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happykollapse
29 abonnés
91 critiques
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2,0
Publiée le 24 octobre 2010
le stéréotype du cinéma français bobo prétentieux et emmerdant. qui croit dégager des sentiments avec du vide . Je sais pas trop pourquoi j'ai regardé ça . je devais déprimer ce jour là . Le thème et l'histoire auraient mérité d'être mieux traité mais cette tranche de vie réaliste reste regardable si on supporte le style.
Ozon est toujours un cinéaste très intéressant à défaut d'être toujours juste (décevant "Ricky"). Suivre une junkie qui tente de revivre pendant sa grossesse est une histoire ambitieuse et qui a tout pour touchée le spectateur. Isabelle Carré (vraiment enceinte) y est splendide, elle sauve le film sans aucun doute. Car au final le scénario manque de densité, une faiblesse que Ozon tente de camoufler par des subterfuges trop gros (quelques pervers) qui ne colle pas vraiment avec l'intimité d'une femme enceinte et de sa rédemption. La fin déçoit également car trop vite bâclée, triste avec un message d'espoir à laquelle on ne croit que peu. Une fin plus franche (soit drame soit optimiste) aurait éviter cette sensation d'inachevée. Mais quelques beaux moments à la fois simples et touchant et l'interprétation de Isabelle Carré offrent l'émotion qu'on était en droit d'attendre.
Un nouveau film de François Ozon est toujours un évènement. Il nous avait laissé amer avec son Ricky totalement raté et passablement énervé avec Angel... Il revient ici à une histoire beaucoup plus intimiste, dans le veine de son chef d'œuvre, "Le temps qui reste".
Le film est touchant notamment par la prestation incroyable d'Isabelle Carré. Une fois de plus le thème de la mort est abordé, l'auteur se penche ici sur l'absence et la reconstruction. Le traitement fait penser à du Rohmer mais penser seulement. Et c'est bien là le problème avec Ozon, il semble avoir perdu confiance en lui et ne filme plus qu'à travers de ses références cinématographiques, diluant la force de son propos. Une œuvre toutefois à ne pas manquer.
A noter la très belle chanson du film interprêtée par Louis-Ronan Choisy et Isabelle Carré.
Nous voilà une fois de plus dans la série des films français. Je ne veux pas que cette remarque soit vue comme une critique (quoique...). C'est le constat d'une signature : François Ozon Le Français.
Les personnages font partis de ce vieux Paris et de cette vieille bourgeoisie. De plus, la moitié du film est à l'image des 3 lignes du synopsis. Ce qui laisse l'autre moitié pour un léger suspens, de grands moments de doutes, d'incertitudes et d'interrogations plus énigmatiques les unes que les autres pour arriver à la fin à une conclusion intéressante mais malheureusement indépendante de l'ensemble du film.
Ce qui m'a cependant intéressé dans ce film, et plus généralement dans ce genre, c'est le fait d'expliquer un phénomène qui parait simple vu de l'extérieur et qui est si compliqué de l'intérieur. Ces phénomènes sont de plus en plus marginalisés dans ce monde aux allures violentes où le train de la vie augmente sa célérité de générations en générations.
Le sujet est très intéressant. La forme l'est beaucoup moins et la mise en œuvre de la réflexion sur ce dernier est malheureusement, une fois de plus, complexifiée... Attention à Avatar, François. C'était bien "Le Mépris" mais c'était en 1963...
Un mélo esthétique assez touchant. L'histoire commence dans les pleurs et les gyrophares, on se dit alors qu'on s'est embarqué sur une sacrée galère et qu'il va falloir ramer longtemps pour arriver à destination. En fait non. L'histoire se révèle bien agréable. Surtout, le film est visuellement magnifique. Le travail de François Ozon s'apparente à de la photographie. Il met admirablement en valeur ses comédiens. Les choix musicaux s'avèrent eux-aussi heureux. Isabelle Carré et Louis-Ronan Choisy jouent à merveille. Bref, la mayonnaise prend et on ressent beaucoup d'émotion.
Une jolie bande son, une actrice principale totalement dans son rôle, une histoire qui tient la route, des textes et des émotions qui vont à la perfection. Seul côté négatif : la fin est (pour moi) prévisible à 100% et enfin, Isabelle Carré n'a rien de charismatique. Cette actrice ne dégage absolument rien et c'est dommage car on a du mal alors à se trouver des points communs avec elle.
Un film qu'il faut prendre le temps de découvrir étape par étape sans précipitation sous peine de passer à côté de son fil conducteur. Un film à voir plusieurs fois pour en découvrir les moindres détails. Ne cherchez pas à savoir pourquoi, c'est du François Ozon tout simplement.
Il ne se passe pas grand chose mais j'ai apprécié la douceur que dégage le film. En revanche, je suis déçue par la fin, on y croit pas vraiment, c'est dommage !
Un film surtout illuminé par Isabelle Carré, le reste est bien réalisé sans avoir toute fois un intérêt majeur, sinon un coté militant pour l'adoption par les homosexuels peut être.
Ozon le cinéaste dérangeant approche encore une fois l'intime humain pour explorer des chemins d'une exceptionnel véracité. Celle tabou qui fait des êtres complexes et libres dans la douleur. Celle qui prend le plus de temps...
Tout semble toujours à la limite (du départ, de la crise de nerfs, de la mort...), mais tout tient toujours en équilibre sur un mince fil de vie, grâce à la distance que les personnages mettent par rapport aux événements. Et pourtant, ils ne sont pas dépourvus d'émotions, mais simplement éprouvés par la vie malgré leur jeune âge. La mise en scène rend très bien tous ces sentiment et aboutit à un beau film à la fois rempli de mélancolie et d'espoir.
Depuis "Sous le sable", j'attendais aussi bien. C'est chose faite avec ce "Refuge" qui, sous ses allures bouleversantes, semble un hymne à l'élargissement des familles. Emouvant, convaincant, hymne aux pères ou substituts de pères. Egalement un portrait du caractère versatile des grands drogués. Amour véritable, qui parvient à donner au-delà de la possessivité, des pressions sociales. Certes, c'est un film, pas la vraie vie. Mais il est plein de ces mille et une choses non dites mais fortement ressenties justifiant le déplacement en salles.