Votre avis sur Le Complexe du Castor ?
5,0
Publiée le 5 septembre 2014
Il est bien difficile de parler de cette pépite cinématographique offerte par la très talentueuse Jodie Foster sans faire le parallèle avec la vie de l 'immense comédien qui est Mel Gibson ...Il évolue dans cette oeuvre magnifique à l 'instar de Romy schneider dans "la passante du sans -souci" Coluche dans le film de Claude Berri "Tchao Pantin"ou dans une autre mesure Jean Paul Belmondo dans "itinéraire d 'un enfant gâté " de Claude Lelouch pour comprendre comment un rôle peut -être aussi percutant ..où est donc la limite entre la vérité et l'interprétation ?C 'est ainsi que la question doit -être posée .....A partir de ce moment là nous obtenons une interprétation d 'une justesse redoutable ...Mel incarne "Walter Black "lutant contre ses démons à l 'aide d'une marionnette de castor qui le pousse à sortir de cette impasse dans laquelle il se trouve (la dépression) ,la souffrance de Gibson ne se déguise pas elle est omniprésente chez Walter d'un bout à l'autre .... Rarement un film aussi inaccessible (c 'est pour cette raison que l 'oeuvre n 'a pas fonctionné ) touche autant le spectateur ...Uniquement lorsque les personnages se juxtaposent avec les comédiensJodie Foster a affiché que Mel (même si le monsieur n 'a plus rien a prouver ) est un acteur complexe ...possédant une grande sensibilité ...en lui offrant ce superbe rôle ..Jennifer Lawrence évolue également avec beaucoup d 'aisance et finesse dans un rôle pivot qui définit déjà sa future carrière .Jodie Foster signe une belle oeuvre ...Où le Happy end n 'existe pas véritablement .
3,0
Publiée le 6 février 2017
Heureusement que le regard bienveillant de Jodie Foster nous fait oublier la glauquerie générale du film... Mel Gibson est en tout point fabuleux.
0,5
Publiée le 29 mars 2015
Film totalement ridicule... Rempli de clichés, surjoué, pas assez profond.. Je suis passé complètement à côté !! J'ai tout simplement détesté !! Grosse grosse déception surtout quand on voit le casting et la réalisatrice !! Que s'est il passé Jodie ?
4,0
Publiée le 19 décembre 2018
Par une justesse de tous les instants, la réalisatrice réussit à rendre crédible et passionnante cette thérapie improbable, mais qui doit également beaucoup à la prestation de Mel Gibson. Le script mixe une histoire d’adolescents qui est également, en creux, une sorte de thérapie, avec un rôle réécrit sur mesure pour Jennifer Lawrence. Malgré son jeune âge (elle à vingt ans au moment du tournage), elle offre déjà une présence impressionnante, réduisant Anton Yelchin au niveau d’un simple faire valoir. Enfin Jodie Foster n’hésite pas à jouer une épouse psychorigide, remplie de bonne intentions, qui sous son vernis policé, n’offre pas la moindre soupape a cet univers devenu irrespirable. Filmé avec un visuel élégant, et accompagné d’une musique jamais hors de propos, ce troisième film de l’enfant prodige du cinéma, par la grâce d’une fluidité rare, est une vraie réussite. Seul point noir, l’humour qui devrait apporter distanciation et respiration m’a semblé bien faiblard, avec parfois des répliques qui tombent à plat. C’est peu de chose comparé aux qualités de l’ensemble et en particulier d’un happy end habile, hésitant et fragile. Après tout, il reste encore un bras… Avec « Le complexe du castor » Jodie Foster a remis en selle son ami et très controversé Mel Gibson.
3,5
Publiée le 25 avril 2016
Pas un excellent film mais beau par bien des aspects, "Le complexe du castor" est l'histoire d'un homme déprimé qui va s'ouvrir une double personnalité à travers une marionnette de castor accrochée à son bras. Il va peu à peu refaire surface et reprendre confiance en lui jusqu'à ce qu'il ne parvienne plus à se détacher de la marionnette. Une bonne interprétation de Mel Gibson qui semble à demi fou, à demi désespéré. J'aime beaucoup la manière dont l'entourage de Walter prend la chose. Et la difficulté pour les proches de Walter d'accepter sa nouvelle condition et son "castor".
3,5
Publiée le 4 août 2024
