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    Polytechnique
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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Une master class de mise en scène! Chaque silence, chaque geste, chaque acte fait sens, révélant davantage sur la psychologie ou le caractère des personnages que des mots - quoi que le récit ait l'intelligence de donner la parole au tueur, non pour excuser, mais pour essayer de comprendre. Certes, le tempo est assez lent et l'émotion n'affleure qu'à la fin mais la densité intellectuelle de la réalisation nous happe. Un très délicat hommage.
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Intense, éprouvant, et juste dans son approche avec le calvaire qu’on subit les personnes victimes de cette attentat, Monsieur Villeneuve a maitrisé son sujet, je l’attendais pas sur une œuvre aussi personnelle et je suis agréablement surpris car c’était très bon.
    cinéman
    cinéman

    40 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Film mettant en scène un atroce fait divers : en 1989 l'anti-féministe Marc Lépine tue 14 personnes dont 10 femmes au Canada, à l'école polytechnique de Monréal. Entre "spectacle" sanguinaire et un aspect davantage psychologique, voire artistique (noir et blanc), le réalisateur Denis Villeneuve semble hésiter. Cet entre-deux peut sembler hypocrite dans une sorte de complaisance à montrer le sang tout en revendiquant un message moralisateur et une empathie pour les victimes. Du coup, pour 1h13, on a certaines disgressions et longueurs inutiles côté victimes, notamment un flash back qui tente de nous sensibiliser sur la vie d'un étudiant avant l'attaque, mais qui comporte en soi peu d'intérêt. Du reste, on a peu d'indications ou de dialogues, alors qu'on on aurait voulu en savoir plus sur la vie de Marc Lépine avant son passage à l'acte (d'autant que c'est inspiré d'une histoire vraie). Néanmoins, l'idée de croiser les points de vue (avec des flash backs), et peut-être empruntée à Elephant, est assez bien utilisée, et les scènes d'action parviennent à maintenir une tension assez efficace.
    Arishem
    Arishem

    1 abonné 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2024
    Optant pour le noir et blanc afin de filtrer quelque peu la violence, le réalisateur nous met dans la peau du tueur de façon originale et stylée. Le film a tendance à partir un peu dans toutes les directions, ce qui ne lui rend pas forcément service mais j'ai quand même pris plaisir à regarder.
    Alolfer
    Alolfer

    126 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Un grand film de Denis Villeneuve ! Sûrement le plus personnel de sa filmographie tant il retrace un événement tragique...

    À ma manière de Elephan de Gus Van Sant, on va suivre différents points de vue avant/après l'irréparable.

    La mise en scène de Denis Villeneuve est absolument mémorable tant qu'elle est touchante...

    Un beau film malgré sa courte durée et un léger manque de rythme
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2023
    Denis Villeneuve vole tout à Gus Van Sant et le fait moins bien.

    Même sujet, même approche mais la mise en scène ne raconte pas ce qu’elle devrait raconter. Un paquet de plans inutiles. C’est ni très captivant, ni très émouvant, alors que ça devrait.

    Pourtant le sujet est fort. Villeneuve a quelque chose à dire dessus, et c’est toujours d’actualité.

    Photographie très réussie.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2021
    10 ans avant la tuerie de Columbine aux USA, un individu pénétrait armé dans l’Ecole Polytechnique de Montréal, pour y cibler des femmes. Une tuerie de masse qui a beaucoup marqué le Canada, à tel point que l’on sent encore le sujet très sensible, lorsque Denis Villeneuve le traite 20 ans plus tard dans son film. « Polytechnique » évoque ce massacre avec sobriété, s’attachant à suivre la journée du tueur, et celle de deux personnages fictifs. Le réalisateur s’est semble-t-il beaucoup documenté sur les événements, mais a préféré ne pas mettre en scène de victimes réelles par respect pour les familles. L’approche est ainsi différente de « Elephant » de Gus Van Sant, d’autant que l’on est somme tout assez loin du style documentaire. En effet, le noir et blanc peut être perçu comme un procédé visuel avec un aspect « historique », mais il permet ici de marquer la distance avec l’événement, notamment en atténuant considérablement l’impact visuel du sang. Cela n’enlève rien à la puissance des scènes de fusillades, qui jouent sur un montage sonore percutant (le bruit de la carabine du tueur détonne complètement dans le brouhaha universitaire), et un mélange de temporalités et de points de vue. On notera aussi plusieurs effets de style (qui parfois semblent toutefois un peu surfaits) tels que des plans à l’envers, évoquant les repères bouleversés des protagonistes. Le scénario en profite pour aborder les questions de la discrimination sexuelle et de la féminité, qui étaient visiblement au cœur des motivations du tueur. Plusieurs réflexions pertinentes sont ainsi amenées, et complètent ce drame poignant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Polytechnique (2009) est le troisième long-métrage de Denis Villeneuve. Avec ce drame, le cinéaste québécois retrace le massacre sanglant perpétré au sein de l’École polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989, en se basant sur les témoignages des survivants du drame, ainsi que de l’équipe enseignante et des secours.

