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darkvash
110 abonnés
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0,5
Publiée le 22 février 2011
Pourtant client de ce genre de film je ne peux m'incliner devant ce spectacle navrant. Pas d'histoire, des acteurs pitoyables et tout est pretexte au giclage de sang, qui ets trés mal fait d'ailleurs. Bref ne perdez pas 1h50 de votre vie avec ce nanar.
Tokyo Gore Police est le genre de film où il vaudrait mieux savoir à quoi s’attendre avant de se jeter dessus car cela atteint un degré de folie et de nullité incroyable. Le genre de film que l’on peut très vite détesté comme très vite apprécié. Pour ma part, j’ai bien aimé car j’ai trouvé le tout jouissif. Je craignais quand même un peu au départ de voir un film qui tourne dans l’excessif du gore et du nanar mais j’étais surpris de constater que finalement le film ne se contente pas de montrer une multitude de scènes gores et une histoire qui se limite à des flics qui traquent des mutants. L’histoire essaie d’aller plus loin en mettant une histoire de vengeance et avec quelques rebondissements qui vont avec. En terme de gore, Les scènes sont bien dégoutantes en étant bien sûr exagérées, c’est vrai mais ça rend le film amusant et loufoque. Le film reste par contre assez raisonnable car le nombre de scènes gore n’est pas trop excessif pour ce que je craignais. Certes, le film ne se prend pas au sérieux avec ses scènes gores mais il présente tout de même de très bonnes idées comme les blessures qui se transforment en armes. Lorsque l’on arrive à la scène de la boite de streaptise, le film devient assez pervers qui laissera place par la suite au gore : le mélange des deux donne une sensation déstabilisante. Ce n’est peut être pas pour rien qu’ils ont choisi une magnifique actrice pour jouer le rôle du n°69. Le gore c’est quelque chose de dégoutant mais à une scène du film, j’ai trouvé qu’il a été représenté de façon charmant lorsque le personnage principal coupe les mains d’un homme après que ce dernier lui ait touché les fesses car cette séquence est esthétique par son côté asiatique où le personnage principal, étant habillé avec un haut asiatique s’abrite sous son parapluie des jets de sang. Les publicités insérées dans le film sont pas mal et offre une sacrée pointe d’humour noir en renforçant le côté loufoque du film. Le film présente de bonnes qualités visuelles avec des images et des couleurs bien sombres et glauques. Je regrette par contre, certaines scènes d’actions qui font série Z et quelques passages assez invraisemblables (je vise surtout le dernier quart d’heure) qui enlèvent un peu de qualité au film. Tokyo Gore Police est donc un film bien taré mais jouissif, qu’il vaut quand même mieux savoir à quoi s’attendre que de le regarder tête baissée.
Une chose que l'on peut dire c'est que ce film mérite son titre. Imaginez le film le plus gore que vous ayez vu de votre vie, divisez le nombre de litres d'hémoglobine de tout le film par 2 et vous obtiendrez le nombre de litres de sang giclant durant les 10 premières minutes. La suite est du même gabarit vraiment incroyable au niveau de l'utilisation du ketchup!!! Sinon on est devant un scénario de vengeance classique certes mais avec des idées tellement barrées voire malsaines que le résultat est tout simplement hallucinogène. A voir au moins une fois pour le fun
Totalement dingue, totalement gore, totalement délirant, totalement gratuit, totalement inutile et donc fatalement totalement indispensable !!! Pléthore de monstres et d'impossibilités anatomiques, réalisé par un gars qui doit avoir ses doigts dans la prise électrique, ce film est le meilleur des "Sushi typhoon" !!!
OFNI : Objet Filmique Nippon Improbable. Hectolitres de sang, trash-métal de carnaval, montage approximatif, scénario prétexte. Ken le survivant a fait des petits, ils ne sont pas très beaux, mais ils nagent aussi bien dans l'hémoglobine que papa. Tout est trop gore, trop sale, trop moche, trop glauque, trop absurde, trop sans limite. Alors on regarde, pour savoir jusqu'où ça peut aller, on s'accroche, on cherche la finalité de tout ça, cramponne-toi, on peut en voir le bout, on y est presque, Dis, c'est long quand même, ça ne finit jamais ? Non, on ne dirait pas. Deux heures de n'importe quoi, c'est peut-être un peu trop.