Le Complexe du castor est une comédie dramatique réalisée et avec Jodie Foster réussie.
Le pitch marche plutôt bien, avec une idée assez loufoque : un homme au fond de sa dépression, retrouve goût à la vie par le biais d'une ridicule peluche de castor qu'il anime de sa main tel un ventriloque (avant qu'il ne devienne totalement dépendant de cette peluche pour interagir avec son monde).
Les personnages sont très touchants, notamment le duo entre Mel Gisbon et sa peluche de castor. Petit bémol sur l'écriture des deux personnages d'adolescents, anormalement surdoués sur tous les points.
L'humour marche très bien et les revirements dramatique ne tombent pas dans le mélodrame. C'est bien dosé.
Mel Gibson porte parfaitement ce rôle burlesque pour ne pas dire complètement fou. Sans doute une de ses performances les plus réussies. A ses côtés, Jodie Foster est toujours aussi juste dans son interprétation. A noter également des interprétations d'adolescents très convaincantes par les jeunes Anton Yelchin et Jennifer Lawrence, deux acteurs qui se sont confirmés bons comédiens par la suite.
Très sympa.
2,5
Publiée le 14 avril 2016
Le Complexe du Castor, drame ou comédie familiale? On ne sait plus trop tant le discours et la morale sont ambigus... Mel Gibson joue juste à la perfection, le castor aussi... Mais ce sont à proprement parler les seuls points forts du film. Le reste fait trop "cliché familial" et manque furieusement de rythme pour nous tenir éveillés durant 1h30. Ma curiosité était attisée, mais la déception est ma seule récompense...
4,0
Publiée le 9 février 2021
Un film qui très original et pédagogique et aussi fait de la psychologie un peu trop même avec essaie quelques fois après sait un bon moment qu on passe
3,5
Publiée le 22 février 2019
Une histoire aussi inattendue que sa fin est tragique. Un homme dépressif qui "joue" à la marionnette Castor pour éviter de se suicider et reprendre sa vie en main (littéralement), une drôle de façon de faire une thérapie. Si l'on rit dans un premier temps de voir tout le côté cocasse de la situation, on passe bien vite aux soupirs de compassion en voyant le fardeau que devient ce traitement pour les proches de l'homme. On se demande même ce que l'on aurait fait à la place de l'épouse... Le film accuse cependant une certaine redondance (on en a vite sa claque de la marionnette, surtout qu'elle a un capital d'agacement très élevé) et quelques moments creux. Mais cette marionnette est si bien animée et mise en image qu'on ne se focalise que sur elle, Mel Gibson, j'avoue honteusement ne l'avoir vu que lors qu'il n'avait pas son Castor. La conclusion de cette thérapie est vraiment surprenante, et l'on n'ose imaginer que cela s'est réellement terminé de cette façon (trop horrible pour être vrai, non ? On n'ose même pas vérifier...), pauvre homme. On plaint autant le dépressif que sa famille qui le porte à bout de bras, les deux points de vue sont aussi bien défendus, et la courte durée du film (1h30 générique compris) permet de ne pas s'y ennuyer. La famille en question a l'air aussi frappée que le père (le garçon qui défonce le mur de sa chambre à coups de tête... Le futur Castor de la famille ?), vraiment cette histoire fait autant sourire que compatir.
2,0
Publiée le 3 avril 2019
L'histoire de ce père de famille dépressif, qui trouve en ce castor en peluche, un moyen de combattre sa dépression, faut avouer que ça sentait vraiment le purin. Heureusement, Jodie Foster est une cinéaste intelligente. Et ce "Complexe du castor" n'est pas la catastrophe que son pitch laisse redouter. Mais, peut-on parler de bon film pour autant ? Assurément non. Parce que si cette histoire a de quoi séduire au début, en usant d'un ton assez cynique, force est de constater qu'elle le range vite au vestiaire pour alors s'orienter vers une réconciliation familiale des plus convenues. L'illusion d'avoir une comédie mordante dure une vingtaine de minutes. Ce qui est d'autant plus décevant venant de Foster. Finalement, on retiendra en priorité le contre emploi de Mel Gibson.
3,5
Publiée le 29 mars 2020
FILM OU CADRE ?

