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benoitG80
3 414 abonnés
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2,5
Publiée le 29 mai 2010
Ça commence par la fin et c'est en partie bien là le problème... L'histoire de cette passion destructrice serait bien plus cohérente et prendrait davantage de force en respectant une simple chronologie ! La douleur et le mal être des 2 personnages sont complètement coupés du contexte de la vie du quotidien. La violence ainsi engendrée et la complexité des rapports au sein de ce couple n'ont donc pas de sens réel pour le spectateur, qui de son côté n'a pas les clés pour comprendre ! Pourquoi cette femme et cet homme en sont-ils arrivés là ? Il manque tous les éléments catalyseurs du quotidien qui auraient pu donner une réelle impulsion et une bonne construction au film ! Faute de quoi, sans être inintéressant, on reste plutôt dans un effet de style malgré le très bon jeu de Mickaël Cohen. Quant à Emmanuelle Béhart, son manque d'expression et de jeu, n'arrange rien ! Donc, un thème qui aurait pu donner un bon film mais peut-être qu'en ces temps déjà moroses, une comédie (de qualité) serait aussi tout simplement bien appréciée !!!
ça a l'air bizarre mais pourquoi pas?! les acteurs on l'air pas mauvais du tout, et une histoire passionnelle ne fait de mal qu'aux personnages, pas aux spectateurs!!
Film ayant subi de très mauvaises critiques, ce qui m'amène à penser que peu de gens peuvent en saisir la portée. Il est certes parfois maladroit, inégal (notamment au niveau des dialogues dont certains sont carrément à hurler) mais au total, on a là une des plus belles réflexions sur l'amour et le couple de l'histoire du cinéma. Rarement (sauf évidemment chez Bergman) on était allé aussi loin dans la proclamation que les rapports entre l'homme et la femme sont définitivement impossibles et que ce n'est malgré tout pas une raison pour y renoncer. L'interprétation du couple vedette Emmanuelle Béart - Michaël Cohen est très juste et très méritante. Les scènes de sexe qui ont choqué quelques coincés sont très rares et complètement justifiées, le sexe faisant partie, que je sache, de la relation amoureuse... Très bel essai en guise de premier film pour Michaël Cohen, nouvel auteur dont on attend avec curiosité la prochaine réalisation.
Peu diffusé sur les écrans français et guère apprécié par la presse française, le film de Michael Cohen le mettant en scène avec sa compagne Emmanuelle Béart est pourtant une belle réussite. Il dépeint le désordre amoureux avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Les deux acteurs, bien que parfois théâtraux dans leur interprétation, livrent une performance à fleur de peau convaincante. A travers un film très bien construit, on suit la romance chaotique de ce couple, passionné et charnel, qui n'arrive pas à s'aimer sans se déchirer. Jalousie, possessivité, incompréhensions et maladresses empêchent Jean et Gabrielle de s'aimer pleinement. Il y aura inévitablement des gens à qui ce premier long-métrage de Michael Cohen ne parlera pas, qui resteront assez hermétiques ou pragmatiques. On notera également quelques défauts ça et là. C'est inévitable face à ce huit-clos intimiste, brut et personnel dans lequel son auteur semble dire que même l'amour le plus dévastateur vaut la peine d'être vécu. Un film saisissant de réalisme et de sensibilité sur le chaos de l'amour, dans tout ce qu'il peut comporter d'intense et incontrôlable. Une première œuvre personnelle et viscérale, écrite et construite avec beaucoup d'habileté et de justesse.
Un film qui prend les tripes. Bouleversant, amour véritable et non pas "gnangnan".. Il faut dire que l'amour entre les deux acteurs était bien réel et non fictif.. Un de mes films favoris.
Couple à la ville et devant la caméra, Michaël Cohen (ici scénariste), dirige son épouse (Emmanuelle Béart) à travers une histoire d’amour sans dessus dessous. Adapté de son propre roman, Ça commence par la fin (2010) a un gros défaut, c’est d’être une histoire d’amour en désordre. Durant toute la durée du film, on aura de cesse, d’alterner entre passé, présent et futur, jamais ne parviendra à savoir où l’on en est, d’autant plus que l’intrigue principal tourne en rond constamment, à tel point qu’au final, on arrive au même stade du début du film ! On en vient alors à ce dire, « Tout cela pour ça ? ». Michaël Cohen prend un malin plaisir à réunir durant 90 minutes, disputes, réconciliations, scènes de sexe torrides, échanges (inter)minables, fort heureusement pour nous, les acteurs s’en sortent pas trop mal, ce qui ne nous fera pas trop regretter cette prise de tête tirée par les cheveux.
