Cette comédie dramatique de François Ozon, sortie en 2010, s’enlise dans un faux rythme qui finit par provoquer une certaine somnolence. Malgré l’exploration de plusieurs thèmes graves (la toxicomanie, la reconstruction de soi, la grossesse, le désir, etc.), le réalisateur ne parvient pas à insuffler un soupçon d’empathie pour ses personnages. Isabelle Carré (réellement enceinte au moment du tournage) et le débutant Louis-Ronan Choisy peinent également à dégager des émotions sincères. Bref, un film contemplatif et paresseux.
Après le décès de son conjoint par overdose, une jeune femme part à la mer ou le rejoint le frère de son ex. Le film est étonnant, on ne comprend pas vraiment ou il va. On a un peu le sentiment que l'on est sensé s'apitoyer sur des gens aisés qui se créer des problèmes. Evidemment c'est du Ozon, donc subtil, mais cette fois vain. Pas convaincant.
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1,0
Publiée le 5 octobre 2020
Deux toxicomanes ont un bébé mais le père meurt d'une overdose. C'est avant la naissance du bébé.spoiler: La mère (Isabelle Carré) parvient à se faire aider par quelqu'un qui lui fournit une maison dans un village. Elle rencontre un ami, puis plus tard, un amoureux d'une aventure d'un soir. La mère abandonne le bébé à l'ami. Espérons que cette amie sera un bon parent afin qu'elle puisse se retrouver (pour se défoncer ?). On peut prédire que le bébé deviendra probablement un futur toxicomane sans responsabilité comme ses parents. Le Refuge montre pourquoi une nation d'État nounou se dégrade avec le temps, la dépendance et l'irresponsabilité sont favorisées par cet État . De nombreux spectateurs peuvent être émus émotionnellement par le triste état des choses décrit dans le film mais moi je vois une situation qui aurait pu être évitée par une culture qui encourageait moins de dépendance et plus de responsabilité chez ses citoyens. Et pour moi c'est le dernier film de François Ozon que je regarde de ma vie...
La douceur du climat du pays basque et du personnage du frère apaise pour un temps le mal être de Mousse (drôle de nom, jamais expliqué). La trajectoire du personnage d'Isabelle Carré ne m'a pas toujours paru très cohérente. Mais le film est attachant grâce à son duo de comédiens.
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4,0
Publiée le 11 septembre 2019
C'est durant sa propre grossesse que Isabelle Carrè se lance dans l'aventure du « refuge » selon François Ozon, avec deux thèmes chers aux yeux du cinèaste : l'errance et l'homosexualitè! Plus rayonnante que jamais, Carrè interprète une femme enceinte qui tente de se reconstruire après la mort par overdose de son petit ami, incarnè par Melvil Poupaud! Emouvante et pudique histoire autour de la maternitè non dèsirèe avec l'èblouissante plage de Cap Breton en dècor naturel! Carrè trouve un de ses meilleurs rôles et Louis-Ronan Choisy retient l'attention, acteur et chanteur magnètique dont la beautè animale vous envahit! De plus la B.O est en symbiose avec le personnage de Mousse, que ce soit en boîte de nuit (le rocker « Summer Son » , le fascinant « Superpitcher »...) ou dans le refuge, doux morceau d'un piano : « Au coeur de la nuit, des rivières de plumes, des marchands de sable qui marchent dans la brume , on lève les voiles sous un lit d'ètoiles, et j'entends ta voix qui me chante : Rejoins-moi »...
Solitude, sexe, drogue et maternité, c'est ce que côtoie Mousse (étrange comme prénom, surnom, diminutif ?), campée par une splendide Isabelle Carré qui interprète, durant sa propre grossesse, une jeune femme enceinte qui essaie de se reconstruire après la mort par overdose de son compagnon. Elle est accompagnée sur les rivages et paysages magnifiques de la côte basque par le méconnu mais ô combien ténébreux Louis-Ronan Choisy qui a composé la superbe chanson jouée au piano dans le film d'une sensibilité et d'une simplicité par trop rares chez Ozon.