Le cadre d’un film joue sur la perception qu’on a de lui. Un peu comme celui d’un tableau, ce cadre dirige l’interprétation et oriente nos conclusions. Rares toutefois sont les réalisateurs qui, comme Foster pour Le complexe du Castor, manipulent directement notre interprétation en touchant à ce cadre plutôt que de se concentrer sur le film, qui en théorie contient déjà naturellement, en tant qu’objet fini, certains motifs à notre ressenti – le cadre n’est pas l’œuvre, après tout. Néanmoins elle semble avoir pris un malin plaisir à se ficher du contenu pour… qu’on ne puisse pas le ficher.

Le film a été sorti de la Black List de 2008, un sondage conçu (et qui agit) comme la poubelle d’Hollywood. On ne le connaît paradoxalement que pour les pépites que des artistes attendris arrivent à en sortir. On peut supposer que les artistes attendris qui ont su voir le potentiel du scénariste Kyle Killen, en l’occurrence, étaient Foster et Gibson, liés dans l’entreprise par le courage de leur amitié. Ce dernier sortira d’ailleurs aussi le Castor d’une poubelle.

DR. BEAVER ET MR. WALTER

Le Castor, ou Mr. Beaver en VO dans le texte, c’est une marionnette dans laquelle le personnage de Gibson (Walter Black) va déverser sa personnalité maniaco-dépressive jusqu’à lui faire mimer et ventriloquer sa vie entière.

> Hello. The person who handed you this card is under the care of a prescription puppet, designed to help create a psychological distance between himself and the negative aspects of his personality. Please treat him as you normally would, but address yourself to the puppet. Thank you.

Pour quoi faire ? Pour se guérir lui-même de cette dépression profonde qui est la cause de sa séparation d’avec sa femme (Foster) et de l’écroulement de son business jadis prospère. Pour rendre ça un peu crédible au regard des autres personnages, il va faire croire que c’est une prescription de son psychiatre, une technique “qui fait un tabac en Suède”. L’étape d’après, c’est de rendre son comportement crédible aux yeux du spectateur, et ce n’est pas gagné.

> This is a picture of Walter Black, a hopelessly depressed individual.

EMPATHÉTIE

La mine d’abord piteuse, le film se fait un allié primordial et précoce de l’attendrissement qu’on éprouve en tant que spectateur et qui a en fait motivé tous les étages de sa création : le script et le Castor ont tous les deux été sortis d’une poubelle (je l’ai dit) et ils ont accédé chacun à la postérité parce que quelqu’un, à un moment donné, a éprouvé de la pitié à leur égard. L’amorce n’en est que plus geignarde mais elle devient aussi décalée et opaque – une soupe atmosphérique qui est sûrement la cause à ce que des critiques tels que Roger Ebert partagent mon sentiment d’une première partie frisant le ridicule.

Mais l’attendrissement va nous être vital, nous faisant vite oublier le peu de pertinence de sa genèse, et rendant du même coup la crédibilité facultative – oui, carrément. C’est notre petit cœur tout ramolli qui va nous attacher au Walter surjouant tellement sa dépression (j’ai bien dit Walter le personnage, pas Mel l’acteur) qu’elle atteint le registre pathétique, et qui va créer notre lien avec Mr. Beaver.

> Starting over isn’t crazy. Crazy is being miserable and walking around half asleep, numb, day after day after day. Crazy is pretending to be happy.

QUAND UNE PELUCHE DEVIENT PERSONNAGE

Filmée en gros plans mignons (ou “du rôle empathique du grand angle”) et animée avec attachement par la main de Walter, la peluche oscille entre l’absurde et le rigolo, faisant simultanément sourire et froncer les sourcils. Le froncement s’accentuera quand Mr. Beaver aura fini de “réparer” Walter : un peu précipité par une voix off colmatant les transitions à coups de Scotch (vous savez, le gros marron, là), le processus de guérison fait de nouveau de lui un bon père et un mari parfait. Hm. Weird flex but okay.

