadre un lycée américain mais aussi ce qu'il y a autour: la grande maison, les soirées etc...En réalité, ici le lycée en tant que lieu d'étude n'est qu'un prétexte, et dire celà est un euphémisme: les lycéens se moquent éperdument des études et de leurs professeurs; par ailleurs les matières étudiées sont sans intérêt (il s'agit si j'ai bien compris de cours sur l'environnement et la politique). En réalité, l'enjeu est de montrer de jeunes gens dont les seuls centres d'intérêt sont les sorties et les relations amoureuses. Dès lors, on a une vision totalement fantasmée du lycée et des jeunes en général, et c'est finalement un peu l'intérêt de ce genre de film, être dépaysant et nous faire oublier nos soucis, nous faire voir la vie en rose (il faut donc voir ce genre de film au second degré). Ce genre de production abonde dans le cinéma américain; toutefois Clueless est particulièrement efficace du fait de la sympathie qu'on peut ressentir pour l'héroïne principale .La voix-off y est pour beaucoup; à noter aussi le léger décalage qu'elle a avec les autres, elle semble plus intelligente et moins égocentrique, plus sensible aux choses et a une certaine droiture morale; elle semble aimer aider les autres même si elle s'en défend pendant une bonne partie du film. Il y a aussi certaines situations très drôles, notamment celle en voiture sur la rocade, ou encore celle de la rencontre entre son "petit ami" et son père. Donc au total un film un peu bête mais qui m'a fait passer un bon moment...
Considéré comme un teen-movie culte dans les pays anglo-saxons – sorti en 1995, le film fut même adapté en série – Clueless nous embarque aux côtés de Cher Horowitz, jeune fille à la fois détestable et attachante vivant avec son riche paternel dans un manoir de Beverly Hills. Belle et populaire, souvent affublée de sa meilleure amie Dionne, elle a le pouvoir de faire et défaire les modes et les tendances au sein de son lycée. Mais avec l’arrivée de Tai, une nouvelle élève au look peu étudié qu’elle va prendre sous sous aile, Cher va progressivement prendre conscience de la futilité de son existence et se remettre en question. Jamais très drôle, avec un enjeu scénaristique un peu obscur, ce film ne parvient pas réellement à décoller sans non plus être tout à fait désagréable. Il répond en tout cas à des logiques et des références qui semblent nous échapper. Pourquoi pas.