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inspecteur morvandieu
33 abonnés
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2,0
Publiée le 12 décembre 2023
Cambrioleur et perceur de coffre, Sam a fait le choix d'une vie de délinquant de haut vol qu'il essaie de cacher, tant bien que mal, à son jeune fils, à sa mère, à son amie. Jusqu'au jour où il se joint pour un casse à son coreligionnaire Simon, vieux truand juif qui n'a pas la même "éthique" que Sam. Steve Suissa réalise un polar à visage humain suivant le contexte familial dans lequel s'inscrit son intrigue. Pour autant, alors que le décor israélite n'est déjà guère déterminant -lSami Frey y tient le rôle d'un grand-père protecteur- les personnages ne se révèlent pas assez riches ou habités pour que le sujet puise en eux une réelle singularité. Suissa n'évite d'ailleurs pas des relations affectives communes, tels que les rapports épisodiques de Sam avec son fils ou avec sa nouvelle copine. Et ce n'est pas le secret de famille dévoilé tout à la fin qui change la donne puisqu'on ne l'attendait pas! En définitive, de ce film grave -Sam se décidera-t-il de sortir à temps de la délinquance?- mais sans style, on s'attache essentiellement à suivre le développement d'une intrigue de gangsters dont on imagine bien qu'elle ne tournera pas rond.
Je reste sur une sensation bizarre soit le film manque de rythme, soit je n'est senti le message du réalisateur, on reste entre le polar de famille et le polar plus nerveux . je ne sais pas..............
Ce drame de Steve Suissa qui tutoie le thriller n’est pas sans rappeler « Le grand pardon » d’Alexandre Arcady quant à la conjugaison du milieu criminel et de la communauté juive. Mais la où le film du second développait une histoire de gangster le film de Suissa préfère s’attarder sur le destin de son héros, fils de bonne famille perceur de coffre par choix qui essaie malgré tout de sauver les apparences et de développer une vraie relation avec son fils. L’équilibre entre l’aspect criminel et le drame familial et remarquablement bien trouvé et s’il y a thriller c’est plus au niveau de la seconde composante qu’on le trouve qu’à celui de la première. Sam entre sa famille, son fils et sa petite amie arrivera-t-il à trouver son équilibre tout en réalisant un gros coup avant d’arrêter. Nicolas Cazalé est parfait dans ce rôle de trentenaire qui refuse la même vie que ceux de sa famille, mais qui en même temps commence à remettre en question son mode de vie sous le regard interrogateur de son enfant. L’autre excellente interprétation est celle de Sami Frey saisissant en patriarche qui avec tout le tact et l’amour dont il est capable essaie encore de guider les pas de cet homme. Un film qui réussit à mettre de l’action et du suspens dans un drame familial, sans perdre de vue le côté intime et la psychologie des personnages. Un film plutôt méconnu, mais qui mérite d’être vu.
Certainement pas un chef-d'oeuvre, un scénario très convenu et un manque de souffle et de lyrisme très dommageable pour ce genre de film, mais il faut voir Mensch pour au moins une raison : Sami Frey, qui se montre bouleversant, magnétique et d'une extrême finesse dans son interprétation. A tel point qu'il en écrase le reste du casting, pourtant également de très haute volée (Maurice Bénichou et Antony Delon sont également excellents). Au fait, si ça ne vaut pas James Gray (vers lequel le réalisateur lorgne incontestablement), c'est largement supérieur à du Arcady au meilleur de sa forme (ce qui de toute façon n'est pas bien compliqué).
Cette transposition des films de mafias dans le milieu juif parisien n'apporte strictement rien. Le scénario ne comporte pas la moindre idée originale et la réalisation manque de nerf. Les scènes gnangnan avec père-fils, censées garantir l'émotion du spectateur, sont du niveau des pires téléfilms. Quant aux séquences religieuses, elles sont complaisantes, ennuyeuse et contribuent à casser le rythme. On est plus proche de la mythologie que de l'étude de milieu. Seule l'interprétation est de qualité, mais ça ne suffit pas.
Difficile de se passionner pour cette histoire, malgré la qualité de l'interprétation. La mise en scène est mollassonne, plate, et l'histoire sans véritable intérêt. Aussitôt vu, aussitôt oublié.
De très bonnes choses dans ce dramo-polar mais bien trop court pour apprécier l'ensemble des intervenant entre famille et boulot, les aspirations et les craintes de chacun. Sami Frey est captivant, rien que son intonation marque les esprits. N. Cazalé reste campé dans un rôle dur et à la fois joviale avec son fils, peu d'émotions ou de passions en ressort, peut-être trop dirigé, il ne se lâche pas ! Le scénario un peu tiré par les cheveux coté famille reste classique sur les affaires. Un bon fil à voir ! 3.5/5 !!!
Ce film policier, signé Steve Suissa, est bien interprété mais le scénario manque d'originalité et la mise en scène est parfois trop académique. La référence qui vient à l'esprit en voyant ce film est James Gray, pour cette histoire mêlant grand banditisme et drame famiial. Les parallèles avec Martin Scorcese et Alexandre Arcady sont également evidents. Pour rivaliser avec ses modèles, encore aurait-il fallu que Steve Suissa développe un peu plus son récit et donne un caractère plus flamboyant à sa réalisation et à ses personnages. Tel quel, "Mensch" est tout de même un film honnête qui mérite d'être vu.
rien d'exceptionnel se film l'histoire se perd en lenteur le casting est bon et s'est assez bien interprété mais rien de plus les 1h20 du film sont largement suffisant
Pas un mauvais film en soi-même puisqu'il arrive à retranscrire une atmosphère que l'on attend de ce genre de policier mais un film qui manque totalement de personnalité. Vu, vu et revu des centaines de fois. Les habitués s'endormiront surement. Dommage.