Votre avis sur Captain America : First Avenger ?
2,5
Publiée le 28 avril 2014
Ni désagréable, ni exceptionnel, ce Marvel se laisse voir jusqu'à la fin à condition d'y croire dès le début. Les effets spéciaux sont très corrects, les scènes d'action efficaces, le scénario proche du comics mais ça ne fait pas tout. Il y a trop d'incohérences, d'évidences et de longueurs pour que ça marche vraiment....
2,5
Publiée le 14 avril 2012
Dans l'ensemble, 'Captain America : First Avenger' est un film moyen, un Marvel et un blockbuster assez décevant... Je m'attendais à beaucoup plus aimé, puisqu'en général je suis pas trop compliqué pour ce genre de film (par exemple, j'ai beaucoup aimé 'Thor' et 'Green Lantern')... Heureusement, quelques scènes sont prenantes et divertissantes, mais je trouve que le film ne décolle vraiment jamais. De plus, le ton est trop sérieux (et ça passe mal car Captain America n'est pas Batman, et Joe Johnston n'a pas la talent de Christopher Nolan) alors qu'il aurait fallut un style beaucoup plus décomplexé et osé. Au vu de l'affiche, je m'attendais à un film plus "fun". Bon après, ça se laisse facilement regarder et apprécier grâce à un bon casting et à de superbes effet-spéciaux. Cependant, ce long-métrage n'est pas un coup de cœur, loin de là ! Et pourtant je suis fan des films de super-héros...
2,5
Publiée le 30 janvier 2025
Captain America s'inscrit dans les premiers longs métrages de l'univers étendu Marvel au cinéma. Avec Iron Man et L'Incroyable Hulk le long métrage a posé les bases de l'immense empire que détient aujourd'hui Kevin Feige, grand patron de Marvel Studio. Captain America prend place pendant la seconde guerre mondiale et voit le héros étoilé affronter les nazis de Crâne Rouge, méchant culte des comics. Mais le film ne tient pas réellement la route, optant pour un modernisme absurde qui déconnecte totalement le spectateur du contexte et de la période du film. A la différence de Watchmen par exemple, où Zack Snyder était parvenu à créer une véritable épaisseur d'ambiance autour de son oeuvre, Captain America apparaît bien fade, impersonnel et incapable d'offrir la moindre touche de folklore. Reste un casting impeccable au milieu de scènes d'action souvent répétitives, où des thématiques intéressantes de la recherche et de l'acceptation de soit sont soulevées.

https://hitek.fr/actualite/marvel-10-faits-ignorez-captain-america-_52102
2,0
Publiée le 8 mai 2012
Enième film de superheros tirés de l'univers Marvel, "Captain America : First Avenger" ne se distingue pas, hormis son contexte ( une seconde guerre mondiale alternative), de la masse de film de ce genre déjà existant. On retrouve encore une fois une réalisation fade et sans personnalité mais avec un objectif de divertir relativement bien rempli.
2,5
Publiée le 30 novembre 2011
Steve Rogers est un américain qui veut absolument entrer dans l’armée. Il est frêle et volontaire. Sa condition physique l’en empêche. Il choisit de participer à un programme qui va le transformer en super soldat. Il est connu alors sous le nom de Captain America. Il va participer à la guerre et surtout combattre l’organisation HYDRA dirigée par Red Skull.

Captain America a vu le jour il y a 70 ans. Depuis la publication du premier l’album, la bande dessinée s’est vendue à plus de 210 millions d’exemplaires dans quelques 70 pays. La bande dessinée a déjà fait l’objet d’une adaptation en 1990 réalisée par Albert Pyun. Joe Johnston lui rend hommage, un hommage nostalgique le temps d’une séquence, une des plus réussie.

Le réalisateur mélange les genres, action, guerre, aventures. Chris Evans est un héros crédible et sympathique. Le film a un petit côté désuet qui change un peu des gros blockbusters américains du genre. un peu d’auto-dérision, et de l’humour..