    Cette tuerie de masse a été perpétrée par Marc Lépine, alors étudiant à l’École polytechnique (il avait 25ans). Ce misogyne instable et aux motivations antiféministes, avait pour but de tuer le plus de femmes possibles. Pendant les 20 longues minutes interminables que durera son assaut, il tuera 14 femmes et en blessera 13 autres (9 femmes & 4 hommes), avant de lâchement retourner l’arme contre lui.

    Denis Villeneuve avait 22ans au moment des faits, sans doute est-ce la raison pour laquelle il se sentait légitime de raconter cette histoire et de rendre ainsi hommage aux victimes 20ans après. Avec ce film, il prenait des risques et jouait avec le feu, tant ce massacre reste encore aujourd’hui un sujet tabou et auquel personne ne souhaite raviver les braises de ce « premier féminicide contemporain de masse revendiqué » (dixit Mélissa Blais, sociologue & historienne québécoise).

    Une œuvre âpre à travers laquelle le réalisateur nous invite à la revivre de l’intérieur, en choisissant le noir & blanc, comme pour mieux y laisser une certaine distance entre la tragédie et les spectateurs. Une immersion glaçante et dont les dialogues se font rare. La mise en scène quant à elle utilise quelques figures de style (l’absence de chronologie et des plans aériens inversés) qui n’apportent pas réellement matière au film.

    Il en résulte un film nécessaire, comme un devoir de mémoire envers les victimes. Très loin d’une mise en scène tape à l’œil telle que l’on avait pu l’avoir dans Elephant (2003) de Gus Van Sant.

    (critique rédigée en 2021)

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Melody M
    Melody M

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Avant ce film, je n'avais vu que Sicario de Denis Villeneuve. Et là, c'est une claque. Un très bel hommage aux victimes et à leurs familles. Une réalisation parfaite avec des mouvements de caméra assez inhabituels et qui donnent au récit un réalisme brutal. Le massacre est vécu du point de vue du tueur et des deux personnages principaux, ce qui évite des longueurs. La tension est efficace et le film, sans tomber dans l'ultra-violence, nous montre des séquences sanglantes et chocs de meurtres qui ne nous laissent pas indifférents. Et la fin, surprenante, donne une note d'espoir plutôt que de sombrer dans la dépression, ce qui est encore un point positif. En conclusion, un film brut, réaliste et violent, très réussi, et qui ne nous laisse pas indifférents.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    La neige recouvre Montréal en ce mois de décembre. Les examens approche dans les grandes écoles supérieurs. Celle de Polytechnique, sera marqué par horrible drame qui va lui être indélébile.

    Sorti en 2009, Denis Villeneuve retrace avec Polytechnique la tuerie de L'Ecole polytechnique de Montréal, à travers le prisme de deux étudiants, Valérie ( Karine Vanasse ) et Jean-François ( Sébastien Huberdeau ).

    Le cinéaste Canadien n'est plus à présenté aujourd'hui, s'étant vraiment fais un nom parmi les meilleurs réalisateurs nord-américains. Polytechnique s'avoue véritablement comme fondateur, en prenant un parti pris qui va l'inspirer pour ses prochaines œuvres : l'humain, ses rapports et sa complexité, en plein cœur du chaos.
    C'est comme cela qui l'aborde cette histoire tragique, à travers se qu'on pourrait qualifier de trois partis : l'avant, le pendant et l’après tuerie. Et c'est dans cela que le film se démarque d'une autre œuvres traitant du même propos : Elephant de Gus Van Sant.

