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    Les Colts de l'or noir
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Colts de l'or noir" et de son tournage !

    Une aventure inoubliable

    Une phrase pourrait résumer les sensations de chacun à la fin du tournage tant elle revient sous différentes formes dans la bouche de tous: celle de Philippe Chauvin, acteur, "coach" et producteur, qui s'adresse à son réalisateur : "Sache que cette expérience restera inoubliable. Quand tu veux on remet ça, Pierre !"

    Fourneaux et bouts de ficelles

    C’est l’épouse de Fredéric Ferrer qui s’est attelée à la fabrication des vêtements. Elle a créé ceux des fermières et a habillé une bonne partie des acteurs. Outre la tâche vestimentaire, elle a nourri toute la troupe. Ce, pendant les quinze jours de tournage qui se sont déroulés au centre équestre du Pouns, dans le village où Fred et Anita résidaient.

    Rencontre décisive

    Les deux artisans majeurs du film, Pierre Romanello et Fredéric Ferrer, qui à eux deux ont tenu l'équivalent de sept fonctions différentes, se sont rencontrés complètement par hasard pour un moment qui devait s'avérer décisif. En effet deux jours après s'être croisés dans un festival de films amateurs, ils ont amorcé instantanément l'idée de faire un western ensemble, tout heureux d'avoir trouvé un alter ego à leur passion dévorante.

    Parti de rien

    Ce film regroupe toute une équipe, artistique ou technique, au cv cinématographique complétement vierge. Et avec un projet aussi fou de faire un western aujourd'hui dans les Landes, les financements ont été très durs à trouver. Si l’aboutissement de ce projet a été possible, c’est en particulier grâce à l’énergie folle des bénévoles de l’équipe mais aussi à celle des acteurs. Aucune personne n’a reçu de cachet ou une quelconque rémunération pour le tournage. Même les frais d’essence étaient à la charge de tous… Les quelques 5 000 € ont surtout servi pour la régie (repas, hébergements à bas prix), la construction du décor et les divers accessoires de tournage.

    West Land(es) :

    A l’instar de la conquête de l’Ouest, synonyme de la ruée vers l’or, on retrouve ici la conquête de l’or noir comme thème principal. Mais, pour des raisons de budget évidentes, le tournage s'est fait dans la campagne française et plus précisément dans les Landes, région dont est originaire une majorité de l'équipe. L'incarnation des différents codes du genre (saloon, ferme...) leur a permis de rivaliser d'imagination, l'idée étant de représenter le Tennessee ou le Minnesota! Autant dire un sacré défi ...

    Histoire de production :

    Paradisio assure ici la production du film dont le fondateur et président n'est autre que le réalisateur Pierre Romanello. A l’origine, c’est une bande d’amis tous fans de cinéma, qui expriment leur goût pour le décalé en concrétisant des projets d’action ou de science-fiction. Paradisio Productions est maintenant un collectif de cinéastes, techniciens, acteurs et auteurs désormais en mesure d’auto produire leurs projets. Les colts de l'or noir concrétisé, le film inaugure ainsi leur aventure au grand écran.

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