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Ykarpathakis157
4 480 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 17 mars 2021
Je classerais ce film d'un ennui stupéfiant parmi les plus ennuyeux que j'ai jamais vus. Il part d'une histoire intrigante mais fantaisiste. Un acteur qui a du mal à jouer le rôle de l'Oncle Vania a recours à une mystérieuse entreprise pour lui enlever son âme mais il se déroule d'une manière si incohérente et si peu motivée que le public n'est jamais en mesure d'établir un lien émotionnel réel avec ce qu'il fait ou pourquoi il le fait. Et alors que le film se présente comme une comédie il est aussi animé qu'une marche funèbre et ne parvient jamais à inventer une seule séquence capable de susciter le plus faible des sourires. Les acteurs ne sont pas convaincants Paul Giamatti jouant le rôle d'un rabat-joie spirituellement mort qui ne parvient pas à suscite d'intérêt même après avoir été mêlé à la mafia russe lorsque la situation commence à se dégrader. David Strathairn drainant le peu d'énergie générée par le scénario sans vie dans une performance d'une insipidité monumentale. Cette histoire est exécutée avec une telle fadeur que spectateur commence à vouloir tout arrêter avant que le film n'atteigne sa conclusion aride et inutile...
Un autre exemple du syndrôme de la trop bonne idée : les vingt premières minutes nous en détaillent la teneur et on a franchement envie d'en savoir plus. Dans l'histoire, l'âme est quelque chose que la science maîtrise comme n'importe quel (autre) organe, sans toutefois le comprendre. Cela réduit l'incrédulité en surplus du spectateur à un minimum, c'est donc une bonne chose ; l'âme entre dans la "peau" de son "personnage" avec naturel. Et puis la présence du syndrôme se révèle : derrière l'idée, aucune dimension poétique ou rêveuse telle qu'un sujet comme l'âme le méritait. Rien à quoi accrocher notre curiosité. Juste un scénario beaucoup trop matérialiste pour son thème, où interviennent impertinemment un réseau de traficants même pas bien esquissé, et des relations platoniques là où devrait frapper l'émotion (par exemple au sein du couple). A force de rire de l'aspect en pois chiche de l'âme - quelle idée déjà d'en faire ce répugnant solide ? -, on a l'impression que ce sont effectivement des pois chiches. A éviter à moins de n'être (vraiment pas) exigeant.
L'idée du scénario est excellente et Paul Giamatti est parfait pour le rôle en revanche il manque un travail de fond. Le changement de personnalités des personnages n'est pas assez flagrant, d'abord pour le coté divertissant on aurait pu imaginé quelques scènes croustillantes et puis aussi donner un peu plus de profondeur.
Un sujet fascinant que l'étude de l'âme qui aurait au moins mérité qu'on le définisse clairement avant de commencer d'envisager d'en faire un film, un film qui ne sait pas sur quel pied danser, celui de la comédie ou celui du drame ?
On suppose donc que -selon le film du moins- l'âme n'est donc qu'un morceau de personnalité qu'on peut enlever et remettre plus ou moins facilement -la technologie est là pour ça- et avec un minimum d'introspection et de perturbations : le tarif syndical en gros ! à moins que ce ne soit le tarif sécu, ce qui ne donne pas lourd non plus.
Certes, on voit tout de même quelque désagrément éventuel : où est passée mon âme, s'interroge Paul Giamatti, alors qu'il semble très bien se porter ou en tout cas pas pire qu'avant...! Allons, allons, Paul, âme ou pas, tout ça, c'est psychosomatique... et qu'importe si vous avez échangé votre âme avec une autre. D'ailleurs, où est passé le diable au fait ? il est reparti si vite qu'on ne l'a pas vu, écoeuré par ce trafic d'âmes sans foi ni loi !
Un sujet vaste qui aurait donc mérité un bien meilleur traitement et un autre angle d'attaque, plus rigoureux. Ce qu'Ames en stock fait tant bien que mal et vice-versa, c'est se noyer dans un verre à moitié vide et compter les bulles.
Âmes en Stock présente un concept non dénué d'intérêt, mais qui accouche d'un film lent, étrange et finalement ennuyeux. Il faut des efforts soutenus pour s'intéresser à la quête de Paul Giamatti, qui se sent mal avec son âme, sans son âme ou avec une âme d'emprunt. L'ambiance se veut un brin mélancolique, et peut-être moralisatrice ? Est-ce une parabole sur le trafic d'organe ? Une ode triste aux talents gâchés des gens du tiers-monde, qui n'ont pas la chance de s'épanouir ? En tout cas, le seul incident notable du film ne nous transporte pas dans un suspense haletant. L'envie de dormir guette. Dommage.
Un numéro d'acteur burlesque pour une fantastique fable futuriste aux frontières du réel! Un peu comme si Woody Allen habitait Paul Giamatti ce dernier parle sans arrêt sur l'importance de son âme comme pour se guérir de ses névroses! Et Giamatti est littéralement renversant dans son propre rôle parlant de ses propres névroses! Une mise en scène classique met pas inintéressante qui ne donne cependant pas assez de rythme au film ce qui provoque un léger ennui malgré un scénario exceptionnel!
Paul Giamatti nous démontre encore une fois l'étendue de son talent, en jouant à merveille Paul Giamatti. Parfois sans âme, parfois avec, soit la sienne, soit une autre, quel génie.
Paul Giamatti nous offre encore une très belle prestation, un scénario audacieux et innovant. Une réflexion sur l'âme et qu'est ce qui nous différencie.
Bon film, peu original et bien joué même si on peut parfois regretter certains blancs un peu long mais l'acteur est excellent. Un film à voir sans problème.
C'est original, mais d'une froideur dépressive totale. Aucune fantaisie ne vient éclairer ce qui s'annonçait - au regard du pitch - comme une comédie fantastique qui pouvait s'intégrer dans la lignée de "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Je n'ai pas trouvé cela intéressant, peut-être parce que j'attendais un film amusant proche des meilleurs Woody Allen.
Partant d'un postulat des plus passionnants, « Ames en stock » déçoit pourtant dans les grandes largeurs et n'apparaît jamais à la hauteur de ses ambitions. Mis en scène maladroitement et infiniment moins grinçant et riche que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, on finit même par s'ennuyer sec devant un spectacle ni vraiment drôle, ni vraiment inquiétant, très loin en tout cas de provoquer le trouble qu'aurait dû soulever un tel sujet. Mais alors pourquoi tout de même deux étoiles me demanderez-vous? Eh bien parce que malgré tout (et que j'ai beaucoup tergiversé avant d'accorder cette seconde étoile bien généreuse), il faut reconnaître que l'univers créé par Sophie Barthes n'est au fond pas déplaisant et plutôt original, manquant certes un peu de moyen mais pas d'un certain charme, grâce notamment à des couleurs froides plutôt bien rendues. De plus, il est tout de même agréable de se laisser surprendre par un récit quelque peu imprévisible et nous amenant là où il était difficile de s'y attendre, et ce même si ce dernier est donc loin d'être totalement convaincant... Ajoutez à cela la présence du toujours excellent Paul Giamatti ainsi qu'une mise en abime amusante, et la pilule passera un peu mieux. Toutefois ne croyez pas pour autant que ces « Ames en stock » vaillent véritablement le détour, car au final c'est bel et bien la déception qui prime. Dommage.
Âmes en stock est un film peu convainquant par son manque d'ambition et surtout par le manque d'inventivité de son auteur qui se contente de suivre bien gentiment une route ultra balisé.Le film aurait vraiment eu besoin d'une âme afin d'avoir une réelle identité ce qu'il n'a pas.