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    Los Herederos - Les Enfants héritiers
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Los Herederos - Les Enfants héritiers" et de son tournage !

    Festivals

    Los Herederos a reçu la Mention spéciale du jury lors du 31ème festival du Cinéma du Réel 2009, ainsi que le Prix du Meilleur Documentaire au FIDOCS (Festival International du Documentaire de Santiago du Chili). Le documentaire a également été présenté en sélection officielle au Festival de Berlin 2009 section "Génération", au Festival de Venise 2008 section "Orriszonti", ainsi qu'aux Festivals internationaux de Rotterdam et du Film documentaire d'Amsterdam.

    Les Héritiers : une nécessité

    Selon les enquêtes s'étant penchées sur le sujet, le Mexique compterait aujourd'hui plus de trois millions d'enfants occupant un emploi, dont 500 000 seraient journaliers dans les champs. Ces chiffres, absents du documentaire lui-même, expliquent la motivation du réalisateur, qui dit vouloir montrer "ce qui est tellement quotidien [au Mexique] que ça passe inaperçu" et affirme que la question du travail des enfants est liée à celle du rapport entre générations et migrations, deux thématiques centrales dans l'étude du Mexique d'aujourd'hui.

    Un outil politique

    Le documentaire a été vu par la Première Dame du Mexique, Margarita Zavala de Calderón, lors de sa projection au Festival international du film de Morelia (Mexique), en 2008. A la demande de l'UNICEF (Fond des Nations Unies pour l'enfance), il a par la suite été montré à un public de fonctionnaires du Programme des Travailleurs journaliers. Si cette projection n'a abouti à aucune mesure concrète, elle a cependant confirmé le statut du film comme objet de dénonciation et de documentation.

    Polgovsky en remet une couche

    Avec Los Herederos - Les Enfants héritiers, Eugenio Polgovsky poursuit l'exploration des couches sociales mexicaines entamée en 2007 avec Déficit de Gael García Bernal. Ce long-métrage, pour lequel il avait enfilé la casquette de directeur de la photographie, explorait l'autre extrémité de l'échelle sociale et interrogeait les relations de la jeunesse dorée mexicaine avec les plus défavorisés. C'est cependant son précédent documentaire, Tropico de cancer (projeté lors de la Semaine de la Critique à Cannes, en 2004), et la figure du petit Gamaliel, qui lui ont donné envie de se pencher sur le travail infantile.

    Polgovsky aux NU

    Ce n'est pas la première fois qu'un projet d'Eugenio Polgovsky obtient l'aval des Nations Unies. En effet, le cinéaste, alors âgé de 16 ans, avait déjà gagné un concours de photographie organisé par l'institution, grâce à un cliché représentant la migration de gitans en Croacie.

    Travail n'est pas exploitation

    Si le réalisateur s'est penché sur plusieurs familles, c'est pour souligner la distinction qui existe selon lui entre deux types de travaux infantiles. En effet, celui-ci précise qu'"il y a des enfants qui sont tout simplement exploités par un membre de leur famille endetté. Mais il existe également des enfants dont l'activité s'inscrit dans une transmission culturelle. Il s'agit d'activités artisanales où les enfants ne subissent aucune pression physique ou émotionnelle".

    Polgovsky sous couverture

    Dans un premier temps, le réalisateur s'est rendu sans équipe dans les villages choisis. Armé d'une simple caméra et accompagné de sa femme qui s'occupait du son, il souhaitait ainsi se fondre dans le paysage et gagner la confiance des habitants. En effet, la plupart d'entre eux, n'ayant jamais vu de caméra de leur vie, se sont montrés très intrigués et ont donc mis un certain temps à agir naturellement devant elle. Dans ces conditions, on imagine la réaction qu'aurait provoqué l'arrivée d'une équipe au grand complet !

    Retour au pays

    Eugenio Polgovsky insiste sur le fait que c'est avant tout au Mexique que le message porté par son documentaire doit passer. Il a d'ailleurs déclaré qu'une fois le long-métrage diffusé, il retournerait dans les régions filmées afin de le montrer aux protagonistes. Pour la plupart d'entre eux, ce sera la première fois qu'ils assisteront à la projection d'un film.

    Des héritiers muets

    D'un point de vue purement formel, Los Herederos - Les Enfants héritiers se montre très différent d'un documentaire classique. En effet, jugeant que le comportement des enfants devant la caméra parlait de lui-même (ce qui n'est pas sans rapport avec son activité de photographe), le réalisateur a refusé de recourir à une voix off, ou même d'interviewer ses protagonistes. De plus, aucune musique n'habille les images, Eugenio Polgovsky souhaitant souligner la cruelle ironie qui veut que la seule musique parvenant aux oreilles de ces gens soit celle de leurs machines en marche.

    Un réalisateur "nature"

    L'importance que revêt la nature dans le documentaire n'est pas anodine. En effet, le réalisateur officie en tant que chef opérateur au sein du CCC (Civilian Conservation Corps), un corps américain de défense de l'environnement.

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