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kibruk
150 abonnés
2 588 critiques
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2,5
Publiée le 5 novembre 2010
C'est original, mais d'une froideur dépressive totale. Aucune fantaisie ne vient éclairer ce qui s'annonçait - au regard du pitch - comme une comédie fantastique qui pouvait s'intégrer dans la lignée de "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Je n'ai pas trouvé cela intéressant, peut-être parce que j'attendais un film amusant proche des meilleurs Woody Allen.
Film entre fantastique et philosophie. Un joli portrait du comédien Paul Giamatti et la difficulté à interpréter des rôles divers dans lesquels il doit se glisser. Plein de poésie sur cette histoire d'âme parfois trop lourde à accepter.
Un film original au multi sens révélateurs, mais la trame scénaristique un peu molle fait défaut à ses bonnes idées. Paul Giamatti dans son propre rôle excelle et offre une interprétation irrésistible de son personnage. Au final Ames en stock possède de nombreux éléments pour être un ovni réussi mais il en résulte qu’un bon divertissement.l
Ames en stock est donc une comédie originale bien ennuyeuse, dont on ne peut ôter la bonne performance de Giamatti, mais qui manque réellement d’intérêts et de rythmes pour captiver son spectateur, qui se demanderait presque ce qu’il est venu faire là.
une comédie très originale dans la veine des films de Spike Jonzes et Michel Gondry. Dans l'âme de Paul Giamatti. L'acteur y est incroyablement drôle. Il y a un peu de Woody Allen dans cette comédie new-yorkaise délirante et très jouissive.
C’est un film au ton très décalé que vient de signer Sophie Barthes. Il nous offre grâce à son concept incongru une vision poétique de l'industrialisation du soin de l'âme humaine. Cette fable existentialiste possède un postulat de départ dont la folie est digne d’un scénario de Charlie Kaufmann mais s’avère avoir été mis en scène avec une nonchalance blafarde voulant aller de pair avec le fatalisme inhérent à cette notion de marchandisation de l'esprit. Le grand plaisir du film vient surtout du fait de pouvoir retrouver un acteur, en l’occurrence Paul Giamatti, dans son propre rôle avec une pincée d'autodérision.
Ce film de Sophie Barthes est original et plutôt captivant. Le long métrage est centré sur un sujet bien précis, l’âme humaine. Le thème a été bien abordé par la réalisatrice, le sujet traité est intéressant et le film reste réaliste même si ça reste du fantastique. La mise en scène fait ressortir le côté froid du film et ça fonctionne plutôt bien. Le scénario a également été bien ficelé même si le rythme du film aurait mérité d’être un peu plus boosté, c’est dommage. Du côté de la distribution, c’est un sans faute et surtout pour Paul Giamatti. Il est irréprochable dans son rôle et réussi une belle performance. Sa prestation est intéressante et même si le rôle est particulier (vous pourrez le constater vous-même) il sait garder une justesse remarquable.
C’est donc un film intéressant même s’il n’a rien d’exceptionnel. Paul Giamatti vaut le détour.
Un autre exemple du syndrôme de la trop bonne idée : les vingt premières minutes nous en détaillent la teneur et on a franchement envie d'en savoir plus. Dans l'histoire, l'âme est quelque chose que la science maîtrise comme n'importe quel (autre) organe, sans toutefois le comprendre. Cela réduit l'incrédulité en surplus du spectateur à un minimum, c'est donc une bonne chose ; l'âme entre dans la "peau" de son "personnage" avec naturel. Et puis la présence du syndrôme se révèle : derrière l'idée, aucune dimension poétique ou rêveuse telle qu'un sujet comme l'âme le méritait. Rien à quoi accrocher notre curiosité. Juste un scénario beaucoup trop matérialiste pour son thème, où interviennent impertinemment un réseau de traficants même pas bien esquissé, et des relations platoniques là où devrait frapper l'émotion (par exemple au sein du couple). A force de rire de l'aspect en pois chiche de l'âme - quelle idée déjà d'en faire ce répugnant solide ? -, on a l'impression que ce sont effectivement des pois chiches. A éviter à moins de n'être (vraiment pas) exigeant.
Le fait qu'un corps puisse changer d'àme est génial,l'acteur est parfait dans son rôle,la mûle Dina Korzun est superbe,une psychanalyse réussie et à voir.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce nouveau film signé Sophie Barthès ne manque pas d'originalité. Un scénario comme celui-ci il fallait le trouver, puisque ici une société américaine nous propose de stocker notre âme qui serait devenu trop encombrante ou insupportable à porter... Jusque là le film à tout pour plaire mais le problème c'est que pendant 1H40 le spectateur ne sait pas si il regarde une comédie ou un drame... Sur la fiche imdb et celle d'Allociné le long-métrage est classé Comédie-dramatique.... Seulement ce n'est pas trop le cas... Mais ce n'est non plus ni une comédie ni totalement un drame, Sophie Barthes a hésité et le résultat s'en ressent c'est fort dommage...http://img.over-blog.com/20x20/2/89/14/69/vxdgvfgdwfwg/absolumentp.png
Conte métaphysique sur le commerce des âmes. Sujet passionnant ! Regrettons que cela soit, encore une fois, au spectateur de développer après projection ce qui n'est ici qu'approche réussie.
Ainsi donc notre âme ressemblerait-elle à un pois chiche ? L'argument du premier long-métrage de Sophie Barthes est pour le moins original -qui n'a pas rêvé un jour de troquer son âme pour une autre, voire de s'en délester définitivement- et laissait espérer le meilleur d'une réalisatrice, française d'origine, nourrie au cinéma de Woody Allen et de Luis Bunuel, période surréaliste. Moyennant quoi, Âmes en stock, pur produit de l'institut Sundance, fait irrésistiblement penser aux films de Jonze, Gondry ou Kaufman, la folie en moins. C'est en effet assez surprenant que Sophie Barthes ait pu tirer un film aussi terne, en dépit de quelques scènes vraiment jouissives, d'un scénario qu'elle pouvait amener, au choix, vers la comédie absurde, le drame psychologique ou pourquoi pas le fantastique humaniste. A vrai dire, Âmes en stock est en peu tout cela à la fois, mais sans étincelle, comme dans un no âme's land cinématographique, trop froid et existentiel. Et qu'en aurait-il été si le personnage principal n'avait pas été joué par le génial Paul Giamatti, dans son propre rôle ? Sa prestation à elle seule vaut le déplacement (il faut le voir interpréter Oncle Vania de Tchekhov, à un moment où il vit sans âme) et laisse finalement le spectateur sur un sentiment mitigé, pas si désagréable, au fond.
Une oeuvre aussi abstraite que surréaliste dans laquelle Paul Giamatti qui joue son propre rôle excelle de toutes parts. Rien de bien spectaculaire ou de déroutant comme peut l'être un ovni du gabarit de Norway Of Life mais une critique de notre socièté simple et originale. A voir.