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SuperMadara
85 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mars 2013
Une parodie des films de la blaxploitation complètement délirante, assumé de bout en bout et surtout drôle. Inspiré du cultissime "Shaft" et de son acteur Richard Roundtree, le scénario raconte la vie de Black Dynamite, le black le plus cool et puissant qui soit face aux gangs qui veulent rependre la drogue dans les quartiers, une parodie qui arrive a pleinement s'assumer et use de tous les codes du genre pour mieux les transgresser, et lâcher des scènes et répliques plus abusés les unes que les autres pour un résultat fun et explosif ! Sorte de Richard Roundtree moderne, Michael Jai White semble s'amuser a parodier les héros du genre et a asséner tous les clichés possible pour mieux faire rire, et pareil pour la galerie de personnages qui l'entourent. Marqué par ce cinéma des années 70, Scott Sanders rend un hommage visuel aussi parodique que sincère, et sort tout le kitsch et le côté ridicule mais assumé de ce cinéma, drôle et sans limite dans le délire ! Une parodie redoutablement efficace, complètement assumé et qui part dans un délire vraiment amusant !
un pastiche des films de blaxploitation, ou le heros noir triomphe des mechants blancs, en profitant au passage pour satisfaire plusieurs femmes en même temps, tout y est l'image dégueu, les caméras qui rentrent dans le champ, l'heroisme outrancier, la bo funky... un excellent film !!
Un héros indestructible et un kitch total, voila un mélange efficace. L'ambiance globale et les grosses ficelles comiques lorgnent du coté d'Austin Powers, dans un environnement "black kung-fu mafia" qui ne cache pas ses influences Hong-kongaises. Un riche cocktail qui s'appuie sur de très bonnes séquences et masque les faiblesses (souvent assumées) du scénario. Dynamique et efficace !
Un film rafraîchissant qui s'amuse à jouer avec les codes du cinéma d'exploitation des 70's en proposant notamment tout un tas d'images iconiques liées à ce cinéma (le plan opposant le Dr. Wu à Black Dynamite dans des postures kung-fu, par exemple), qui se distingue par un acteur principal ayant trop la classe et des dialogues souvent hilarants (Dr. Wu : "Les blacks ne seront jamais un peuple libre !" Black Dynamite : "Par le fantôme d'Abraham Lincoln, je te mets mon émancipation proclamée à la raie !), mais dont les gags ne sont pas toujours neufs (ainsi, la scène devant le tableau noir où Black Dynamite et ses potes découvrent le pot aux roses d'une manière tarabiscotée repompe la fameuse scène de l'exécution publique de "Monty Python : Sacré Graal !").
Black Dynamite est l’histoire d’un ancien flic black et badass (Michael Jai White) qui reprend évidemment du service à la demande de la CIA le jour où son frère se fait descendre en pleine rue par un gang qu’il infiltrait. En tentant de débarrasser les rues des dealers, Black Dynamite aidé de ses brothers sera amené sur la piste d’un mystérieux complot. Black Dynamite a été injustement dénigré par la critique de la presse alors que c’est un plaisir jubilatoire d’enfin voir une parodie/hommage aussi réussie à la place des daubes habituelles tel que Scary Movie. Ce qui est le plus surprenant dans ce film, c’est le respect saisissant de la blaxploitation qu’il pastiche auquel s’ajoute un soin tout particulier apporté à l’esthétique. Le réalisateur Scott Sanders a parfaitement compris l’esprit du genre et joue avec beaucoup de ses effets typiques : double emploi de certains plans, split-screen inutiles, jingle accompagnant le héros,… Il s’amuse même à disséminer quelques erreurs volontaires comme des raccords maladroits ou encore des micros dans le champ. Tout, dans le film, contribue à renforcer le réalisme de cet hommage sincère, que ce soit au niveau des costumes magnifiques, du grain de l’image, du talent tout relatif des acteurs ou de leurs des répliques argotiques à mourir de rire lancées avec un plaisir certain. On a également droit a une BO on ne peut plus groovy – enregistrée entièrement en analogique avec des instruments de l’époque– . Vraiment les musiques sont superbes et hilarantes à elles seules ! Amateurs du début des années 70, ce film est pour vous !