Captain America est un divertissement, un pur divertissement

http://framboisemood.wordpress.com
2,5
Publiée le 12 février 2012
Franchement, le public commence à en avoir marre des productions successives de Marvel au cinéma, incapables de dénicher le film qui satisfera tout le monde grâce à son style et à son habilité d'adaptation. Avec Captain America, on n'est pas loin de tomber dans l'échec et encore pire dans la pure propagande américaine. Johnston est quand même un bon réalisateur qui a des qualités, même si son travail n'est pas extraordinaire. L'adaptation au niveau historique est bonne, mais les décors des QG nazis sont absolument farfelus, on se croirait en pleine base spatiale. Des soldats allemands sortis de Halo et des fusils lasers c'est un peu trop, et le salut Hydraien est risible, avouons-le et de plus pas très original. L'ensemble artistique est irréaliste dans son ensemble, mais très bien fait. Chris Ewans est un des rares acteurs à avoir bien incarné un héros Marvel. Crâne Rouge, incarné par Hugo Weaving, ressemble à Fantômas et peut faire rire ceux qui ne connaîtraient pas le comics. C'est en somme toute une adaptation positive, mais on ressent la production avide d'argent et au final le résultat est moyen malgré une bonne armure. Et puis notre vraie satisfaction aurait été de voir un affrontement entre le héros et Hitler, pour rendre hommage au premier numéro de Captain America.
2,0
Publiée le 9 septembre 2011
Captain America : Un gringalet au sens du devoir peu commun devient une
grosse machine à détruire les ennemis, avec un petit bouclier bien stylé en bonus. Avouez que ça donne envie.. Mais enfait.. non.
Trop long, trop baclé Captain America sent l'Avengers de derrière
les fournaux (tout est enfin prêt pour réunir tout ces supers héros dans un seul film et faire pèter le box office).
La première partie du film est pourtant intéressante avec Chris Evans en maigrelet, on voit dejà qu'il aime son pays vu qu'il veut le servir à tout prix malgrès son physique de mouche.
Mais après on bascule dans de l'action sans queue ni tête.. même pas divertissante.
Hugo Weaving en fait des masses alors qu'il doit incarner Red Skull le grand méchant cranetout rouge (et nazi).
Pas emballé du tout par ce Captain qui délaisse son costume de super héros pour une sorte de James Bond version Américaine avec trains, méchants nazis et fusils lasers.
2,5
Publiée le 15 juin 2019
Joe Johnston aime son image. Tous ses prédécesseurs ne peuvent pas en dire autant sur les traces de Marvel. Pourtant, il était autant que les autres – sinon plus – pressé par les effets spéciaux. C’est peut-être cette pression qui finit par faire craquer sa cohérence personnelle, mais en attendant, nous avons droit à une introduction assez captivante qui prend son temps, non sans rappeler Tomorrowland dans l’ambiance permettant de lier notre époque à celle de Captain America.

Car l’excuse au patriotisme dégoulinant est cette fois historiquement logique : Captain America est un héros de la Seconde Guerre mondiale, d’abord publicitaire puis militaire. Ce level up, ne nous le cachons pas, est bien stupide puisqu’il nous oblige à croire que la force explique tout, y compris ses aptitudes à transformer le slogan en devise et la pub en courage. Mais tant qu’on est dans l’intro, on peut encore admirer l’entrée en scène de Hugo Weaving et l’opposition des fumoirs et des Alpes au rang du badass non nul.

Stanley Tucci avait toujours rêvé de prendre un accent allemand ; il est fort dommage que les dialect coachs aient fourni un travail qui se contredit de toute part ; les Norvégiens parlent norvégien, puis anglais aux Nazis qui ne parlent pas allemand mais qui l’écrivent. Yay. Que ce soit chez Weaving ou Tucci, la prononciation varie joyeusement quand elle ne produit pas des atrocités comme « schedule » qui devient « shedule ». Yeurk. Beurk.