L'histoire d'une passion charnelle dans le désordre chronologique... Le résultat donne surtout un gros caphärnaum. Le montage n'a aucune logique, les passages entre les différents moments sont d'un tel bordélique qu'on est incapable de remetter le puzzle dans un ordre acceptable ; du coup on s'y perd. Beaucoup trop de scène strès bavardes qui assoment d'autant plus que les dialogues sont parfois d'un ennui profond. Il y a juste 2-3 scènes assez magnifiques (le rire pendant l'amour, la bagarre avec le barman...) qui ajoutent en plus un peu de légèreté car sinon dans cette histoire de passion on constate surtout que tout y est laid. cette histoire autodestructrice tourne en rond et n'avance jamais. Ce film fait juste du surplace. 2-3 scènes et une Emmanuelle Béart sensuelle et juste font surnager l'ensemble mais c'est tout juste.
Par principe je ne sors jamais avant la fin des films mais là c'était vraiment limite. C'est tout simplement consternant. Michael Cohen pour son premier long métrage se plante à tous les niveaux : scénario, mise en scène et interprétation. Ce genre d'histoire, partir de la fin et remonter le temps en flash-backs, n'est vraiment pas nouveau. Et surtout tellement mieux fait ailleurs. Le 5X2 de François Ozon est un chef d'œuvre du genre. On en est loin ici. L'histoire est donc inintéressante. La plupart des scènes ridicules, ma préférée : quand elle lui met un doigt et lui dit "Libère-moi, libère-moi"...Les dialogues sont mauvais, mon préféré "Les animaux domestiques sont des cons"...Très vite ça devient très drôle, mais c'était sans doute pas voulu. C'est très mal joué. Emmanuelle Béart doit être très amoureuse pour jouer aussi mal dans le film de son mari. Quant à lui, Michael Cohen donc, en adaptant son propre livre il aurait mieux fait de se concentrer sur la mise en scène et laisser le rôle principal à un autre. Les images sont assez belles, tout comme la musique avec une très belle chanson de Tom Waits. A part ça cela manque de tout et surtout de passion, de fureur et d'émotion : les principales qualités d'un film qui parle d'amour et de rupture. Bref j'ai trouvé ça nul. Sans doute pas le seul, à peine dix dans la salle on a du se retrouver à trois à la fin. Sans commentaire...
Une rencontre, une liaison d'abord passionnée puis dévorante, et finalement douloureuse. Un sujet mille fois vu, bien sûr, mais avec plusieurs moments intenses où l'on saisit parfaitement ce que le réalisateur voulait signifier. Il interpelle le vécu de chacun. Il y a aussi quelques moments où l'on sent le déclin de la spontanéité au profit de la sur-écriture et du signifié à tout prix. Il n'empêche, les acteurs sont parfaits et on se laisse porter par leur dévotion.
quel ennui :j'ai quitté la salle tellement ce verbiage est pesant. Beart joue mal avec toujours son expression de moue boudeuse au regard egaré.Les scènes de sexe sont impudiques et n'apportent rien.C'est ennuyant, je suis resté totalement hermetique a l'histoire de ce couple bobo loin des réalites du quotidien...quelle branlette intellectuelle!
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1,5
Publiée le 19 février 2012
Quand on repense à ses histoires d'amours passès, il se peut qu'on se souvienne de tout ou de presque...mais on s'en souvient rarement dans l'ordre chronologique! C'est ce sentiment de passion dans le dèsordre que restitue "ça commence par la fin", le film ècrit, rèalisè et interprètè par Michaël Cohen, adaptè de son propre roman èponyme! On n'imagine donc bien à quel point l'aventure de ce film ètait personnel pour lui et il n'est d'ailleurs donc pas ètonnant de le voir partager l'affiche avec sa femme à la ville, Emmanuelle Bèart! Malheureusement l'intrigue n'est pas très originale (on pense au "5x2" d'Ozon) et on finit par se lasser à force de crises et de cris! Un couple donc trop tordu pour èmouvoir, malgrè les acteurs, où il n'y a que les vivants qui souffrent surtout quand ça commence vers la fin! Attention tout de même à la cruditè de certaines scènes avec – excusez du peu - ce doigt dans le cul destinè à monsieur Cohen contre une porte cochère! Emmanuelle Bèart est dècidèment une comèdienne aux multiples facettes et talents qui n’a pas peur des nouvelles expèriences même quand il s’agit de donner du plaisir à son homme tel un Brando dans "Le dernier tango"...