    La premières partie se distingue par son traitement de l’ébullition au sein de cette université. La période des examens approche, énormément d'étudiants sont présent sur place, les entretiens pour des stages s’enchaînent ... et de là s'extrais à la caméra ce sentiment de stress ambiant qui touche les personnages. Mais l'énervement et le dégoût d'une facette réaliste de la société entre vite en scène. Le personnage de Valérie, participant à un entretien d'embauche pour un stage dans le but de devenir ingénieurs dans l’aéronautique, se voit subir des réflexions sexistes de la part du recruteur. La surprise de celui-ci face à la volonté d'une femme voulant travailler dans ce milieu; des questions privé concernant sa volonté d'avoir un enfant et son aptitude à être tous le temps présente ... Valérie se voit dans l'obligation de mentir concernant ses projets maternels pour obtenir le poste, et une rage intérieur voit le jour face à ce mécanisme sexiste généralisé dans le monde professionnel.
    Loin de cette ''agitation'' étudiante, il y'a le personnage de Marc Lépine ( Maxim Gaudette ), ou le tueur. Son monologue de début sur son dégoût des femmes, et de son acte qu'il qualifie de purement politique nous amènent à cerner les motivations du personnage. On suit ses errances dans le campus et chez-soi. Mais aussi ses questionnements dans la voiture, amplifié par les gros plans de Denis Villeneuve.
    L’addition de tous ces sentiments avec la connaissance de la tuerie à venir dégage une certaine tension dans le long-métrage. Le temps est comme figer lorsque Jean-François tombe face à Guernica de Picasso. Les cris et la peur qui se dégage de cette toile, ne peuvent qu'annoncer la tempête à venir.

    Le tueur, fusil à la main, est en face d'une porte de classe. En arrière fond, une pub représentant le pont de Montréal. Marc Lépine n'a plus qu'a le traversé pour arriver vers un acte irréversible. Le cours qui y est donné porte sur la transformation d'un système lorsque la pression extérieur est beaucoup trop forte. Une référence assez facile je vous l'accorde.
    De là l'horreur et l'irréparable se produit. On le comprend , les femmes sont les principales prisent pour compte par la folie meurtrière de Marc Lépine. Les errances des personnages continuent, surtout celles de Jean-François et du tueur. Mais là, il n'y a plus personnes, si ce n'est des blessés et des corps sans vies. Les exécutions sommaires continuent, dans ce triste noir et blanc.

    Mais Polytechnique continuent son récit avec l’après tuerie et le post-traumatisme des personnages. Que cela soit quelques minutes, ou des années après. Jean-François rentre de l'université avec le bus, du sang dans les mains. Il retrouve sa mère, on imagine des mois ou des années plus tard. Il retourne comme en enfance, coupe du bois et profite de se contact maternel rassurant, avant de repartir. L'horrible choc revient, il s’arrête prés d'un arbre à la vue panoramique magnifique, et se suicide.
    Quant à Valérie, elle se réveille en pleine nuit des suites d'un cauchemar. Le choc est toujours là, mais l'amour et ses perspectives d'avenir réussies dans l’ingénieure, lui ont permis de continuer à vivre malgré les difficultés.

    La mise en scène de Denis Villeneuve très appréciés pour son calme et son esthétisme, ne peut rester éternellement posé face au chaos ambiant. Il propose aussi à travers Polytechnique des plans assez originaux, comme celui de fin qui nous fais bien comprendre que le monde continue d'avancer, mais à l'envers. Le sexisme ambiant et la non-prise en charge des personnes en détresse psychologique, ne peut pas nous emmener vers un monde meilleur.

    A travers deux personnages qui ne se connaissent pratiquement pas, si ce n'est quelques paroles échangées concernant la simple photocopie d'une feuille, Denis Villeneuve reconstitue la tuerie de l'Ecole polytechnique de Montréal. Malgré quelques signes symboliques peut-être trop appuyés, Polytechnique se démarque par son étude ne va pas se porter particulièrement sur l'ensemble d'une école et d'une ville meurtrie, mais sur ces deux personnages. Leurs vies avant, pendant et après les balles tirés. Ici il n'y a que peu de paroles, que des visages a jamais traumatisés.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Je remonte toujours dans la chronologie de Villeneuve. Un choix discutable mais révélateur notamment quant aux liens qu’entretient le réalisateur avec Maxim Gaudette, déjà maître de l’interprétation noire avant Incendies dans Polytechnique, où il interprète le tueur dans l’histoire vraie du massacre montréalais de 1989.