Il faut vraiment pas etre malin pour prendre ce film au premier degré . On le regarde parce que l'on sait a quoi s'attendre. C'est comme s'obliger a regarder les teletubbies et dire que c'est niait. Il faut un peu savoir faire la part des choses. Pour ma part j'adore ! 5 etoiles !
TOKYO GORE POLICE, ça faisait un moment que j'attendais de le voir, et j'ai pas été déçu, c'est un film complétement barré avec des tonnes d'hectolitres de sang, si vous aimez les films gore je vous le conseille vivement ainsi que MACHINE GIRL. Je me suis bien marré devant, il y a de bonnes trouvailles comme les pub délirante que l'on vois tout au long du film, la privatisation des forces de police avec leur super tenu, et d'autre idée que vous découvrirez en le regardant, notament à propos des blessures des mutants, cette idée je la trouve génial.
Méchamment malsain, le sang coule à flot et asperge la caméra et les spectateurs choqués que nous sommes. Un spectacle hallucinant qui toujours se réinvente. Un film de malade!
Du gore camelote servi par des effets spéciaux de piètre qualité sur fond de scénario invraisemblable. "Tokyo Gore Police" est une véritable caricature sanguinolente qui ose tout et ne se pose pas de limite, mais les âmes sensibles ne seront pas trop choquées, car l'ensemble n'a rien de crédible et tout part dans la démesure. On retrouve quelques bonnes idées trash et farfelues. Malheureusement, le rythme est assez mal géré et le film paraît beaucoup trop long.
Ahr ahr ahr ! Il n'y a que les japonais pour faire des films comme ça !!! Nippon ni mauvais mais complètement "autre". Du pur surréalisme gore, totalement excessif, qui repousse les frontières du bon mauvais goût cher à John Waters ou Robert Rodriguez.. Imagination débridée ( c'est le cas de le dire), sans limites. Esprits sensibles et fans d'Eric Rohmer, sauvez vous !
Si Tokyo Gore Police est une expérience tellement jouissive, c'est parce que le film ose tout. Ici se heurtent une telle foule de créatures et de fantasmes que l'oeuvre devient l'un des plus vastes purgatoires possibles de se représenter au cinéma. C'est une catharsis radicale et démente dont l'un des pics est l'immersion dans un club de freaks nymphomanes ; loin de se limiter aux excès du SM, Tokyo prend des allures d'espèce d'eXistenZ extrême et bien plus déviant encore (ne serait-ce que graphiquement). Le néo-Tokyo est l'espace d'une débauche sexuelle particulièrement raffinée, au point qu'il est tout à fait juste d'estimer que Nishimura a mis en scène ''son'' Sodome & Gomorrhe.
Fantaisie gore multipliant les combats invraisemblables et les mises à mort grand-guignoles, stylisé à outrance (que le mot paraît faible... disons que c'est un Tueurs Nés du bis), Tokyo Gore Police est un sommet de grotesque, un déluge de mauvais goût, de couleurs flashy et de caprices fantasmagoriques. A ce point ce n'est plus kitsch, c'est le successeur rococo et foncièrement obscène de l'Inferno d'Argento. Et pourtant, Nishimura arrive à relier ses expérimentations formelles tout en maintenant un équilibre et une grande cohérence, ce qui est assez inoui de la part d'un film aussi speed.