Ici, on voit totalement pourquoi Jim Carrey a été considéré pour le rôle, et il n’en faut pas beaucoup pour avoir l’impression que c’est lui qui incarne la seconde personnalité de Gibson, celle qui ravive son accent australien et barbouille son dialecte de “hoy, mate” pour faire parler et se mouvoir la marionnette : cette grande naïveté dans le drame, c’est totalement le genre de Carrey (pas l’accent australien, évidemment) et on n’a aucun mal à imaginer une version à la Tom Shadyac du Castor : il aurait pu être un élément de comédies comme Menteur menteur ou Bruce tout-puissant – que ce soit voulu ou non, Foster retrouve en tout cas les quelques fibres qui ont fait marcher ces comédies sur la corde raide du blockbuster tragicomique.

> No, Meredith, you’re talking about a bloody puppet. We’re talking about a miracle.

FOSTERING THE DOUBT

Son film ne se prétend surtout pas psychologique ou psychocohérent (Walter lui-même a inventé la “marionnette thérapeutique” pour justifier au regard du monde la dissociation de sa personnalité) mais il le devient de lui-même : la marionnette ne cessera jamais de nous paraître trop étrange, même lorsqu’elle devient le PDG (oui oui) et la mascotte de l’entreprise de Walter, dont elle devient responsable de la renaissance. Juste parce qu’elle est mignonne, elle masque le drame d’un profond délabrement psychologique, ce qu’on ressent durement et qu’on peut difficilement tolérer (certains spectateurs décrocheront d’ailleurs définitivement à cause de cette fausseté qui dure loooongtemps – et ça se comprend).

À cet endroit-même où le Castor, en tant que mascotte, revêt son apparence la plus pure d’inoffensif muppet, et au-delà du dérangeant déni de la maladie mentale par Walter ET le film à la fois, quelque chose ne va pas : même les films avec Jim Carrey ont un débouché violent ; Walter ne va pas parler avec sa main pendant le reste de sa vie, le bobard ne va pas tenir toujours et la patience de sa femme trouvera ses limites (d’autant plus vite avec Foster).

Avant que tout cela n’arrive à une conclusion concrète, une relation d’amour-haine entre le spectateur et le Castor commence, ce en quoi la traduction du titre est bien trouvée et a eu raison de ne pas se restreindre à être littérale : le Castor est… complexe. D’ailleurs, il n’a même pas de nom : comment pourrait-on lui faire confiance ? Le doute s’installe que Foster prendra soin de ne pas résoudre avant longtemps – ce pour quoi j’admire son film.

Des deux fils de Walter (le petit qui aime autant le Castor que son père et pour qui l’on s’inquiète qu’il ne vienne à les confondre dans son jeune esprit, ou le grand qui trouve toute l’idée du traitement débile et dont on s’inquiète qu’il provoque la rupture d’avec son père), on ne sait plus auquel donner raison : faut-il montrer de l’affection ou du scepticisme pour Walter et son compagnon fourré ?

MANIPULER LE CADRE

Ce qui rendait l’introduction désagréablement indécise s’est bonifié mais est demeuré là : Foster manipule encore le cadre, bloquant notre interprétation, nous imposant le dilemme, nous rendant impossible de faire le moindre choix empathique. Seul son propre personnage évolue à l’aise dans ce ballet mental dont elle a particulièrement pris soin qu’il lui convienne, à défaut de le départir de son style trop clinique qui trouvera son paroxysme avec Money Monster cinq ans plus tard, et à l’inverse de la magnifique représentation de l’instinct maternel qu’elle avait distillé dans Little Man Tate – il est toutefois probable qu’un tel traitement était nécessaire pour lui permettre de toucher à la racine de notre ressenti sans lui mettre autre chose sous la dent qu’une nullité prémâchée.

