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Daniel C.
145 abonnés
721 critiques
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3,5
Publiée le 14 mai 2018
Lorsque la passion dévaste tout, est-ce une forme d'amour ? Certes, l'intensité des sentiments est là, mais faut-il s'insécuriser ainsi pour avoir le sentiment que l'on vit ? L'intensité tient-elle à ce la flamme soit sans cesse rallumée ? Quand l'état insécure est sans cesse appelé sur le devant de la scène, quels en sont donc les constituants psychiques ? Est-ce une affaire de coeur ou une question de désordre mental ? Emmanuelle Béart est souvent magnifiquement filmée, mais la beauté est-elle à ce prix? Tantôt dominatrice, tantôt effondrée ou dévastée par l'angoisse, Emmanuelle Béart se débat entre angoisse d'abandon, sentiment d'emprisonnement face à cet homme en proie à une dévotion sans bornes. L'emprise semble la clé de voûte de ce qui les réunit pour mieux les dévaster. L'épuisement des forces constitue le maître mot de cette histoire, dont la structure narrative se déroule dans un temps circulaire, anachronique, désorganisé, à la manière des rêves ou de l'association libre. L'intensité et la puissance des sentiments doivent-elles obéir à un univers aussi dévasté ? Le lien qui unit et désunit ces deux êtres donne l'impression d'un bébé, qui serait balloté entre bercements apaisants et agitations destinées à provoquer de l'excitation, comme si l'état de quiétude s'apparentait à la mort. On est vraiment du côté de l'expérience toxicomaniaque.
Singulier, étonnant, touchant. On ne peut pas rester sans émotions devant ce film. Une histoire d'amour impossible porté par des personnages aux fortes personnalités mais aussi très passionnés. Les lumières, les cadrages sont beaux et donne au film une atmosphère toute particulière. Ce film peut être classé dans un registre précis, il est entre l'irréel et le réel.
Ca commence par la fin est donc un drame romantique dans intérêts, qui ne salue malheureusement pas le talent de Michaël Cohen qui porte à bout de bras ce film. Long et lourd à la fois, le tout tombe dans le pathos et l’ennui profond.
En adaptant au cinéma son premier roman, l’acteur Michaël Cohen a trouvé une bonne excuse de se faire filmer dans des scènes érotiques avec son épouse Emmanuelle Béart. Mais ces passages torrides sont tournés avec aussi d’intensité que ne l’est le reste de leur relation, avec une maitrise technique et visuels à peine digne de l’amateurisme et des interprétations dont la piètre qualité ne peut être qualifiée que de risible. Le concept de construire le récit de façon anachronique n’apporte au scénario que davantage de maladresses que le faisait déjà l’écriture hasardeuse des dialogues. Ça commence par la fin n’est au final qu’un semblant de drame romantique mal alambiqué et terriblement répétitive, résultat s’une fausse bonne idée mais surtout d’un manque d’inspiration criant dans sa façon de raconter une histoire de couple.
Je n'ai pas aimé... on se sent voyeur ou voyeuse d'une histoire d'amour avec des scènes crues mais pas érotiques pour un sou... non vraiment dur de supporter ce narcissisme... volontaire ou pas!
Entre la passion et le déchirement, l'amour et la haine, la confiance et la paranoïa, Ça Commence Par La Fin est un drame à la fois magnétique et simpliste, une romance charnelle et destructrice où le couple Cohen/Béart nous plongent dans un déluge de sentiments vrais.
Drame passionnel exempt de passion. On est tenté de regretter que le travail de scénario et de mise en scène n'ait pas apporté plus d'onirisme ou du moins une ambiance plus troublante que la personnalité physique d'Emmanuelle Béart aurait pu servir. Mais elle est utilisée avec une rare platitude et chaque aspect de la mise en scène se caractérise par des lieux communs et des banalités. Pas la moindré étincelle, la moindre sensualité, la moindre trouvaille, rien qui puisse raviver l'attention. Les potentialités du thème, déjà maigres, s'évanouissent vite.
une moitiée d'étoile pour dire... que j'ai vu que je n'ai rien percu que je suis meme sorti avt la fin! une passion amoureuse difficile a croire , mal joué , chiant , des scenes a répétitions qui ne servent a rien et pourtant j'appréciais l'acteur qui en passant réalisateur m'a mis ds la confusion !
