Ode à la folie, poétique et sombre, métaphorique et gothique, ce petit bijou à la photo soignée s'enfonce dans le mythe Faustien pour mieux s'en échapper. Décidément, l'histoire de l'homme qui a vendu son âme au diable réussit au genre cinématographique. Mon film préféré de tous les temps reste encore le sublime "Phantom of the paradise" de Brian de Palma, que j'ai bien dû voir une bonne vingtaine de fois. En VO bien sûr.
Ici, l'atmosphère démoniaque anxiogène est à l'intérieur de l'esprit perturbé de ce jeune garçon marqué à la naissance d'une tâche de vin en forme de cœur. Lyrique, barré aussi, mais avant tout maitrisé. Je me précipite dés ce soir sur son "enfant miroir" qui semble dans la bande-annonce tout aussi fascinant. Quel plaisir de découvrir des réalisateurs hors- norme...