    Tourné en noir et blanc pour ne pas avoir à montrer de rouge, le film trouve tout seul sa métaphore, la mort qui rampe sous l’épaisse neige canadienne. La photographie rend, comme toujours chez lui, hommage aux expressions comme aux objets, peut-être même plus que dans ses productions subséquentes parce qu’elle se concentre ici sur le huis-clos et l’astuce. Vous savez, celle qui consiste à passer par une porte qui n’existe pas, et qu’on voit bien fermée quand la caméra se retourne.

    Ce genre de trucages bénin établit une complicité monstrueuse entre nous et l’équipe, et par conséquent un lien fort entre le spectateur et le drame. Sous la coupe du criminel sombre de Maxim Gaudette, un héros blanc se lève sans faste en la personne de Sébastien Huberdeau ; deux hommes qui se font némésis et walkyries sur le champ de bataille doublement inégal d’un attentat fomenté par antiféminisme, nous mettant grotesquement devant le ridicule des coups de feu hollywoodiens salvés par des pros, quand la poigne tremblante et amateure de Gaudette est si glacement précise. Quand je parle de grotesque, ce n’est pas péjoratif : c’est d’un réalisme froid (ça m’arrange parce que la notion est réchauffée) et c’est ce qui est parlant.

    Dommage, parfois le contemporain d’Inception fait un peu passer ses amusements caméristiques pour du remplissage dans une œuvre courte (77 minutes) où il n’y a finalement pas grand chose. Le vide est criant dans les connexions que le scénario tente d’établir non-linéairement avec l’extérieur de sa trame claustrophile. On dirait qu’il manque de la matière, ce qui rend difficile d’imprimer le film dans nos mémoires, pourtant Villeneuve rend hommage à celle des victimes sans donner l’impression de se forcer ; le déroulé est agréable, juste peu dense.

    https://septiemeartetdemi.com/
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2018
    Ce film court (1h15) revient sur la terrible tuerie de l'école Polytechnique de Montréal en 1989 au cours de laquelle un jeune homme "antiféministe" exécuta de sang-froid 14 femmes choisies au hasard. Efficace et percutant, ce long-métrage politique tourné en noir et blanc bénéficie d'une mise en scène solide signée Denis Villeneuve. Il est un témoignage précieux et intéressant sur le Québec de la fin des années 90.
    Ungeduld
    Ungeduld

    15 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Ce film est tout simplement emmerdant. Vous n'y apprendrez rien sur ce tueur, ce cinéaste qui se la joue cinéma d'auteur va simplement vous balader d'une scène insignifiante à l'autre, jusqu'au final filmé platement, si vous avez pu demeurer éveillé jusque là.

    Denis Villeneuve est un cinéaste largement surévalué.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    En choisissant le noir et blanc pour ne pas voir la couleur du sang, Villeneuve apporte un côté documentaire à POLYTECHNIQUE, démarche respectueuse, à l’opposée des surenchères habituelles qu’un tel sujet peut faire craindre. Hommage à la mémoire des victimes, toutes féminines, le film présente les femmes et leur rabaissement dans la société actuelle (Valérie marchant mal su des talons aiguilles, son entretien, etc.). Le film suit un des étudiants, mais un flashback montre une visite à sa mère plutôt anecdotique et hors sujet. Comme l’origine des motivations du tueur n’est jamais abordée, donc la responsabilité collective du massacre même pas effleurée, le discours sur l’entropie suivi de l’apparition du tueur le ramène donc à une abstraction.
    Comme dans la plupart de ses films, Villeneuve questionne sur le mal inhérent à la nature humaine, avec la violence comme force tangible. Ce mal qu’a rencontré Valérie et qui la marque profondément et pour toujours, comme, sans doute, tous les autres survivants. Le travelling final, au cadrage inversé continue cette quête, sans qu’une réponse y soit apportée.
    Sildenafil
    Sildenafil

    76 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Là où les scènes avec le tueur - Maxim Gaudette - sont excellentes (le malaise de l'avant passage à l'acte est viscéral), le reste des séquences concernant les autres personnages est un cran en dessous. Résultat à l'image du noir et blanc : contrasté.
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