La construction peu ordinaire de ce film déroute un peu. En fait, en tant que spectateur on est aussi paumé que les protagonistes. Des personnages sombres, ambigus, à multiples facettes. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce film ; il y a des histoires, des bribes de vies. Tout comme la relation entre Jean et Gabrielle, morcelée, irrégulière. Emmanuelle Béart est magnifique et brillante de justesse, Michaël Cohen passe par un florilège d'émotions. On y croit, on y croit fort et on est pris dans ce jeu d'attraction-répulsion. Le film est un peu lent, certes, mais intense. Un peu confus parfois, mais tout s'éclaire peu à peu. Un film atypique, à voir car il ne ressemble qu'à lui-même.
L'histoire d'un couple intello trentenaire sur la fin plus passionné que la moyenne et ce qu'il advient dans ce genre là. Pour résumer, c'est un film d'auteur dans toute sa splendeur. Ce n'est pas forcément un mal. Si l,on a vécu ce type d'histoires passionnelles limite dangereuse, on se retrouve devant un album de photographies souvenirs bien joliment composé. Il est clair que la grande majorité de beaufs et de petits joueurs n'y comprendront rien, pour les autres, on sent un témoignage sincère à priori très autobiographique qui n'oublie pas un bon travail d'images et de découpage. La musique est également belle, et la poésie violente et crue qui baigne le tout achèvent un bien agréable moment. Mais ça ne concernera pas tout le monde. Pour ceux qui ont peur de s'ennuyer malgré tout, il reste un beau couple d'acteurs que les lèvres immondes de la Béart n'arrivent pas à ternir. Finalement.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu autant de personnes quitter la salle au cours d'un film... Alors, oui le film souffre de longeurs, oui il ne se passe finalement pas grand chose, mais cela nous laisse au moins le temps de réfléchir à la démarche de Michaël Cohen. Déjà sa structure narrative évite le pire de ce qu'on aurait pu ressentir en terme d'ennui si le récit avait été chronologique. Car le montage impose des cassures dans le rythme qui sauront réveillé le spectateur et redynamiser le film quand celui-ci s'endort. Mis à part ce point la narration désordonnée a un autre rôle, ordonner les choses justement. Car si la relation du couple est plutôt chaotique et faite finalement d'une succession de plusieurs histoires qui finiront par créer une grande histoire d'amour, le film la raconte comme cette seule histoire d'amour. En effet, les flashbacks sont organisés selon une structure classique de relation : les premières fois sont présentées au début du film, puis les relations sexuelles (signe que tout va bien dans le couple, enfin en général, lol), ensuite les disputes pour terminer par les ruptures. D'autre part, cette idée narrative permet de comprendre progressivement l'essence de ce couple, que l'on ne comprend pas forcément au premier abord (on se demande ce qu'ils font ensemble au début du film). Si la première demi-heure semble évoquer un couple classique (pas forcément bien assortis, mais on ne va pas chercher plus loin) qui a finit par ne plus s'entendre, la suite du film va révéler leur complexité. Et c'est peut-être cette complexité qui fait décrocher le spectateur, car si l'on peut s'identifier au couple classique du début, on se sent moins proche de personnes qui ne s'aiment qu'en se déchirant (pour mieux se retrouver). Enfin pour eux tout est clair, leur histoire ne (re)commencera toujours que par la fin.
Je suis surpris par l'avalanche de critiques négatives contre ce film. C'est la narration d'un amour intense et passionné, mais compliqué. Les deux acteurs sont bons, et l'ensemble est crédible, voire très crédible. Mais je rejoins Hellosunshine 2013 : Ce n'est pas un film a mettre entre toutes les mains (les yeux plus précisément). Il faut du vécu. Et ça peut faire mal de s'y (re) plonger. CQFD