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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 mars 2010
Parodie de la 'Blaxploitation'. Esthétique kitch, montage brouillon, héros exagérément viril, musique à la mode Curtis Mayfield ou Isaac Hayes. Tout est au rendez-vous. L'exercice de style de ce côté est plutôt réussi. Mais bon voilà, c'est un exercice de style. L'intrigue et le rythme font défaut.
Au final, hilarant, kitch à outrance, mine de rien méticuleux, assumé à 1000%, Black Dynamite est un nanar hors compétition de luxe au charme vénéneux opérant dès les toutes premières secondes. Avec une bonne humeur communicative, le film de Scott Sanders donne le sourire aux lèvres et une seule envie nous gagne après la projection : le revoir illico-presto. Pour ne pas tomber dans un spoiler inutile (même si l’intrigue n’est pas ce que l’on retiendra de ce film), aucune allusion au scénario ne sera faite mais c’est quand on pense que les scénaristes ne pourront aller plus loin, qu’ils fracassent les portes à grands coups de rangers et qu’ils nous emmènent encore plus loin dans le délire. Sans pour autant être un grand film, Black Dynamite est une comédie savoureuse qui pourrait bien remettre au goût du jour un genre jusqu’à aujourd’hui laissé aux oubliettes. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/02/25/critique-black-dynamite/
Dommage qu'ils en fassent trop et que le scénario ne tienne pas la distance. Car la première moitié est une bonne parodie de la blaxploitation, malheureusement le reste vire au ZAZ, plombant complètement l'ensemble.
Le cinéma aime bien tourner en rond et revisiter son histoire. "Black Dynamite" revisite ainsi un genre plutôt méconnu et relativement mineur : le film de blaxploitation, à la mode dans les années 70 et fait pour et avec des blacks. Le réalisateur, Scott Sanders, reprend ici tous les stéréotypes du genre (héros bodybuildé, ghetto, macs et gangsters) pour les tourner en dérision. Rien ne manque, ni la musique soul, ni les faux raccords, ni les répliques chocs, ni les filles à poil... On rigole bien et certaines idées sont hilarantes comme cette scène où le micro du preneur de son apparait en haut de l'image et conduit l'acteur, gêné, à lever les yeux plusieurs fois au cours de la scène. Malgré tout, on ne peut que repenser au "Boulevard de la Mort" de Tarantino qui avait la même idée de dépoussiérer un genre nanardique. Là où Tarantino avait su utiliser ce support pour réaliser un vrai film d'auteur portant sa marque, Sanders se contente d'une gentille parodie...
Une chose est sure, c'est que ce n'est certainement pas ce "Black Dynamite" qui va me donner envie de mieux connaître la Blaxploitation! Car même si l'hommage est sincère quant à ce genre désormais complètement dépassé, c'est bel et bien le côté second degré et parodique qui sauve la mise à l'ensemble. Scénario ahurissant, stock-shots en veux-tu en voila, dialogues aberrants, quelques scènes dépassant allègrement le ridicule : tout est dans ce film aussi risible que fun, sauf que contrairement à la grande majorité des films du genre, c'est ici bien évidemment voulu. Ce qui n'empêche pas par ailleurs le film de somber parfois dans quelques scènes particulièrement longues et sans intérêt, mais c'est pourtant bel et bien le côté très cool de l'oeuvre que l'on préfère retenir au final, conscient d'avoir passé un bon petit moment, à défaut bien sur d'avoir vu un très grand film. Dispensable donc, mais plutôt sympa à l'arrivée.
excellent film, une des meilleures comédies qu'il m'ai été donné de voir lors de ces dernières années, un film avec une grande auto-dérision et surtout très bien filmé ce flash-back année 70 rend super bien! A conseiller aux personnes qui ont aimé des films tels que How High ou tout les Rush Hour...
Plusieurs raisons de voir cette bombe - La première et la plus convaincante : enchaînement de grosses barres de rire et de rebondissement totalement fucked up. - Le personnage principal n'en reste pas moins l'ultimate badasss. En ces temps où le cinéma tend à préférer les anti héros, il n'est pas de mauvaise augure de rappeler que la Blaxploitation avait développé la figure type du bad motherfucker par excellence. Black Dynamite est ce personnage : pimp, kung-foutteur de merde, réserve à répliques cultes, mec qu'il faut pas contrarier, gros niqueur, et j'en passe. - Tertio : la soundtrack. En un mot : ATOMIQUE !!! - Enfin, ce film nous renvoie à la blaxploitation, et surtout à la culture Afro américaine des 70s, époque un peu oubliée ... On y trouve les origines de la culture gangsta rap, et on y découvre que le funk ne se cantonne pas à (cette merde de) "funky town". Bref, voilà un hommage qui transcende le genre qu'il reprend.
L'idée de départ était originale et très attirante, réaliser une comédie policière dans le plus pure style de la "blaxploitation" des années 70 (des films réalisés & interprétés par et pour les afro-américains). Scénario rocambolesque, répliques hilarantes et machisme exacerbé, acteurs en roues libre, réalisation approximative, bref, tous les ingrédients sont là et le rire aussi (enfin, pour ce dernier, pas réellement). En effet, la comédie de Scott Sanders prend à moitié l'eau, elle est sans cesse hésitante, en dents de scie, entre parodie et comique de situation. Dommage, car les idées et les références sont nombreuses et surtout, l'acteur principal est plus que parfait !