J'ai beaucoup aimé ce film visionné par hasard aujourd'hui. Salomé Stévenin y est radieuse et l'histoire, une sorte de "Love Story" à l'envers, n'est en fait qu'une immense histoire d'amour où la tristesse n'a guère de place. C'est positif et il s'en dégage une impression de grand bonheur malgré la maladie, la mort et le deuil. Il fallait le faire. Bravo ! PS : contrairement à certaines critiques publiées sur ce site, j'ai trouvé les scènes de nudité d'une grande qualité esthétique et ni glauques ni malsaines.
Extrèmement déçu... Salomé Stévenin est souvent juste dans son interprétation. Le vrai problème du film en est le scénario qui ne suit pas l'idée générale. Le but déclaré et évident étant de faire un film optimiste, l'anti-thèse de "Love story" en évitant tout pathos. Alors pourquoi ne pas avoir été au bout en privilégiant la guérison ?! Hollywood nous lasse avec ses happy-end mais la France nous lasse avec ses "bad-end". De la volonté unqieu et absolu d'y croire le film termine dans "l'amour rend la mort beau"... Bref un hors-sujet que les dialogues n'aident pas. En effet les dialogues irréalistes s'ancrent plus dans une sorte de monologue psy dont le leitmotiv serait la "positive attitude" jusqu'au bout : "je t'ai compris je vivrais pour toi", "il y a trop d'amour entre nous ça ne peut pas être inutile", "je suis en phase avec moi-même"... La fille (joué par Salomé Stévenin) est dans un trip où elle se met à croire que son fiancé mourrant prépare son futur autre homme... On peut le croire mais on peut croire aussi le contraire, le fiancé n'ayant à aucun moment dit quoi que ce soit dans ce sens !... la fin est digne d'une seccte "ne soyez pas triste car Marc n'est pas triste"... Ce qui revient à dire qu'il est content de mourrir ?! Dur à croire... Cependant Nicolas Giraud est vraiment magnifique et les scènes d'intimité sont vraiment pleines de justesse. Le scénario aurait du donner une fin plus en adéquation avec le thème de départ et les dialogues moins "slogan".
Dès la première scène ça sonne faux, des personnages aux situations, en passant par la réalisation qui, à trop vouloir éviter le pathos, semble totalement détachée de son sujet. Bref, faut se forcer pour s'intéresser à cette histoire, si peu originale et si mal racontée. Bizarrement, ça prend forme petit à petit, et je dois admettre que le film est presque sauvé par sa dernière partie, qui, paradoxalement, arrive enfin à insuffler un peu de vie à ses personnages et à émouvoir le spectateur.
Mon dieu que ce film est mou du genou ! Là ou François Ozon avec "Le temps qui reste" réussi à émouvoir sur le sort de Melvil Poupaud, ici tout n'est qu'ombre, silence, apathie. Les spectateurs partent en cours de séance : j'aurais du faire de même, tellement la comparaison avec le film d'Ozon joue en défaveur de Féret.
« Comme une étoile dans la nuit » est un drame avec pour toile de fond la maladie et plus particulièrement le cancer. Autour d’un couple fusionnel le réalisateur monte une dramatique où le cancer vient comme un élément inattendu qui soude le couple dans leur relation et révèle la force de leur relation face à un incident qui les sépare malgré eux de façon de plus en plus profonde. La dramatique du film est assez convaincante et on se laisse facilement attendrir par ce couple un peu fou qui face à une épreuve très dure garde leur capacité à rester optimiste et à se projeter dans le futur. La transformation physique de Nicolas Giraud est assez bluffante et n’édulcore en rien les aspects les plus rebutants de la maladie. Néanmoins on reste quand même à distance des évènements pour deux raisons, d’abord la capacité du couple à rester positif en toutes circonstances parait parfois un peu trop inaltérable pour être totalement crédible, ensuite les dialogues sonnent vraiment trop artificiels, presque trop récités, donnant un aspect théâtral à certaines scènes. En somme le propos est beau, les personnages émouvants, mais l’ensemble laisse le spectateur un peu dubitatif devant tant de courage qui semble sur la longueur un peu factice. À voir si le thème de la maladie ne vous semble pas trop rebutant.
Un beau film, sur un sujet casse-gueule, magnifiquement interprété par Salomé Stévenin. On peut lui reprocher un certain manque de souffle dans la dernière partie mais l'évocation de cet amour, fort et définitif, n'est jamais mièvre ou complaisante.
Voilà un film sur un sujet très grave, mais qui donne envie de se battre, bravo pour çà. Salomé Stévenin est magnifique, et on se bat au coté d'elle pour ne pas sombrer dans la tristesse, car ce film est tout de même très triste, et il ne faut pas avoir peur du sujet pour le suivre jusqu'au bout.
