Evil Dead 2013 – Quand ta cabane devient Airbnb pour démons énervés
Franchement, t’es dans une cabane en ruine, y’a un livre relié en peau humaine avec des inscriptions cheloues, et toi, ton premier réflexe, c’est de lire à haute voix ? Bravo Eric, tu viens d’ouvrir une hotline pour l’enfer. Sérieusement, même dans Harry Potter, ils savent que certains bouquins, ça reste fermé. Résultat : des démons qui te prennent pour un steak tartare. Bien joué, champion.
Fede Alvarez n’a pas fait dans la dentelle. Ici, c’est du gore à l’ancienne, version "les murs vont ruisseler de sang et ton voisin va regretter son popcorn". Chaque scène est un festival d’hémoglobine. Une amputation ici, une possession là, et toi, t’es là à serrer les fesses comme si c’était un Dark Souls IRL.
Jane Levy en Mia, c’est du grand art. Elle passe de junkie fragile à badass possédée, un peu comme si Buffy avait pris des cours chez Linda Blair. Quand elle choppe sa tronçonneuse, tu sais que ça va couper sec. Mention spéciale pour son combat final qui mélange suspens, horreur et carnage à la Kill Bill. Oui, Fede, t’as tout compris.
Cette cabane, c’est clairement l’endroit où même les GPS refusent de t’amener. Entre l’autel satanique, le sous-sol glauque et les arbres qui te veulent du mal, on a atteint le combo parfait du "je suis trop con pour rester". Pourtant, nos héros, eux, trouvent ça normal. L’effet Netflix, probablement.
Fede Alvarez a pris l’âme de Evil Dead (coucou Sam Raimi), l’a injectée d’un max de gore et de modernité, et BAM, un film qui ne plaisante pas. Pas d’humour slapstick ici, juste des litres de sang et une ambiance oppressante à souhait. On aurait presque envie d’applaudir, si on n’avait pas peur de se faire posséder.
Evil Dead 2013 est un roller-coaster infernal qui te file la gerbe et te glace le sang en même temps. Si tu veux voir un film qui ne fait pas semblant, avec des tripes (littéralement) et une tronçonneuse qui chante, c’est le bon plan. Mais préviens ton estomac, parce qu’ici, le gore, c’est une religion.
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