Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
selenie
6 181 abonnés
6 168 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 7 mai 2010
Un vrai film original, autant dans le fond que dans la forme. A l'instar de "Dans la peau de John Malkovitch" Paul Giamatti joue son propre rôle. Pour se reposer l'acteur décide de stocker son âme afin de se reposer ! Le problème ça va donc être de la récupérer... Une idée excellente qui voit Paul Giamatti passer par tous les stades des émotions. Les dialogues sont parfaits notamment dans les scènes de crises où le jeu des acteurs a toute son importance. L'humour est cynique, voir noir mais non dénué de philosophie. Film culte en devenir.
Un film au scenario qui sort un peu de l'ordinaire c'est notable. Un film parfaitement joué au premier degré alors que 75% est à prendre au second degré c'est remarquable. Un film américain avec un peu d'âme slave c'est exceptionnel. Tout ça fait que ce film est pour moi un régal avec une mention spéciale aux dialogues entre Paul Giamatti et David Strathairn qui sont de purs bijoux. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'avais vu de film avec un humour aussi fin. Ca fait du bien. Et chapeau bas à Paul Giamatti pour cette distance sur lui-même. Belle performance également de Dina Korzun à la fois forte et fragile comme sont censées l'être les femmes russes.
Un numéro d'acteur burlesque pour une fantastique fable futuriste aux frontières du réel! Un peu comme si Woody Allen habitait Paul Giamatti ce dernier parle sans arrêt sur l'importance de son âme comme pour se guérir de ses névroses! Et Giamatti est littéralement renversant dans son propre rôle parlant de ses propres névroses! Une mise en scène classique met pas inintéressante qui ne donne cependant pas assez de rythme au film ce qui provoque un léger ennui malgré un scénario exceptionnel!
Avec une délicatesse remarquable, ce film nous emmène au porte de la réflexion. Vivre sans âme, ou avec celle d'un autre, est-ce possible? Là n'est pas vraiment la question que pose ce film. Mais il nous interroge plutôt sur qui nous sommes, et comment nous nous voyons.
Porté par des acteurs remarquables et un humour subtile et décalé, ce film nous plonge dans un voyage au coeur de nous même. A voir.
Film impossible à classer, ce "Cold Souls" (platement traduit "Âmes en stock") est une belle réussite pour la Française établie aux E-U Sophie Barthès qui signe ici son premier long métrage. Paul Giamatti , à l'impressionnante filmographie (surtout dans des seconds rôles, avant la consécration de "Sideways" en 2004) joue son propre personnage. Saisi par le doute alors qu'il répète "Oncle Vania" il décide de confier son âme qu'il estime gêner sa maîtrise de la pièce à une intrigante société de "stockage" spécialisée, vantée dans le "NewYorker". Les 5 % d'âme qu'il garde pour conserver la vie étant très vite à l'usage insuffisants, il demande à ce qu'on lui implante une autre âme, et puisqu'il joue Tchékhov, il se décide pour celle d'un "poète" russe. Le trafic d'âmes est intense entre la Russie et les E-U, assuré par des "mules" qui font entrer clandestinement ces âmes achetées à vil prix aux artistes pétersbourgeois. Le mafieux au centre du trafic côté russe s'avisant un jour d'inverser les choses pour offrir à son épouse héroïne de soap opera un supplément d'âme (et de talent) charge Nina, une des pourvoyeuses, de lui trouver l'âme d'Al Pacino (ou son équivalent). Nina ne trouve que celle de Giamatti, la vole dans son container et l'apporte pour transfert en Russie. L'acteur, qui ne s'habitue pas à son âme d'emprunt (cauchemars récurrents), réclame son âme d'origine, et se précipite à sa recherche quand il apprend qu'elle est partie pour Saint-Pétersbourg. Va-t-il la récupérer, et à quel prix ? Courez voir le film, si vous voulez le savoir ! On est à la fois dans le récit fantastique (mais aucune place pour les effets spéciaux) la fable philosophique et même mystique, et avec beaucoup de Woody Allen pour l'humour et l'ambiance newyorkaise, des scènes de théâtre aux cafés où les intellectuels échangent idées et névroses, en passant par l'intimité houleuse du couple (Emily Watson est la conjointe de fiction de Giamatti). Surréaliste et poétique, à découvrir.
L'idée du scénario est excellente et Paul Giamatti est parfait pour le rôle en revanche il manque un travail de fond. Le changement de personnalités des personnages n'est pas assez flagrant, d'abord pour le coté divertissant on aurait pu imaginé quelques scènes croustillantes et puis aussi donner un peu plus de profondeur.
Partant d'un postulat des plus passionnants, « Ames en stock » déçoit pourtant dans les grandes largeurs et n'apparaît jamais à la hauteur de ses ambitions. Mis en scène maladroitement et infiniment moins grinçant et riche que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre, on finit même par s'ennuyer sec devant un spectacle ni vraiment drôle, ni vraiment inquiétant, très loin en tout cas de provoquer le trouble qu'aurait dû soulever un tel sujet. Mais alors pourquoi tout de même deux étoiles me demanderez-vous? Eh bien parce que malgré tout (et que j'ai beaucoup tergiversé avant d'accorder cette seconde étoile bien généreuse), il faut reconnaître que l'univers créé par Sophie Barthes n'est au fond pas déplaisant et plutôt original, manquant certes un peu de moyen mais pas d'un certain charme, grâce notamment à des couleurs froides plutôt bien rendues. De plus, il est tout de même agréable de se laisser surprendre par un récit quelque peu imprévisible et nous amenant là où il était difficile de s'y attendre, et ce même si ce dernier est donc loin d'être totalement convaincant... Ajoutez à cela la présence du toujours excellent Paul Giamatti ainsi qu'une mise en abime amusante, et la pilule passera un peu mieux. Toutefois ne croyez pas pour autant que ces « Ames en stock » vaillent véritablement le détour, car au final c'est bel et bien la déception qui prime. Dommage.
Premier long-métrage pour la réalisatrice Franco/Américaine qui s’offre les services d’un Paul Giamatti en grande forme à travers ce drame fantastique des plus original (on y fait la rencontre d’un célèbre acteur Américain en pleine crise existentielle qui décide de procéder à l’ablation de son âme afin de se sentir libéré de ce poids. Mais sa décision aura de graves conséquences par la suite.). L’intrigue de départ avait quelque chose d’attirante, son originalité et son acteur principal étaient tout deux des motivations pour aller découvrir ce film. Mais hélas, le film tourne rapidement en rond, ce dernier étant déjà trop amorphe, les 100 minutes que comptent le film finissent par en devenir lassantes (pour ne pas dire exaspérantes).
Une très bonne idée exploitée de façon étrange, avec de très beaux moments mais aussi des moments relativement ennuyeux où l'on aimerait que la réalisatrice choisisse sa thématique et évite de s'éparpiller. Les acteurs sont fantastiques.
un cinéma "new yorkais" un peu caricatural, à la woody alen, faussement cérébral et surtout un peu chiant... des bonnes idées mais trop de longeurs pour ce film qui ne trouve pas le ton juste à trop vouloir éviter de tomber dans la pure comédie.
idée qui aurait pu être marrante et originale, mais la metteuse en scène n'a rien à dire et elle a beau entrecroiser les fils de l'intrigue pour éveiller notre curiosité, le résultat est d'un ennui...existensiel!
Âmes en stock est un film peu convainquant par son manque d'ambition et surtout par le manque d'inventivité de son auteur qui se contente de suivre bien gentiment une route ultra balisé.Le film aurait vraiment eu besoin d'une âme afin d'avoir une réelle identité ce qu'il n'a pas.