Sainte Merde. Et il y a des gens qui gaspillent de l'argent pour ça?!!! Bon, relativise, tu t'es bien fendu la poire devant ces scènes aussi grotesques que stupides, tu t'es bien foutu de la gueule des acteurs qui surjouent au possible et tu t'es définitivement dit que les scénaristes qui prennent du LSD durant l'élaboration d'un scénario sont des nihilistes n'hésitant pas à retranscrire leurs fantasmes les plus fous (et surtout les plus cons) en faveur d'un public accro à l'hémoglobine. En résumé, t'as quand même passé un bon moment devant ce navet.
Souvent, avec "Tokyo Gore Police" ont été associés les termes de "cinéma japonais post-Fukushima", "Nishimura réalisateur de l'apocalypse" où autres termes de la sorte. Sympathiquement mauvais, de la veine des productions "Troma" et autres films made in Lloyd Kaufmann, ce "n'importe nawak" présente tous les arguments d'un bon nanar: gore kitsch à outrance, acteurs définitivement mauvais, scénario ambigu et incohérent, et j'en passe. Nishimura est bien le réalisateur de l'apocalypse. L'apocalypse humoristique. Il est sidérant de voir autant de conneries. Puis, quand on voit le label de production, à savoir la "Nikkatsu", tout s'éclairci dans les méninges. Bref cours d'histoire: la société "Nikkatsu" est une société de production cinématrographique (évidemment...) crée en 1912 ce qui en fait le plus vieus studio japonais en ces heures. Spécialisé dans le "Roman Porno", nombre de ses films ont crée la controverse à tel point que le studio fut qualifié de producteur de films "gore and sex".
Connaissant vaguement la filmographie de la Nikkatsu, "Tokyo Gore Police" n'est pas si "sex" que ça, le terme "gore" présent aussi dans le titre étant sur le devant de l'affiche.
En gros, amateurs de nanars, de série Z à la photographie dégueulasse, sans aucune recherche, à la direction d'acteurs inexistante (pour notre plus grand plaisir!), "Tokyo Gore Police" est fait pour vous, sinon les autres, passez votre chemin sous peine de devenir aussi déglingué que celui qui a osé donner forme à ces conneries.