Bref, nous voilà sortis de l’intro et balancés dans l’idée récurrente qu’un évènement historique a contenu une vérité double ; difficile d’imaginer une réalité parallèle quand on perd le repère du futurisme, mais soit, l’intégration prévaut. Les dialogues ne sont pas du plus beau fil et rebondissent mollement quand on les adresse. Et c’est dans cette mollesse générale que se vautre une sorte de reboot du film dans le film où la méchanceté, jusque là intelligente, redevient plus cliché que jamais sous le regard enfoncé dans une Joker face de Weaving tombant le masque. Les décors perdent de leur lustre sous ses doigts pressant des boutons et levant des leviers à répétition. Le compteur de morts s’affole sans un souci, une chair à canon monétaire sous l’égide de l’étoile blanche.

Marvel toussote et faillit encore à faire un film qui sorte vraiment de sa gangue très fermée et oppressante pour les réalisateurs. Johnston arrive presque à briser ses chaînes, mais… nah.

septiemeartetdemi.com
2,0
Publiée le 12 février 2012
Le début promettait, mais le film part très rapidement en vrille, après la transformation en Captain America. Le patriotisme du personnage est assez poussé, mais bizarrement ça passe bien, ce qui rend le début du film agréable. Le fait qu'il ne soit pas non plus le playboy habituel doit certainement aider. Mais les débuts de ce Captain America deviennent rapidement ridicules. Rien que le fait qu'il passe absolument inaperçu, malgré une certaine corpulence et un costume coloré, dénote d'un certain irréalisme. On peut passer sur ce genre de détails, mais étant donné que ça s'accumule tout le long du film, ça rebute un peu. Chris Evans est bien choisi, tout comme Hugo Weaving en méchant (même si le personnage est loin d'être un parfait méchant), les scènes d'action sont pas mal, mais on a vu mieux, l'humour n'est pas mauvais, mais on a vu mieux. Bref, c'est loin d'être horrible, mais ça aurait pu être mieux, car on s'intéresse vraiment au personnage. Il n'y a que l'histoire autour qui déçoit un peu.
2,5
Publiée le 30 octobre 2017
Film inspiré de la bande dessinée MARVEL. Le scénario est simpliste : un héros, au début, frêle et fragile, va devenir un Superman et défier les méchants qui veulent dominer le monde, et cela se passe durant la 2de guerre mondiale. Il faut accepter le principe Bande dessinée pour ados américains. C'est naïf, souvent niais, mais c'est voulu. L'intérêt du film tient à sa réalisation et à ses prouesses techniques dans les trucages et les décors. C'est tout à fait primaire dans l'esprit, franchement amusant dans le second degré. C'est très caricatural, et on ne s'ennuie pas trop, malgré une romance niaise.
2,5
Publiée le 27 août 2011
Film long à démarrer, une fois lancé, il ne se passe pas grand-chose d'impressionnant, le film est bourré d'incohérences, comment le bouclier qui est censé n'avoir aucune vibration arrive à rebondir sur les murs ? Bref, le méchant incarné par Hugo Weaving est charismatique mais finalement peu accrocheur. La réalisation est sympa mais rien n'est culte dans ce énième film à licence Marvel.
2,0
Publiée le 29 décembre 2011
Et un super héros, Un !! de plus !! Donc aucune surprise, c'est moyen et les codes du genre sont respectés, jusqu’à la possible suite. Je cherche quand même quel est le super pouvoir de ce super héros, juste sa force ?? Un film qui se regarde en ayant pris la précaution de déposer son cerveau sur la table du salon avant le début de la séance video, oui, séance video car on ne va pas payer une place de cinéma pour ça, si ??
2,0
Publiée le 3 août 2020
Avant Hulk, Iron Man et Thor, créés dans les années 1960, il y avait Captain America, le tout premier Vengeur. Méconnu en France, le héros patriote, créé en 1941 par Joe Simon et Jack Kirby quelques mois avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, a pourtant vendu quelques 210 millions d’exemplaires de par le monde. Cette adaptation intervient dans le cadre de la sortie du collectif des Vengeurs qui regroupera, entre autres, outre Captain America, d’autres vedettes Marvel comme Hulk, Thor ou encore Iron Man. Mais il est aussi intéressant de souligner le contexte historique de cet anniversaire du personnage (le 70ème) à une époque de crise de confiance de la toute