Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elisa2102
139 abonnés
1 484 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 juin 2011
(Spoiler) Certes on ressent bien la passion et le désir entre les personnages, l'envie de Suzanne de vivre sa vie comme elle l'entend, mais la fin m'a laissée sceptique.. Une femme irait-elle jusqu'à tuer son mari qu'elle connait depuis une vingtaine d'années en sachant en plus que ses enfants se trouvent dans la maison ? Irait-elle jusqu'à les perdre pour pouvoir partir ? Je ne sais pas... Quoi qu'il en soit, les trois acteurs principaux jouent à la perfection, ils sont très crédibles dans leur interprétation et c'est ce qui fait la qualité du fim !
Lorsqu'une femme au foyer frustrée d'avoir plaqué sa vie pour un stupide macho friqué, décide de se refaire une jeunesse en s'entichant d'un maçon costaud et sensible... On oscille entre les deux extrêmes des stéréotypes de l'homme: celui qui a du fric mais qui baise comme un pied versus l'amant torride sans le sou. Mis à part les sourires niais de Kristin Scott Thomas qui s'extasie en plaçant elle-même un carreau de carrelage, on soupire... d'ennui, mais aussi de gêne en voyant les deux amants se serrer l'un contre l'autre si fort, si nus, si passionnés, car nous, nous ne ressentons strictement rien. Et de penser en espérant la fin: le regard de la réalisatrice affligeant de platitude et de stéréotype sur les conditions masculines et féminines, coincées dans les carcans hommes machos, femmes nunuches et vraiment débiles, n'a d'égal que celui que Zabou Breitman a dans son film "Je l'aimais". Au bout d'interminables plans sur des bruissements de feuilles d'arbres printaniers, la femme décide enfin de s'approcher de la fin annoncée par le début: c'est un gros fusil qui pourrait bien régler l'affaire - suivez le symbole... -. Bref, tandis que les lumières se rallument et qu'on s'apprête à sortir de la salle pour aller noyer notre désarrois dans un fond de Beaujolais, un frisson parcourt notre échine car l'on se demande si la société française n'est pas aussi désarmante de machisme et de complaisance envers la femme passionnée mais incomprise. Et si le cinéma tentait d'apporter quelques réponses au lieu de s'acharner à régresser ?
Bien sûr, difficile déjà d'être insensible au talent des (3) acteurs principaux! Ensuite, même s'il s'agit de l'histoire presque banale d'un "coup de foudre assassin" ( Brassens!), je me suis laissé happer jusqu'au bout par cette histoire.
De très bons acteurs, un décor finement planté, un scénario complexe qui reste à auteur humaine, Partir réuni tous les éléments qui en font un drame intelligent de bout en bout.
Sujet banal et quotidien peut- être mais quel réalisme! Le film est beau par ses acteurs, ses plans, ses dialogues et ses subtilités; Il exprime bien où la passion peut nous conduire!
Si l'intrigue de départ n'a absolument rien d'innovant le film réussit malgré tout à nous surprendre et ce lorsque il s'attaque à l'impossibilité de sortir de l'emprise materialiste.Les acteurs sont également l'une des principales raisons de la réussite du film.
Ce film est sur le fond et la forme en tout point irréprochable. Le trio d'acteurs est parfait, la réalisation belle et simple ... Toutefois, il faut bien reconnaître que l'histoire en elle-même n'est pas sensationnelle. Encore une histoire d'amour, d'adultère qui finit mal et de conflits de couple. Ce film ne transcende donc pas par son scénario, mais bien par le beau moment qu'il nous fait passer, simple et juste humain.
Décevant par la banalité du scénario (une épouse d'un mari aisé, mais qui s'ennuie, s'éprend d'une passion charnelle pour un ouvrier), ce film vaut surtout par la performance d'acteurs décoiffante des trois protagonistes, Kristin Scott Thomas en tête. Mais pas assez abouti pour mériter plus.
La lassitude d'un couple détaillée avec force par trois acteurs talentueux.K.Scott Thomas est éblouissante en femme qui redécouvre que l'on peut encore être aimée et désirée; Elle livre une prestation de haute volée. Y.Attal en mari trompé,donne des coups-bas qui ne gène pas sa conscience pour re-conquérir celle qui l'aime,sans pitié aucune. Quand à S.Lopez,embarqué dans cette histoire,fait peine à voir en amoureux sans ressource et qui sait que les histoires d'amour finissent mals.
« Partir » est juste grandiose pour la performance de son trio d'acteurs, qui est le seul intérêt de cette histoire quotidienne et tragique. Kristin Scott Thomas y interprète une mère de famille, mariée à un médecin (Attal), ayant donc une vie aisée. Elle fait tout pour avoir son cabinet de kiné, et lors des travaux, elle rencontre Ivan, un homme travaillant sur le chantier de son futur local. Une folle histoire d'amour, un coup de foudre passionné survient alors entre les deux êtres, ne se préoccupant nullement des problèmes que cela peut causer. Mais l'histoire, qui semble simple et sans grandes originalités, un couple qui est sur le point de divorcer, vraiment quotidien; va en fait en surprendre plus d'un. Car le scénario se révèle à haut risque lorsque le personnage de Scott Thomas annonce à son mari l'état de la situation, car sa relation aurait très bien pu rester tapir dans l'ombre. Et le final est assez extrême, je m'attendais pas à çà et je sais pas trop si c'était indispensable. Cela dit, ce film est juste à voir pour la grande performance des acteurs: Kristin Scott Thomas et Sergi Lopèz forment un couple amoureux et passionné, même s'ils ont beaucoup de scènes « osées », le tout reste cohérent et d'une justesse rare. Yvan Attal, dans le rôle du mari trompé, m'a énormément plu, je sais pas trop pourquoi, mais j'ai trouvé son interprétation étonnante. Une histoire dangereuse où l'on ne sait pas qui est la victime...
Un film qui résume tout se dont on est capable par amour! Que se soit pour récupérer quelqu'un ou bien même pour s'en débarrasser afin qu'il ne nuise plus!
Ce film est magnifique car les acteurs sont très impliqués. L'interprétation de Kristin Scott Thomas est remarquable car cette actrice est littéralement imprégnée par son rôle. De plus, le film n'est pas trop long, ce qui lui confère plus d'impact. Je m'étais éloigné trop longtemps de type de cinéma; je vais y revenir.
Une réalisation magnifique, un casting parfait avec ce jeu d'acteur minimaliste pour Kristin et Sergi qui vivent cette magnifique idylle tandis qu'Yvan Attal s'agite dans sa tourmente.
Cependant, ma critique négative l'emporte avec un scénario trop pauvre. 1h25 pour narrer 6 mois qui représentent un tournant de vie à 180°, cela me parait trop court. A coté de cela, durant le film, il n'est question que d'un tout petit bout du problème : Partir...
Histoire banale mais acteurs excellents et couleurs magnifiques. Et grâce au début du film, on sait qu'un drame se prépare. Mais est-ce un suicide, un meurtre passionnel ? Voilà tout simplement grâce à quoi Anne Corsini nous tient éveillé. Bon film.