René Féret réunit au sein de son film tous les ingrédients que l’on souhaite ne jamais avoir dans un film dramatique. Comme une étoile dans la nuit intriguait à la fois par son titre et son spitch, mais hélas, on déchante rapidement à la vue de ces accumulations de « pleurnicheries », le film virant dans le pathos le plus complet et essayant par tous les moyens (et à outrance) de nous dresser une ode à la vie complètement guimauve. Au final, seuls les comédiens principaux ne nous feront pas regretter le déplacement, à savoir la gracieuse et rayonnante Salomé Stévenin et le touchant Nicolas Giraud.
Le cinéma de René Féret est toujours une bouffée d'air frais, qu'il décrive le cas d'un transexuel au XIXe siècle dans "Mystère Alexina", l'initiation amoureuse dans "L'Enfant du pays" ou cette histoire de maladie mortelle frappant un jeune couple. C'est l'histoire d'un amour plus fort que la mort ; tout est délicatesse et le cinéaste évite tout pathos.
Un film sensible et humble porté par un duo d'acteurs attachants qui malgré un jeu constamment sur le fil donne à l'oeuvre un charme supplémentaire. Emouvant sans jamais pourtant rechercher le pathos.
ce film qui ne fait l'objet malheureusement d'aucune publicité par rapport à d'autres navets que je ne citerai pas est magnifique et il faut courir pour le voir, c'est poignant merveilleusement joué et admirable!!
Attention ,il faut absolument le savoir,ce film aborde un sujet que peu de personnes osent affronter :la mort lente de l'être aimé en pleine jeunesse . D'ailleurs faut-il l'aborder,c'est la seule question que l'on peut se poser car cette vision est parfaite jusqu'au moment ou le médecin baisse les bras. Après on peut discuter de la forme et trouver quelques traits appuyés,notamment la lettre lue au crématorium du Père Lachaise. Avant,c'est du grand cinéma pudique,profond,digne et plein d'émotions. Rarement les scènes intimes auront eu une telle justification pour nous aider à partager les sentiments des personnages. Les rapports parents-enfants sont remarquablement rendus ainsi que les nombreuses autres relations familiales. Que les Critiques négatifs expliquent comment mieux rendre ces derniers mois de vie ?Une seule réponse,il ne fallait pas s'y attaquer. Oui, mais René Féret est courageux et je suis plein d'admiration devant ce film ''infaisable''.Je me souviens du larmoyant ''love story'' racoleur et médiocre ou de l'atroce ''Gueule ouverte ''superbe cinéma mais d'un misérabilisme suspect. Une étoile dans la nuit est beaucoup plus proche de notre réalité quotidienne même si Anne est un peu trop idéalisée. Il n'y a aucun effet de manche dans ce beau film;René Féret à juste voulu nous montrer (pourquoi ce choix,je l'ignore) comment il ressentait ces terribles événements et je peux dire qu'il y est parfaitement arrivé jusqu'à l'annonce de la sentence médicale. Vous avez remarqué qu'il n'avait jusque là introduit aucune connotation religieuse. Il a encore trouvé le courage de poursuivre mais le coté démonstratif a pris alors le dessus, la dispersion des cendres a pris un coté métaphysique. Anne Le Ny avec ''Ceux qui restent'' avait aussi abordé ces douloureux problèmes.
Une histoire que j'ai eue à vivre personnellement. Je me suis retrouvé dans les situations qui existent vraiment entre celui qui part et celui qui reste. Tout est vrai et bien vu. La grande qualité de ce film tient dans la réalisation sobre, le scénario, aussi, juste et percutant. Les acteurs sont tous magnifiques. Un grand bravo à N. Giraud qui illumine le film de bout en bout par son talent et son extraordinaire sincérité. ALLEZ-Y !!! Préférez ce film sans publicité à d'autres navets qui bénéficient d'une scandaleuse et lassante promotion.
Pourtant pas animatrice du genre (romance), le film ne peut pas laisser indemne. Il est plus bouleversant qu'émouvant. Plus qu'un film sur la mort ou la maladie mais un film sur l'amour. Un amour plus fort que tout, plus fort que la maladie, que la vie, que la mort. Un amour transcendant. La maladie va réunir Anne et Marc. René Féret a tiré son scénario d'une histoire similaire qu'avait vécu sa nièce. Nicolas Giraud est exceptionnel, il est habité par son rôle. René Féret s'attache d'avantage sur le coté positif et l'hymne a la vie plutôt que sur le coté dépressif dans lequel règne le pathos. On est loin de tous les clichés. Comme une étoile dans la nuit s'est surtout de magnifiques dialogues notamment cette lettre finale. La dernière scène est très belle, je trouve, un beau symbole. Le film ne fera certainement pas l'unanimité.