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The Claw
63 abonnés
727 critiques
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4,0
Publiée le 21 avril 2019
Une parodie des films de Blaxploitation des années 70, mais alors c'est super bien fait. Tout y est, on s'y croirait. Le film date de 2009, mais si on ne nous le dit pas, on jurerait qu'il date du début des années 70. Avec sa bande sonore Soul / Funk, les "génériques" qui interviennent régulièrement quand Black Dynamite fait irruption dans une pièce, l'image avec ce grain si particulier des seventies, les couleurs, les vêtements, les gros plans, et les dialogues. Ajoutez à cela quelques fusillades et des scènes de Kung-Fu vraiment pas mal réalisées du tout. Par moments, on se dit que c'est vraiment du grand n'importe quoi, mais c'est justement ce qui fait tout le charme de ce film. Notamment la scène où avec ses amis, ils résolvent "l'énigme", c'est juste du délire total. Et quant à la toute fin du film, on atteint une sorte de stratosphère dans le WTF. Un film très original, qui fait plaisir à voir.
Une super parodie black power dans le genre serie B des année 70 bien FUNKY. Rien ne manque a cette ambiance kitsh. Les filtres pour vieillir l'atmosphère, les micros dans le champ, les faux raccords bien volontaire et le surjeux des comédiens et bien sur la tonne de testosterone sans modération.
Comédie parodique récente du genre blaxploitation des années 70, qui nous permet de retrouver cette vieille ambiance du cinéma Noir surfait d’une époque de recherche d’identité aux USA, tout en nous faisant marrer par ses caricatures et ses excès. Réponse légitime d’une négritude agressée, en l’occurrence ici dans la taille du pénis, Black Dynamite applique sa justice expéditive de négro-macho invincible, d’as du kung-fu, d’expert en séduction, de super-héros urbain des rues et quartiers noirs, de bête de sexe, de redresseur de torts, dans l’ambiance bon enfant d’une juste revanche socio-raciale. Croustillant mélange de western à la Dirty Harry burlesque version black, de vengeance et d’honneur de vieux films chinois, de complicités Black Panthers Che Guevarresques, cette comédie pseudo-naïve ponctuée de savantes et volontaires références et incohérentes, de bastons à la Bruce Lee, d’admiration d’une fille béate à chaque bras, de rouflaquettes, sapes kitchs et coupes afros, nous offre un agréable petit spectacle familial dans la nostalgie d’un style cinématographique que l’on croyait éteint.
Il faut à tout prix voire ce film comme un hommage un condensé des films de blackexploitation car sinon on trouvera ce film d une nullité affligeante..... Car le scénario c'est du lourd un black qui découvre un complot de ventes de drogues rapetissant le sexe des noires mener par des black Italiens monter par des flics diriger par des Chinois Pratiquant le kung-fu qui eux même à la solde du gouvernement américain et d u président américain qui manie le nunchaku comme pas deux !!! Rien que ça !!! Grossier à souhait Mysogine , macho , bagarreur , kitsch de l époque dans le style et les tenues, une musique black , des sons ridicules quand ils se passent quelque chose à l écran après l ensemble est complètement décalé mais cependant pas très marrant. Le style est complètement respecte est on à l impression d y être à voir pour la nostalgie de ces films qui prônait la supériorité des noires sur les blancs de ce côté black Panther qui résume bien ce cinéma d une autre époque et qui a bien exister !!
Si le revival de la blackploitation n'aura duré que le temps d'un film signé QT, ce genre se voit enfin dignement honoré par une équipe animée des meilleures attentions. En effet, "Jackie Brown" n'était pas vraiment un film du genre et servait surtout de support à Tarantino pour servir sa propre légende de cinéphile fou furieux. Avec "Black Dynamite", M.J White et S. Sanders livrent un hommage appuyé, gorgé de clins d’œil et de trouvailles, qui nous replonge avec délice dans le genre. Les défauts sont pourtant là avec en point d'orgue un film au rythme mal maîtrisé et qui peine à trouver son fil conducteur, nous égarant dans une litanie de noms et de sous-intrigues. White parvient pourtant à retrouver l'essence du genre, avec ses intrigues bordéliques, un tas de clichés, des trous narratifs volontaires et surtout, une véritable introspection puisque l'acteur incarne un acteur qui joue Black Dynamite. C'est foutraque, parfois hilarant, complètement jouissif et outrancier et le tout se conclut au cours d'un final plus WTF tu meurs !! Du bon boulot, qui bénéficie de tout l'amour que les personnes impliquées portent au genre, un film qui est dur à juger techniquement (où est la limite entre parodie et réels manques du réal ?), avec des combats bien foutus et un esprit de sale gosse qui reste jouissif à voir. D'autres critiques sur
Hommage à la blaxploitation des années 70, "Black Dynamite" en reprend les clichés du genre pour en faire une oeuvre parodique. L'univers seventies est bien rendu et l'on retrouve les principaux éléments qui ont fait le succés de ces anciennes série B: musique funky, intrigue musclée mettant en scène des afro-américains, grain d'image vintage,... et cela jusqu'au personnage principal dont le look rappelle fortement celui de Shaft, icône de la blaxploitation. Aujourd'hui, revoir ce genre de film retro fait du bien surtout avec cette approche humoristique où le second degré est de rigueur. On peut presque lui donner de faux airs nanars avec ces faux-raccords assumés (il me semble) et ces acteurs surjouant volontairement (je pense). La plupart des gags fonctionne très bien notamment grâce à des répliques bien senties. "Black Dynamite" est grotesque et idiot mais ne devient jamais indigeste. Ces films sont rares et il serait inutile de bouder notre plaisir.