L'intégralité de la chronique sur le blog http://videodrome.over-blog.net/
Pourquoi faut-il toujours prendre des pincettes lorsque l'on doit juger d'un film de genre en l'associant à la culture du pays d'origine afin de justifier le fait que ce qui est mauvais ne l'est finalement pas tant que ça. Pas d'accord. Le Japon - puisqu'il s'agit de lui en l'occurrence pour la présente critique - nous a gratifié d'un nombre considérable de film hallucinés, délirants ou malsains dont une partie était bien fichue mais dont une majorité n'est en fait que de la série z de remplissage où l'on porte le mauvais goût - qui du coup s'avère être une valeur universelle - comme seul justificatif de cette débauche psychopathe et de cette débâcle filmique. Comme si tous les réalisateurs japonais avaient besoin du même exutoire à leurs problèmes existentiels et se devaient de le faire partager de la manière la plus grotesque qui soit avec leurs spectateurs. De cette fantasmagorie aussi laide qu'insistante, aussi répétitive qu'ennuyante se dégage un marasme malsain sans aucune tension que les auteurs masquent par une débauche de grenadine - pardon de sang - versé, de corps mutilés, éventrés, de sévices en tous genres dans une ambiance très carnavalesque. C'est hideux mais c'est grotesque. Oh il y en aura toujours pour ce délecter et porter cet objet filmique aux nues de l'expression japonaise du temps présent. Et je ne leur en tiendrai pas rigueur, eux-mêmes tout comme ayant totalement oblitéré le scénario qui aura tout le monde l'a compris brillé par son absence.
Un nanar que n'aurait pas renier Troma : un scénario bateau, des scènes gores plus répugnantes les unes que les autres, des acteurs plus que limite (pour ne pas dire mauvais), des hectolitres de sang toutes les quatre secondes, aucune limite dans la débauche et le mauvais gout, des combats ahurissants (le combat final surtout... incroyable), un second degré affiché et une bonne dose de fun grassement saupoudré de nawac. En bref, Tokyo Gore Police est un navet gore à ne surtout pas prendre au premier degré et à se mater entre pote avec des chips et deux packs de bières. Mauvais mais sympathique. Les amateurs du genre seront comblés. Les autres... mieux vaut éviter.
Alors là, fini la branlette de cinéphile, place à du bon film déviant, gore et barré comme seul le pays du soleil levant sait nous en pondre ! Précédé d’une très bonne réputation, Tokyo Gore Police est le genre de nanar qui réjouit le grobill qui sommeil en chacun. L’histoire suit une flic, spécialisée dans la chasse aux mutants dans un Japon du futur où la police est privatisée. Tout va pour le mieux jusqu’à ce qu’elle soit elle-même infectée et soit amenée à se reconsidérée en tant que flic, mutante, individu. Je vois ceux qui froncent les sourcils mais qu’ils s’abstiennent les braves car les considérations éthiques et philosophiques sont aussi rapidement abordées qu’évacuées car ce qui prime dans TGP c’est le gore et là, on est servi. Ce film est crade, gerboulant, sanguinolent, bref, c’est que du bonheur ! Les hectolitres de sang coulent et inondent l’écran, les morts sont inventives ainsi que les mutations, la caméra virevolte d’un charnier à un autre pour finir sur une plus d’une demi-heure non stop de démembrement au kakana ! Enjoy !! Maintenant réduire ce film à un délire gore serait comme ne voir en robocop qu’un film de robot car ces deux films ont en commun de porter une réelle charge subversive. Dans TGP, la privatisation à outrance, les abus de pouvoir des forces de l’ordre, la publicité, les émigrés (chinois notamment), la folie génétique, tout le monde en prend pour son grade sans pour autant que le film ne devienne donneur de leçon ou moraliste! C’est de la dénonciation en règle qui appelle à la prise de conscience et à lutter contre le système. FIGHT THE POWER ! Ainsi, au premier comme au second degré, TGP est un pur film jouissif, bien pensé, assez bien réalisé, avec un image digne de ce nom, une caméra inventive et toute une galerie de mutants bien sympatoches (mention spéciale à la femme escargot). A voir en famille un dimanche après-midi !
Une bisserie Z outrageuse, absurde et limite courageuse tellement les effets gores sont généreux et créatifs. L'originalité des maquillages est impressionnante. L'actrice principale est charmante et charismatique. Dommage que les scènes d'exposition soient souvent longues et je déplore un certain manque d'humour. Et l'ennui guette...