puissance américaine, sérieusement écornée depuis l’échec vietnamien, les événements tragiques du 11 septembre et le fiasco afghan qui a conduit Obama, cette année, à ordonner le retrait progressif de ses troupes du bourbier local. Captain America est en effet le super-héros américain de l’héroïsme patriotique, celui qui représente des valeurs d’abnégation et de courage en temps de guerre. Ses muscles gonflés sont les symboles de la puissance de l’étendard américain. Son avènement au cinéma est dans l’air du temps. L’Amérique a besoin de croire en ses valeurs, mais le héros réussira-t-il à les imposer au box-office ? Pour rendre hommage au premier super-héros Marvel, les producteurs et scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely (la trilogie "Narnia") ont décidé d’ancrer leur adaptation cinématographique dans les années 1940, au cœur du conflit contre Hitler, ici un peu évacué au profit du grand méchant de service, Crâne Rouge, à la tête d’HYDRA, une organisation scientifique allemande. Le cadre résolument classique, celui des films de gangsters new-yorkais d’époque ou des champs de bataille européens des films de guerre, se démarque au cœur d’une production de blockbuster inlassablement tournée vers la science-fiction et le futur. Ce retour en arrière peut déstabiliser, tant la déferlante d’effets spéciaux à laquelle Hollywood nous a habitué se fait ici discrète. Les exploits de Captain America sont moins tapageurs. L’essentiel se résume à la recréation d’une Amérique datée (avec un nombre incalculable d’anachronismes pour lui donner tout de même plus de style), à la transformation du gaillard Chris Evans en gringalet chétif pendant une bonne vingtaine de minutes d’introduction, ou encore à la mise en place des exploits de Captain America, finalement peu spectaculaires. Pour information, le Capitaine est un super-héros sans réels pouvoirs extraordinaires qui bénéficie, à la suite de l’injection d’un sérum par l’armée américaine de forces humaines qui ont été accentuées. Cette proximité avec l’œuvre originelle que les auteurs refusent de trahir est-elle une bonne chose à notre époque ? C’est la question que l’on peut se poser face au classicisme certain du résultat qui peine parfois à vraiment captiver. Le script, sans aspérité et sans relief particulier, fait la part belle à la présentation et à la création du héros (cela devient répétitif à la fin). Ce n’est pas que l’on s’ennuie, mais à côté, dans l’action, il ne se passe pas grand-chose à l’écran. L’humanité et les convictions du héros sont surlignées et il faut bien la moitié du film pour que le jeune homme en costume moulant s’impose vraiment dans l’armée et que le combat ne commence vraiment. Pour emballer le tout et insuffler de la passion au récit, la réalisation soigneuse de Joe Johnston manque de souffle et d’idées. Accompagnée d’une photographie glamour plutôt agréable, elle paraît finalement assez illustrative, faute d’un vrai point de vue artistique. Du côté de l’interprétation, même constat de fadeur dans le choix facile de Chris Evans. Si la Torche humaine des 4 Fantastiques incarne correctement son personnage de forcené de la paix (ou d’obsédé de la guerre, à voir), il n’est pas suffisamment habile pour lui donner de l’épaisseur : ses fêlures, malgré une vie entière de brimades à l’encontre de son physique fragile, sont à peine visibles. Alors qu’au-delà du courage, il incarne aussi la perfection physique (la beauté et la vigueur d’une jeune nation qu’est l’Amérique), Chris Evans l’acteur est paradoxalement transparent dans un rôle pourtant très physique. Aussi, on lui préfère logiquement Crâne Rouge, personnage de la mythologie Marvel notoire, à qui l’on a initialement injecté le même sérum que son alter ego du bien, mais dont le caractère maléfique a détourné ses pouvoirs du droit chemin, transformant l’homme en monstre au visage décharné et rubicond. Hugo Weaving a les honneurs d’interpréter l’un des baddies les plus intéressants vus récemment dans un film de super-héros. Loin du frérot jaloux de Thor ou du magma extra-terrestre sans vie de "Green Lantern", il s’amuse avec un plaisir évident à jouer au méchant qui se détourne d’Hitler afin de défendre ses propres desseins de destructions globales. Épris de son pouvoir