J'ai du du mal à m'y mettre car il s'agit de ces films où tout est tellement absurde et surjoué qu'on a du mal à y croire, à rentrer dans le délire. Puis finalement, on se laisse porter par l'humour, la musique surtout et la mise en scène! A revoir peut-être pour se laisser porter dès le début!
Pourtant très friand des parodies (OSS, Austin, Scary Movie...) je n'ai pas accroché. D'abord pour l'esthétique : la photo est laide, les costumes ringards et les coupes ridicules. Ensuite pour le son, aussi agressif que les scènes et enfin et surtout pour la moustache de l'acteur principal !
Assez délirant, mais ils auraient pu faire encore plus. Quelqu'un dans les critiques l'a comparé à Machete, je dirais qu'ils auraient pu exagérer le personnage plus encore et rajouter de l'humour, à la OSS 117. Cela dit, OSS 117 est français, ce film est américain, alors ne rêvons pas. Sympathique tout de même.
Il ne faut absolument pas s'attendre en regardant Black Dynamite à voire une réappropriation du style des films de la Blaxploitation version moderne (à la Jackie Brown) mais à un véritable film estampillée Blaxploitation. Le film est tourné, joué et monter à la manière des films de l'époque et de manières magistral. Black Dynamite homme noire grand maîtres de kung-fu va partir en guerre contre les trafiquants de drogue du ghetto de LA. Alors des le début l'ambiance rétro les dialogue typique de l'époque donne à ce film (déjà culte) une ambiance extrêmement jubilatoire, qui va malheureusement retomber assez rapidement pour finalement lacer, et l'attende de la fin deviendra présente, dommage.
Rodriguez a utilisé le concept à la sauce mexicaine pour son « Machete », voici le vrai hommage à la « blaxploitation », ces films bis où les afro-américains prennent leur revanche sur les réalisateurs blancs qui avaient tendance à les cantonner à des rôles de sous-fifres ou de méchants. Et « Black Dynamite », signé de l'inconnu Scott Sanders, est une vrai réussite. L'hommage est maîtrisé de bout en bout avec un ambiance d'époque méticuleusement recréée, des musiques ultra funkies, un personnage principal efficacement caricatural et des scènes d'action à la fois remuantes et fort sympathiquement ridicules. « 100 % dynamite » mais également 100 % drôle à l'instar de certaines scènes comme l'exercice de déduction totalement ubuesque ou le fight final avec Nixon. Le rôle principal est également excellemment porté par un Michael Jai White qui s'amuse tout comme les seconds rôles. « Black Dynamite », un héros tellement cool qu'il peut tirer 10 balles avec son revolver à 6 coups sans recharger. Un héros tellement cool que les voitures explosent sans qu'il ne touche le réservoir. Un héros tellement cool que tous les gamins du quartier ont un père inconnu qui s'appelle comme lui.... « Black Dynamite » : de la « coolitude » en barre. Bon hommage.
Mais arrêtez de mettre des mauvaises notes à ce film qui défonce, chaque scène est hilarante, tout est maîtrisé jusqu'au jeu des acteurs, maladresses de montage,bande son, grain de l'image, rien n'a été oublié. Film parodique déjà culte, malgré un dernier tiers un peu moyen selon moi.
Plus qu'un pastiche, Black Dynamite est un véritable hommage au style « blaxpotation » des 70ies. Le film est ultra-référencé (je vous conseille de regarder quelques un des films qui l'ont influencé tel que « Dolemite » ou « les démolisseurs »), est remplie de trouvailles visuelles quasi-invisibles qui nous donnent vraiment l'impression de regarder un nanar des années 70. En vrac, on a la voiture qui tombe d'un ravin mais qui explose avant de toucher le sol, le revolver à barillet qui tire une vingtaine de balle sans se recharger, ou encore les nombreuses perches qui apparaissent dans le champs (volontairement). En plus d'être extrêmement fidèle à ses modèles, Black Dynamite est surtout drôle ! Les dialogues absurdes, les situations improbables les personnages (des macs en fourrure léopard rose entouré de « bitches »)et le scénario totalement incohérent sont autant d'éléments qui vous feront mourir de rire. Un film 100% dynamite !