The Beaver omet cependant de transmettre une intimité qui soit durable : la famille, dans l’esprit de Foster, est une machine paramétrable qui se dispense visiblement de tendresse au-delà des quelques scènes convenues par le standard. Mais il n’y a bien que ça de standard. Quand on y pense, il fallait même oser le faire, ce film. Un peu inconfortable mais trop tentaculaire (l’air de rien) pour être taxé de malsain, le scénario va jusqu’au bout de son concept – en cela, on peut remercier le caractère de Foster, que cela tenait à cœur d’éplucher petit à petit le visuel marrant pour ne laisser que le noyau dur et amer, pétri de fortes émotions négatives et d’une lutte acharnée et usante contre la maladie, jusqu’à la coupure. Littérale. Celle du bras de Walter avec le Castor au bout.

CONCLUSION

Pour aller aussi dans la comédie noire, Foster a dû en faire une comédie de l’or noir : refusée par plusieurs studios, elle a trouvé un financement en Arabie Saoudite pour que son idée vienne au monde. Film d’amitié, scénario familial, ne nous y méprenons pas : sous l’épaisse couche d’un divertissement à peine original, se cache pour qui veut la voir une production avec une forte personnalité ainsi que l’impitoyable et très sérieuse manipulation de l’esprit humain par une adorable peluche.

Dans une puissante trahison de l’attachement qu’elle a elle-même créé, Foster parvient à faire de son Gibson d’ami la marionnette de lui-même même si, derrière le courage de faire écrouler son propre château de cartes, elle ne cache pas d’atouts majeurs et ne justifie pas toujours la gêne qu’elle répand à l’étage psychologique. Si toutefois cette dernière n’envahit pas le spectateur et qu’il sait la gérer, il y verra peut-être un ingenrable succès.

> This is a picture of Walter Black, who had to become The Beaver, who had to become a father, so that one day this might just become a picture of Walter Black.
4,0
Publiée le 12 juin 2021
Il faut voir ce film mal connu pour Mel Gibson qui est tout simplement incroyable. D abord c est un grand acteur mais là il se donne à 100 pour 100 pour ce rôle complexe dans lequel il est inoubliable. La réalisation de Jodie Foster suit ses comédiens. Un vrai joli film .
3,0
Publiée le 26 septembre 2015
Un film centré sur Mel Gibson, et pour cause, il porte ce film à lui seul, ce qui ne l'empêche pas dans son ensemble d'être assez bon. L'idée principale de l'histoire est très intéressante et innovante, mais on se perd assez facilement en se posant des questions stupides, le réal laisse trop de parts d'ombre et le film fait quelque peu fouillis par moments.
2,0
Publiée le 21 juin 2011
Jodie Foster réalise avec son «complexe du castor» un troisième film singulier au ton assez particulier. Le scénario est intéressant bien que convenu et peu crédible au départ, il gagne en intensité et vraisemblance dans sa deuxième partie. Le parti pris de forcer le trait de l'émotion d'un bout à l'autre est discutable mais porte ses fruits grâce à quelques scènes (très) fortes et touchantes sur la fin. Si la réalisatrice nous conclue son film de très belle manière, le reste est assez poussif et ne m'a pas vraiment convaincu. Ce qui m'a le plus dérangé c'est l'aspect trop écrit de ce film, les dialogues sont trop fabriqués pour être réels, il y a un manque cruel de spontanéité et de naturel, la réalisatrice veut trop souvent insuffler sa petite morale. Il en est de même pour la place de la musique, trop redondante, et tout ça donne au film un rythme lancinant pendant plus d'une heure... Les acteurs sont globalement bons, en particulier Mel Gibson qui est assez étonnant, impressionne. La construction du film est aussi particulière, l'histoire d'amour du fils prend trop de place au début mais trouve une justification intéressante par la suite, par contre cette histoire autour de la famille de Jennifer Lawrence est bien étrange et peu claire... Au final, des bonnes idées et une conclusion efficace mais un un film beaucoup trop sage pour traiter de folie, un peu trop dans la veine des films «indé» à l'américaine.
4,0
Publiée le 5 mars 2021
agréable surprise... ce film est un drame psychologique qui commence comme une sorte de comédie mais qui dévoile peu à peu le côté sombre de la dépression dont souffre le personnage principal... l histoire est originale... les acteurs sont convaincants... mention spéciale à la prestation de Mel Gibson qui est magistrale... la mise en scène est soignée... les 20 dernières minutes sont très émouvantes... bref j ai vraiment bien aimé...
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