surnaturel, il voit dans sa nouvelle condition une légitimité divine qui le conduit à l’abominable. Dans la folie des grandeurs, sans nécessairement cabotiner, l’acteur parvient à mieux exister derrière son masque que Chris Evans, tout muscles saillants, derrière son bouclier. Au final, moins une œuvre de science-fiction qu’un film de guerre gonflé au discours intrinsèquement patriote de son personnage, "Captain America : First Avenger" ne démérite pas pour autant mais s’accorde peu avec les canons attendus par le public contemporain. Patriotisme rime ici avec classicisme ronflant, ce qui pourrait éconduire plus d’un spectateur français loin des salles de cinéma. Pourtant, qu’on ne se trompe pas d’ennemi, le film se situe à des années-lumière de son concurrent direct, "Green Lantern", puisque contrairement à la production Warner Bros, il ne s’agit nullement en terme de spectacle d’un naufrage artistique, mais il reste un film de super-héros vraiment pas terrible
2,0
Publiée le 26 octobre 2011
Décidément le film de super héros est à l'honneur ces temps ci. Et il serait peut être temps de modifier le schéma narratif traditionnel: le type normal qui devient un héros, le super méchant qui veut détruire le monde, la jolie fille qui tombe amoureuse du héros, et le héros qui tue le super méchant à la fin. C'est cependant dans l'essence même des films de super héros d'avoir ce schéma narratif, il ne pourra donc pas être modifié. Ce que les scénaristes peuvent faire en revanche, c'est introduire un coup de théâtre qui rend le scénario surprenant à un moment ou à un autre (je pense notamment aux deux Batman de Nolan), ou alors ajouter de la profondeur aux personnages, les rendre humains, touchants (comme l'avait admirablement fait Spiderman, puis Batman Begins). Captain America ne déroge pas à la règle du scénario prévisible et n'exécute aucunement le premier critère: le scénario est stéréotypé et prévisible au possible. Le second critère, en revanche (donner du charisme aux personnages), est judicieusement utilisé...lors de la première demi heure. Le futur Captain America n'est pas sans rappeler Peter Parker: un être faible qui aspire à devenir fort, et se révèle attachant au début du film. Du côté du méchant l'histoire commençait de manière intéressante, avec un contexte à la fois inspiré du Nazisme et de la mythologie nordique. Le thème de la force et de la faiblesse est abordé de manière plutôt touchante "le faible connaît la valeur de la force. Il connaît la compassion". Puis le jeune gringalet se transforme en Captain America et hop, finit tout ça, on a juste droit à une succession d'effets spéciaux et de clichés en règles. Captain America devient un personnage des plus banal, et le méchant est lui aussi facilement oubliable, le nazisme n'est là qu'en tant que toile de fond et la mythologie nordique est absolument inutile, si ce n'est pour justifier la "super expérience biochimique". Et il faut dire que le film, à défaut d'être prenant est efficace. Les scènes d'actions sont spectaculaires, on a droit à de beaux combats comme à des effets spéciaux magistraux et à des poursuites menées tambour battant. En fait, le film aurait été un très bon divertissement si il avait su se doter d'un compositeur digne de ce nom. La musique est presque absente, tant pour les scènes d'actions que de tensions ou d'émotions. Un Hans Zimmer ou un Danny Elfman aurait sans doute su transcender ce blockbuster moyen, mais l'absence d'un bon compositeur est une grâve carence pour le film.
Le côté pro américain n'est finalement pas si agaçant que ça. L'ambiance de la seconde guerre mondiale est bien rendue, dommage que le fanatisme du Crane Rouge n'ait pas été accentué, ça aurait sans doute rendu le film plus poignant. Notons enfin une fin assez mauvaise, qui laisse présager une suite peu prometteuse.. Bref, un bon divertissement, mais dont on ne ressort certainement pas marqué. Difficile de croire que, avec tous les films de super héros réalisés à ce jours, les seuls qui sortent du lot sont les Batman et les Spiderman (voire certains X-Men)...
2,5
Publiée le 24 avril 2012
Peut mieux faire. Peut-être pas au niveau des effets spéciaux, mais au niveau du scénario, rien d'emballant...
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