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    Breathless
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Breathless" et de son tournage !

    Aucune répétition d'acteurs

    L'auteur-réalisateur est à l'origine un jeune acteur coréen: "Je ne suis pas romancier ou musicien mais acteur, et je n'ai jamais joué au théâtre car les répétitions ne me conviennent pas du tout. C'est pour cela que dans mes films, il n'y a aucune répétition. Si je faisais répéter mes acteurs avant le tournage, je perdrais l'énergie essentielle, ce "moment" que la caméra doit capter. Je choisis un acteur ou une actrice en qui je peux avoir confiance, car une fois que le scénario est établi, je veux que mon influence sur eux soit minime. Par exemple, sur Breathless, à partir du moment où j'ai choisi Kkobbi Kim pour interpréter Yeon-hee, je souhaite que sa personnalité à elle disparaisse au profit de celle du personnage. Mais parallèlement, j'aime voler à mes acteurs des gestes et des sentiments personnels pour qu'ils imprègnent le film de leurs propres traces émotionnelles."

    A l'origine du film

    Le réalisateur évoque l'origine de son projet: Lorsque j'ai commencé à écrire mon scénario, je n'ai jamais pensé en faire un film. Je n'ai jamais rien planifié parce que je ne faisais pas partie de l'industrie du cinéma de mon pays. J'avais à ce moment-là un travail d'assistant à une station de télévision et c'était très ennyant. Du jour au lendemain, j'ai quitté cet emploi. J'ai marché dans la ville, à travers les campus universitaires... je me suis mis à regarder autour de moi et à écrire en utilisant quelques vieilles notes. J'ai tiré mon inspiration de ma propre histoire familiale et de mes expériences, j'ai trouvé beaucoup de haine et de colère en moi. Je n'arrivais pas à exprimer ces émotions en tant qu'acteur, ce que je retenais dans le jeu j'ai pu l'exprimer par l'écriture. J'ai fini par écrire ce scénario en 23 jours . Je n'avais qu'un calepin, un crayon et de la musique. "

    Sur la réalisation

    Le réalisateur explique ce qu'il a souhaité rendre à l'écran: "Je pouvais déjà tout visualiser au moment de l'écriture du scénario, je n'ai donc pas eu à établir de découpage. Cette proximité de caméra illustre ma démarche, mon envie de creuser profondément, jusqu'au bout, ce problème des familles coréennes, d'allers jusqu'au fond des choses. Pendant des années, on a eu trop tendance à se détourner de ces problèmes, alors j'ai décidé de soutenir mon regard et de le porter au plus près."

    L'expression d'une violence sous-tendue

    Sur la violence dans les films coréens: "Il me semble que la violence dans les films coréens à changé. Le rapport père/fils est un thème de plus en plus abordé. Le père est souvent assimilé aux origines de la violence, mais selon moi, les pères de ma génération ont souffert de cette trop grande responsabilité de chef de famille dans une société dictatoriale: les pères rendus impuissants deviennent eux-mêmes bourreaux dans leurs propres familles. Certains réalisateurs coréens cherchent à dissimuler la réalité de notre pays. C'est un aspect pourtant bien ancré de notre culture: ne jamais parler de la famille à l'extérieur, comme s'il y avait une honte, une peur de révéler un secret. Je crois que si l'on veut résoudre un problème profond il faut au contraire davantage se dévoiler."

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