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jo4
32 abonnés
347 critiques
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2,5
Publiée le 11 mai 2010
Un film original au multi sens révélateurs, mais la trame scénaristique un peu molle fait défaut à ses bonnes idées. Paul Giamatti dans son propre rôle excelle et offre une interprétation irrésistible de son personnage. Au final Ames en stock possède de nombreux éléments pour être un ovni réussi mais il en résulte qu’un bon divertissement.l
Un film au scenario qui sort un peu de l'ordinaire c'est notable. Un film parfaitement joué au premier degré alors que 75% est à prendre au second degré c'est remarquable. Un film américain avec un peu d'âme slave c'est exceptionnel. Tout ça fait que ce film est pour moi un régal avec une mention spéciale aux dialogues entre Paul Giamatti et David Strathairn qui sont de purs bijoux. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'avais vu de film avec un humour aussi fin. Ca fait du bien. Et chapeau bas à Paul Giamatti pour cette distance sur lui-même. Belle performance également de Dina Korzun à la fois forte et fragile comme sont censées l'être les femmes russes.
Film bourré de surprises. Surement la plus belle comédie dramatique qu'il m'ait été donné de voir ces dernières années. Un scénario vraiment original servi par Paul Giamatti, avec ses multi-rôles. Une réalisation décalé, drôle et grave, légère et profonde.
Ce film de Sophie Barthes est original et plutôt captivant. Le long métrage est centré sur un sujet bien précis, l’âme humaine. Le thème a été bien abordé par la réalisatrice, le sujet traité est intéressant et le film reste réaliste même si ça reste du fantastique. La mise en scène fait ressortir le côté froid du film et ça fonctionne plutôt bien. Le scénario a également été bien ficelé même si le rythme du film aurait mérité d’être un peu plus boosté, c’est dommage. Du côté de la distribution, c’est un sans faute et surtout pour Paul Giamatti. Il est irréprochable dans son rôle et réussi une belle performance. Sa prestation est intéressante et même si le rôle est particulier (vous pourrez le constater vous-même) il sait garder une justesse remarquable.
C’est donc un film intéressant même s’il n’a rien d’exceptionnel. Paul Giamatti vaut le détour.
Film entre fantastique et philosophie. Un joli portrait du comédien Paul Giamatti et la difficulté à interpréter des rôles divers dans lesquels il doit se glisser. Plein de poésie sur cette histoire d'âme parfois trop lourde à accepter.
Belle réussite, à diffusion malheureusement confidencielle. Paul Giamatti interprète remarquablement son propre personnage, changeant de jeu selon ses états d'âme. On est entre le conte fantastique et la fable philosophique. L'humour rappelle souvent Woody Allen. Surréaliste et poétique, un film et une réalisatrice à découvrir. Un petit bijou. Courez le voir pendant qu'il est à l'affiche !
Petit film bien simpathique qui fait sourir par ses situations impossibles et répliques ingénues mais absurdes. Paul Giamatti dans son propre rôle joue parfaitement les divers âmes qu'il incarne. En revanche la fin de l'histoire arrive très rapidement et j'ai pas tout à fait compris le dénouement abrupte. Mais c'est un bon petit film dans l'ensemble qui est agréable à regarder.
idée qui aurait pu être marrante et originale, mais la metteuse en scène n'a rien à dire et elle a beau entrecroiser les fils de l'intrigue pour éveiller notre curiosité, le résultat est d'un ennui...existensiel!
Le fait qu'un corps puisse changer d'àme est génial,l'acteur est parfait dans son rôle,la mûle Dina Korzun est superbe,une psychanalyse réussie et à voir.
Un vrai film original, autant dans le fond que dans la forme. A l'instar de "Dans la peau de John Malkovitch" Paul Giamatti joue son propre rôle. Pour se reposer l'acteur décide de stocker son âme afin de se reposer ! Le problème ça va donc être de la récupérer... Une idée excellente qui voit Paul Giamatti passer par tous les stades des émotions. Les dialogues sont parfaits notamment dans les scènes de crises où le jeu des acteurs a toute son importance. L'humour est cynique, voir noir mais non dénué de philosophie. Film culte en devenir.
Film impossible à classer, ce "Cold Souls" (platement traduit "Âmes en stock") est une belle réussite pour la Française établie aux E-U Sophie Barthès qui signe ici son premier long métrage. Paul Giamatti , à l'impressionnante filmographie (surtout dans des seconds rôles, avant la consécration de "Sideways" en 2004) joue son propre personnage. Saisi par le doute alors qu'il répète "Oncle Vania" il décide de confier son âme qu'il estime gêner sa maîtrise de la pièce à une intrigante société de "stockage" spécialisée, vantée dans le "NewYorker". Les 5 % d'âme qu'il garde pour conserver la vie étant très vite à l'usage insuffisants, il demande à ce qu'on lui implante une autre âme, et puisqu'il joue Tchékhov, il se décide pour celle d'un "poète" russe. Le trafic d'âmes est intense entre la Russie et les E-U, assuré par des "mules" qui font entrer clandestinement ces âmes achetées à vil prix aux artistes pétersbourgeois. Le mafieux au centre du trafic côté russe s'avisant un jour d'inverser les choses pour offrir à son épouse héroïne de soap opera un supplément d'âme (et de talent) charge Nina, une des pourvoyeuses, de lui trouver l'âme d'Al Pacino (ou son équivalent). Nina ne trouve que celle de Giamatti, la vole dans son container et l'apporte pour transfert en Russie. L'acteur, qui ne s'habitue pas à son âme d'emprunt (cauchemars récurrents), réclame son âme d'origine, et se précipite à sa recherche quand il apprend qu'elle est partie pour Saint-Pétersbourg. Va-t-il la récupérer, et à quel prix ? Courez voir le film, si vous voulez le savoir ! On est à la fois dans le récit fantastique (mais aucune place pour les effets spéciaux) la fable philosophique et même mystique, et avec beaucoup de Woody Allen pour l'humour et l'ambiance newyorkaise, des scènes de théâtre aux cafés où les intellectuels échangent idées et névroses, en passant par l'intimité houleuse du couple (Emily Watson est la conjointe de fiction de Giamatti). Surréaliste et poétique, à découvrir.
Ainsi donc notre âme ressemblerait-elle à un pois chiche ? L'argument du premier long-métrage de Sophie Barthes est pour le moins original -qui n'a pas rêvé un jour de troquer son âme pour une autre, voire de s'en délester définitivement- et laissait espérer le meilleur d'une réalisatrice, française d'origine, nourrie au cinéma de Woody Allen et de Luis Bunuel, période surréaliste. Moyennant quoi, Âmes en stock, pur produit de l'institut Sundance, fait irrésistiblement penser aux films de Jonze, Gondry ou Kaufman, la folie en moins. C'est en effet assez surprenant que Sophie Barthes ait pu tirer un film aussi terne, en dépit de quelques scènes vraiment jouissives, d'un scénario qu'elle pouvait amener, au choix, vers la comédie absurde, le drame psychologique ou pourquoi pas le fantastique humaniste. A vrai dire, Âmes en stock est en peu tout cela à la fois, mais sans étincelle, comme dans un no âme's land cinématographique, trop froid et existentiel. Et qu'en aurait-il été si le personnage principal n'avait pas été joué par le génial Paul Giamatti, dans son propre rôle ? Sa prestation à elle seule vaut le déplacement (il faut le voir interpréter Oncle Vania de Tchekhov, à un moment où il vit sans âme) et laisse finalement le spectateur sur un sentiment mitigé, pas si désagréable, au fond.