On assiste ici à un documentaire qui ne fait pas comme les derniers que nous avions l’habitude de nous présenter, à savoir une déclaration d’amour à la mère nature, ici, on parle d’un sujet grave (ce qui ne veut pas dire que le réchauffement climatique ne le soit pas) sur l’extermination d’une espèce qui fait des ravages chaque année. Tout d’abord, bien que l’on soit gaver au bout d’un moment des tics de mise en scène qui sont présents assez souvent (ralentis sur les dauphins dans les vagues, musique utilisé parfois un peu trop souvent…) le réalisateur Louie Psihoyos fait donc une réalisation assez simple, ayant compris que cela ne valait pas le coup de sortir trop de moyen, rendant son message moins crédible, tandis qu’ici, bien qu’il utilise des caméras derniers cris (thermiques, cachées…) la démarche et l’utilisation de celles-ci de façon ingénue s’effacent derrière le sujet, de plus tout au long du sujet, ils jonglent intelligemment entre les différents types de genres, passant du simple documentaire au film d’espion, se permettant même un hommage (certes minime mais assumée) à Ocean’s Eleven. Le film en terme de réalisation a beau être assez sobre et simpliste, la réflexion cinématographique est bien présente, notamment lorsque qu’ils mettent en place un plan pour essayer de capturer des plans de la zone interdite. Le commando fait alors appel à un pro maquettiste du 7eme art qui a bossé sur Bruce tout puissant, pour camoufler des caméras dans de faux rochers fabriqués pour l’occasion, élément qui tient aussi le public en haleine, qui se demande si l’équipe va arriver à soutirer des images, ils gardent ainsi l’intérêt du public qui est habitué à être passif devant ce type de documentaire, prouvant ainsi qu’il n’est pas indispensable de rendre la réalité plus belle que ce qu’il n’y parait. Mais le problème est que le réalisateur qui a monté cette troupe de choc pour documenter de façon crédible ce bain de sang..critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr