J'ai aimé cette histoire d'amour passionnelle et dramatique entre Kristin Scott Thomas et Sergi López. Une mention spéciale pour Kristin Scott Thomas qui joue son rôle avec une intensité réelle. À voir absolument.
Divers sentiments sur ce film. J'ai du mal à dire si je me suis ennuyée ou si ça m'a vraiment passionné. Le scénario est assez simple et très revisité dans le cinéma, mais la fin est assez originale. A la fin je ressens un mélange de d'admiration, de pitié et de dégoût pour l'héroïne. spoiler: Elle tue son mari par amour pour son amant, mais d'un autre côté le son des sirènes nous fait comprendre qu'elle va aller en prison et y rester très longtemps, alors à quoi bon priver ses enfants de leurs 2 parents? Difficile de vraiment donner une explication rationnelle à ce geste. J'ai adoré la prestation de Kristin Thomas. Les 2 autres acteurs sont corrects aussi. J'aurais aimé un peu plus de diversité dans la musique, et un peu moins de scènes coquines. Ca mérite quand même un bon 3/5.
C'était un re-visionnage pour moi et des les premières images, je me suis replongé dans ce drame qui se passe dans le sud de la France. Attal et Scott Thomas forment un couple de bourgeois qui va éclater lors de l'arrivée d'un ouvrier du bâtiment. Lopez en impose par sa carrure et sa simple présence tandis qu'Attal s'impose pas sa stature sociale. Et c'est le clash. C'est un beau film, prenant. A voir.
L'interprétation de Kristin Scott Thomas est touchante, le seul point positif de ce film à mon sens. Si le but de ce film est de montrer le pouvoir de la passion, s'est quand même très exagéré. Cet amour soudain pour un ouvrier, on n'y croit pas vraiment. Quant à la fin, elle aussi est excessive...
Il y a plusieurs côtés dérangeants dans cette histoire passionnelle. Non qu'elle soit totalement improbable mais elle semble assez limite néanmoins avec cet amour fou pour un ouvrier étranger sortant de prison. C'est sans doute le besoin de fuir d'une femme qui ne supporte plus sa condition d'épouse auprès d'un homme qu'elle n'aime plus. Et puis, assister aux scènes de ménage n'a rien de glamour, surtout quand le mari joue de toutes sortes de contraintes pour retenir sa femme. Il y a aussi quelques événements peu plausibles comme spoiler: « la fracture d'Ivan en essayant d'arrêter la voiture dans la pente » ou la réflexion « encore du poulet ! » qui provoque l'incident domestique avec le plat cassé. Sans parler de la fin encore plus improbable. Sinon, l'actrice Kristin Scott Thomas, très belle et sensuelle, illumine le film par sa présence. Finalement, je mentirais en disant que j'ai passé un bon moment même si je reconnais pas mal de qualités cinématographiques à ce film.
C'est l'été dans le film, il y a beaucoup de moments d'évasion, de prises avec la nature, belle maison à la campagne, bref le cadre est chouette. La chimie entre les acteurs est super belle, on accroche à fond! C'est super bien joué, et l'histoire d'amour entre Kristin et Sergi est très touchante, la chimie entre eux est vraiment super belle! Yvan Attal est super aussi dans le film. J'ai beaucoup aimé. Un film qui détends et qui se regarde facilement.
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1,5
Publiée le 20 octobre 2020
Dans Partir le réalisateur et le travail de la caméra sont plutôt bien. Le mauvais est le scénario qui est tellement français un taux de testostérone élevé toujours a la clé mais tellement prévisible. Dans Lady Chatterley le mari était au moins handicapé. Ici le mari n'est pas moins handicapé émotionnellement que sa femme. Quant à l'amant je m'attendais à quelque chose d'un peu plus pertinent que ce maçon catalan tout à fait désagréable. Scott-Thomas fait de son mieux et Attal est assez convaincant mais je suppose qu'ils sont payés pour surmonter cet échec indescriptible...
Un adultère sous sa forme la plus classique qui soit. Et pourquoi pas. Corsini trouve ici une simplicité de cinéma. Une histoire d'amour moderne faite avec des sentiments impérissables au cinéma. Une femme qui souhaite se délivrer de son quotidien, en s'abandonnant dans les bras d'un autre. Crise de la quarantaine appelle t'on çà aujourd'hui. Moi je dirais plutôt une femme qui écoute juste son coeur, sans regarder ce qu'elle fracasse derrière. Ce n'est en rien un crime.
Partir trouve deux antonymes ici subtilement mis en scène par Catherine Corsini : rester d’une part, rentrer d’autre part. Comment délaisser une existence bâtie sur la constance et la fidélité pour recouvrer le vertige d’une renaissance à soi ? Comment ne pas céder aux menaces de ceux qui ne comprennent pas ce non-choix, cet appel du cœur ? Le film s’interroge ainsi sur la légitimité d’une épouse et mère de famille à quitter le cadre qu’elle a construit pour s’émanciper, renouer avec le désir érotique. Cette rencontre entre un homme et une femme n’est autre que la naissance d’une passion, brutale, impromptue et destructrice pour quiconque s’y oppose comme pour les amants eux-mêmes. Suzanne est originaire d’Angleterre, Ivan d’Espagne. Tous les deux sont, en quelque sorte, des déracinés, portent dans leur identité profonde ce quelque chose d’instable qui les destinait à s’éprendre l’un de l’autre. Un bouquet de fleurs offert à l’homme chéri n’a pas besoin d’un vase à sa dimension : un seau lui permet de s’ouvrir et de s’épanouir. Sans divulguer l’âpreté des bouleversements successifs, Corsini orchestre une tragédie lumineuse que portent deux acteurs magnifiques et n’oublie jamais le camp adverse – bien qu’il soit un peu diabolisé, dans un structure du récit assez manichéenne –, rappelant, notamment dans la fracture entre une mère et sa fille, le sublime Un Amour impossible. À la fois épuré et romanesque, Partir met en mots et en images la difficulté quotidienne de mener à bien une vie en adéquation avec les battements de son cœur, aussi irréguliers puissent-ils paraître. Il prouve également qu’il n’y a pas d’âge pour aimer et être aimé(e), et qu’une existence dénuée d’amour n’est que mort de l’âme.
On voit que François Truffaut manque au cinéma français. Catherine Corsini le prouve avec cette relecture de la " Femme d'à côté" et de la "Sirène du Mississippi" entrepris sous l'angle de la différence sociale. "Certes, mais fallait-il pour autant citer les musiques de ces films-là ? Je trouve que cela empêche le film d'avoir son identité propre et c'est bien dommage. Autre problème, le personnage d'Ivan Attal un peu trop chargé en mari gros bourgeois qui combine pour entraver la route des amants. Reste Kristin Scott Thomas, formidable, qui brûle de passion et désespoir et Sergi Lopez, impeccable.
Un coup de foudre comme un coup de poignard « Laisse moi partir » dit-elle en laissant son cœur parler... Un drame poignant à la Truffaut. J’ai trouvé ça magnifique la façon dont la réalisatrice nous montre l’amour comme une folie qui nous submerge envers et contre tout.
... Je ne sais que dire. J'ai du passé à coté de quelquechose. J'ai l'impression d'avoir vu ça 1000 fois, que tout est écrit à l'avance, que je peux déjà deviner les situations et les dialogues ... et encore, si je ne fais pas d'effort créatif. J'aime bien les acteurs. Mais j'ai une impression de vide devant ce film.
Dire qu’avant d’aller voir ce film, j’hésitais encore entre GI JOE et PARTIR…entre un divertissement sous forme de déluge d’action où l’essentiel des beaux moments se situent certainement dans la bande annonce : la chute de la tour Eiffel et la poursuite dans les rues de la capitale et un drame français pour quarantenaire. Et bien je ne regrette pas du tout mon choix puisque j’ai bien apprécié ce film plutôt réussi et magistralement interprété par une Kristin Scott Thomas possédée par son rôle et d’une sensibilité toute en retenue absolument bouleversante et un duel entre Sergi Lopez (grand acteur) et Yvan Attal qui tient toutes ses promesses. Même si le scénario n’a a priori rien de très original, Catherine Corsini parvient à le traiter d’une manière différente et y ajoute un coté dramatique et une fin surprenante. On peut faire un parallèle avec le sublime « Je l’aimais » même si ce dernier m’a paru plus abouti. Les histoires sont assez semblables puisque chacun se retrouve face à un choix qui modifiera de manière significative sa vie et l’obligera à prendre un risque, à privilégier l’inconnu à la stabilité pour retrouver le bonheur. Dans Partir, l’héroine a le courage de sauter le pas, contrairement à Daniel Auteuil qui vit dans ses regrets pour avoir eu la lâcheté de refuser son bonheur pour se cantonner dans sa routine rassurante. Mais ce film apporte un nouvel élément pas forcément toujours exploité, les éléments extérieurs qu’il faut prendre en compte et qui peuvent nuire au bonheur (le coté financier et la vengeance d’un mari par exemple). Ce coté dramatique rend le film plus dur et la performance de KST plus belle encore. Donc un drame de bonne qualité qui, sans être le film de l’année, se présente comme un film touchant bénéficiant d’un casting de grande qualité. Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Je n'ai pas vu ce film à sa sortie, je le découvre 8 ans plus tard et je dois dire que j'ai été happée par cette histoire certes trés banale mais là est tout le mérite du film qui réussi, sur la base de la femme le mari et l'amant, à nous convaincre par la puissance qui s'en dégage. C'est brut, peu nuancé, on n'y trouve aucune finesse psychologique mais c'est précisément ce qui fait la force du film, quoi de mieux pour décrire une passion physique à fleur de peau et une destruction qui va crescendo. Scott Thomas et Attal livrent une très belle prestation, je suis moins convaincue par Sergi Lopez. Corsini dont j'ai toujours apprécié les films qui sont tous intelligents et admirablement bien dirigés, filmés et montés signe là encore un film remarquable.