Une présentation correcte de ce débutant héros gringalet, plutôt intrigant, de petite taille comme la moyenne des grands de ce monde, le profil type sympa. C’est long à démarrer, ça avance à petit pas pour une mise en scène sans éclat novateur, de l’assaut répétitif scène par scène n’arrive à retenir l’attention. Ce caisson d’accélération musculaire intensif, le sérum qui va avec une fois ingurgité le rend plus fort que haut comme trois pommes, baraqué, athlétique. Un sur-pouvoir inconsistant chez cet ennuyeux super-héros perspicace qui consiste à sprinter, sauter, boxer, la mascotte américaine contribue à la propagande sponsorisé par l’état-major, son richissime fournisseur d’armes, l’influent Stark entreprise, balancer son bouclier clinquant au couleur patriotique fabriqué à partir d’un matériau cosmique. J’ai vraiment un problème avec ces films, je ne suis pas fan et ça se verra par la suite, inflexible comme il est, le comics aurait pu être comique en aucun cas. Crâne rouge et son club de vilain peu avenant Hydra tient la tête d’affiche, évinçant l’habituel caricature de méchant populaire au goût prononcé nat-zi pour les intimes, antagoniste pas terrible. Toute l’attente juste pour un dinosaure endormi depuis son ère, le réveil au Panthéon ne fut pas trop dur à découvrir.