Rien. A propos de rien. Rien à dire, rien à raconter. Les 20 premières minutes, on regrette presque qu'il n'y ait pas plutôt de la pub ! Consternants cinéastes français qui n'ont rien à dire, rien à raconter et ne savent pas écrire. Et nous prennent pour des billes : Monsieur Ozon, on sait ce qu'est une piquouse, pas besoin de faire vingt minutes là-dessus. Si vous ne savez pas quoi raconter, faites des courts métrages !!!
Un film tout en retenue d'Ozon, un peu inhabituel dans son univers. Certes, on y trouve l'évocation d'une relation homosexuelle mais elle reste en marge du récit. Portée par une formidable Isabelle Carré, enceinte et magnifiquement filmée, cette oeuvre manque néanmoins de force, comme si après un prologue particulièrement dur, la grossesse du personnage (et de l'actrice) devait se vivre dans l'aseptie la plus parfaite. Belles images du pays basque où Marie Rivière effectue un bref retour plusieurs décennies après "Le rayon vert".
L'histoire n'est pas mal même si on passe trop vite d'une situation à l'autre. J'apprécie toujours autant les choses que François Ozon ose montrer, c'est ce qui fait, à mon avis, la spécificité de ses films.
Un film dans la lignée de "Sous le sable" ou "Le temps qui reste" dont on retrouve d'ailleurs l’interprète principal (Melvil Poupaud) pour quelques scènes. La mort, l'homosexualité, la plage et une chanson, pas de doute c'est du Ozon. Le scénario n'a franchement rien de passionnant mais ça se laisse regarder. (Moyen)
Cela faisait longtemps que je n'avais eu un avis aussi tranché sur un film. J'ai trouvé les personnages antipathiques, en particulier Isabelle Carré, froids et sans aucune émotion. Tout semble forcé et tellement prévisible. Les clichés ponctuent le film : je te passe de la crème solaire sur la plage, je suis saoul donc je couche avec toi... Je trouve qu'Isabelle Carré n'est pas du tout crédible en ancienne héroïnomane. Le prénom de Mousse est lui-même totalement incongru et n'aide pas à rentrer dans le film. Dommage, le synopsis me tentait bien pourtant.
Ce film raconte l'histoire de deux amants, Mousse et Louis. Mais un jour, lors d'une overdose, Louis meurt et Mousse apprend qu'elle est enceinte. Une comédie dramatique mélangeant tristesse et nostalgie. Malheureusement, il manque d'originalité et de rythme : quasiment pas d'évolution.
Dans l'oeuvre inégale de François Ozon, "Le refuge" est plutôt une bonne pioche. Dommage, bien sûr, qu'il y ait cette scène de discothèque au milieu du film, déjà vue 10 000 fois. Par contre, le parti pris de sobriété est parfaitement respecté et donne un résultat très intéressant.
Film nostalgique, triste et lent j'ai envie de dire. Oui, puisque à première vue il ne se passe rien dans le film. Le personnage que joue Isabelle Carré tombe enceinte d'un mari mort d'une overdose, elle même ancienne droguée, elle n'accorde pas d'importance au bébé mais décide de le gardé par curiosité. Puis elle rencontre Paul, le frère de son ex-mari Louis, et commence à ressentir une attirance pour lui. À la fin elle décide de laissé Louise, sa fille à ce cher Paul, homosexuel je précise, fin de l'histoire. On voit bien qu'il ne se passe rien dans le film mais peut-être que le talentueux François Ozon a voulu nous mettre en oeuvre quelque chose de plus profond, ce que ressent une mère enceinte qui n'a pas désiré son enfant. L'intrigue reste très fade et creuse donc un fossé entre le spectateur et le réalisateur. Venons maintenant aux acteurs, les deux principaux jouent magnifiquement bien, naturellement. Respect pour Isabelle Carré qui contrairement à Louise Bourgouin joue VRAIMENT enceinte. Quant à Louis Renan Choisy il a beaucoup de charme et une très belle voix. En conclusion, ça reste un film passable mais à ne pas revoir!