A l'instar des OSS 117 de Hazanavicius, "Black Dynamite" reprend les codes de la blacksploitation pour en faire un pastiche délirant. Décors et personnages kitsch, cadrages grossiers, zooms inutiles, film en super 16, dialogues excessifs ("can you dig it ?"), scénario sans queue ni tête : les auteurs sont allés assez loin. Même si l'ensemble donne le sourire aux lèvres, il faut cependant avouer que certains passages sont un peu longuets. Mais on ne peut que saluer la technique, et l'implication de Michael Jai White. Artiste martial habitué à la quasi-figuration, il se montre ici fort charismatique dans le rôle principal.
Il y a du Funk là-dedans. Il y a de la Blaxploitation là-dedans. Et même si rien ne semble crédible, il y a du Funk là-dedans. On rigole, on prend son pied et on devient un peu plus Funky.
L'histoire d'un black dans un monde de brutes blacks et belles pépées blacks. Enfin si, il y a un peu de blanc, mais ils sont méchants. Enfin un film cool, où on se laisse relativement bercer par une absence totale de fierté ou d'ambition artistique. On parle beaucoup de Tarentino, mais il n'y a aucun rapport, c'est une parodie des séries télévisées de l'époque plus que de « Shaft ». Le réalisateur prend bien soin de ne pas mélanger les genres, on est ici pour se détendre, pas pour plonger dans la misère de la Blackploitation des seventies. Comme ce n'est pas parfaitement abouti, on passe quand même une grosse demi-heure à s'ennuyer le sourire en coin, puis, à force de petits gags discrets (les gangsters en voiture, frein à main et portière de coupé gigantesque dans le gazon par exemple), on arrive sur la grosse idée du scénario, qui nous permet de finir le film hilare, surtout quand arrive l'explication du Watergate. Enfin, je suis méchant, la scène du petit Bambi dans l'orphelinat est hallucinante elle aussi. Pour les autres, il y a aussi des blagues salaces, racistes et misogynes sans oublier des combats à muscles nus pas inintéressants. Bref, une bo supportable, une parodie des blacks seventies un peu trop hermétique, un scénario qui réserve deux excellents gags et une fin bien sympathique avec un générique dessiné de bon ton. Pour un film totalement méprisé par la distribution, que demander de plus ?
Grosse parodie des films de la Blaxploitation, très respectueuse mais sincèrement moqueuse, Black Dynamite représente tout ce qu'on aime dans une parodie. C'est drôle, concis mais néanmoins construit. Les acteurs sont des acteurs Noirs et italiens de troisième zone, très rares, trop (comme Richard Edson).
Les seuls acteurs connus sont Arsenio Hall, Miguel Nunez, Bokeem Woodbine ou encore Mykelti Williamson sont des cinquièmes ou sixièmes rôles, sans oublier Obba Babatundé. Les autres acteurs sont au niveau, Byron Minns, Michael J. White, Phil Morris, Kym Whytley et surtout, vraiment, Tommy Davidson qui est énormissime en Cream Corn. Cet acteur, qui restera à jamais pour moi Warren Vid-Vid-Vid de CB4 est énorme en indic poltron et très exubérant, est vraiment trop rare et mal servi par les rôles au cinéma. Le film est très drôle, et au contraire de Grindhouse, le procédé de faire un navet volontaire marche totalement ici avec des gags à en pleurer de rire, pas d'insupportables et surfaites coupes de caméras et bandes qui déconnent...
Après Dance Movie et Black Dynamite, la parodie se porte bien!!
Film génial ! Un habile mélange entre OSS 117 et Austin Powers. Un film devant lequel on ne s'ennuie pas un instant . Un conseil à tous ceux qui ne l'on pas vu : n'hésitez pas ! vous ne serrez pas dessus.