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JCOSCAR
117 abonnés
1 100 critiques
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4,0
Publiée le 12 décembre 2008
Cette comédie dramatique est une bouleversante histoire d'amour. La mort gagne petit à petit la pellicule avec beaucoup d'émotion et de pudeur. C'est triste mais le message à cette étoile qui brille dans la nuit.
Avant tout, un focus sur l'environnement d'un malade. De la sœur au parents en passant aux amis. Résumé d'attitudes et de propos, le plus souvent inadéquates ou déplacés en passant par le jugement ou l'évitement. En second plan, l'accompagnement très beau à l'écran par nos deux protagonistes qui jouent très juste. Un film qui ne se raconte pas mais se regarde. 4/5 à découvrir et à méditer !!!
Passons les questions basiques et courantes (mais essentielles) sur la façon de filmer un sujet aussi grave que la relation dans un couple après que la maladie s'y soit immiscée. Anne et Marc, amoureux, heureux, sourire aux lèvres, décident de grands projets. Sauf qu'un jour, Marc apprend qu'il est malade. D'une petite radiographie sans importance, son cas s'aggrave. Peu à peu, le doute s'installe, le vernis des idéaux se détériore à mesure que le virus grandit. Ca y est, Marc a un cancer, qu'il devra combattre. Tant d'amour n'est pas innocent, rappelle Anne. Mais pourtant non, la déclaration d'une mort qui se rapproche de plus en plus vient anéantir ce couple parfait, empli de joie et de futur. A partir de là, "Comme une étoile dans la nuit" (titre à la fois splendide et niais) va mettre à une valeur inestimable l'amour que continuent à se porter Anne et Marc. Plus forts que la mort, que la fatalité, c'est l'amour qui les guide, qui sait peut-être nulle part puisque la fin semble dictée d'avance. Pourtant, c'est la beauté de cette extrême caresse avec la mort, devenue presque un espoir, une barrière que Marc accepte de franchir, sur lequel le film tient. Le début n'est pas spécialement convaincant. Beaucoup d'éléments sonnent faux, en particulier les comédiens dans un rôle délicat et entre le sublime et le grotesque. Mais plus l'amour semble impossible, plus le film résonne de sa belle musique puisque la relation est transcendée en un excessif poème d'espérance. Anne flâne nue dans son appartement, devant les yeux émerveillés de Marc, nudité qui semble la dernière chose concrête qu'elle puisse lui offrir. On peut trouver malsain la captation parfois crue de certaines scènes, notamment celles où Marc, gravement atteint par sa maladie, ne parvient plus à dormir, tremblant de froid et de peur. Pourtant chaque séquence est suivie d'une note ensoleillée, d'une possible échappatoire. Sans pathos, et avec des acteurs qui grandissent à chaque scène jusqu'à arriver à une ré
Beau film dramatique, juste et bien joué, sur un sujet pas facile. Dommage que la fin soit un peu gâchée et, surtout, que le réalisateur ait abusé sans grand intérêt pour le propos de plans de nudité crue de l'actrice principale.
Pas besoin de trop s'appesantir: c'est un film extraordinairement émouvant et en même temps un hymne à la vie. Courez-y... Salomé Stévenin est merveilleuse de beauté et de tendresse
Ce n'est pas un mélo (seul le titre du film est - faussement - sucré), jouant sur la sensiblerie et le pathos, c'est un film sur l'amour : l'amour comme une évidence, une force, une énergie, l'amour qui se joue des épreuves - ici, la pire, la maladie, et même, au bout du combat, la mort. C'est un film joyeux et généreux, lumineux, mis en scène avec pudeur par un Féret inspiré dont le propos est merveilleusement traduit à l'écran par d'excellents comédiens : Anne/Salomé Stévenin et Marc/Nicolas Giraud bien sûr, mais aussi tous leurs proches, parents et amis.
Des dialogues tantôt prétentieux ou creux , tantôt profonds et émouvants , de même qu'un jeu d'acteurs tout aussi inégal et ayant des difficultés à faire passer l'émotion de leur rôle. Une quête de l'amour et de la vie pour supporter et transcender la maladie, la recherche une fin digne et "heureuse" , tout les ingrédients pour émouvoir le spectateur étaient réunis et pourtant l'empathie ne prend pas et rend ce (télé)film plutôt fade.
Fatalement, au bout de quelques temps, ce film restera comme le grand film érotique de la merveilleuse Salomé Stévenin. C'est dommage mais c'est fatal. Quand une actrice donne autant d'elle-même dans un rôle, elle doit en porter ensuite les stigmates. Comme une image est un film pertinent sur l'affrontement entre "le couple" en temps que notion et l'horreur de la maladie. C'est un film fort et beau sur un sujet grave et rebutant. A voir si votre moral tient la route. Pour ceux qui veulent être réconfortés et dorlotés au cinéma parce que la vie est trop dure, n'y allez pas, vous passeriez à côté.
Ce film traite avec beaucoup de vérités et de pudeurs un sujet difficile, je dis vérité car ayant un compagnon atteint d'une maladie difficile, je nous ai reconnu à certains moments, y compris notre entourage. Ce film sentait le vécu et effectivement le réalisateur a transposé en image l'histoire de sa nièce. Les acteurs sont justes, c'est sobre et pourtant j'en ai encore mal au cœur, le plus formidable c'est de finir le film sur un avenir possible, apaisé.
Belle oeuvre, sensible et touchante, qui ne revolutionnera sans doute pas le cinema (ce pourrait être de la télé)mais force le respect par son courage. Un jeune couple s'unit ('accouple) sous nos yeux puis se dégrage sous l'effet de la maladie . C'est tout mais c est beaucoup, grace a la pudeur de René Feret et à l'interpértaion de Salomé Stevenin, terriblement sensuelle, une force de vie qui emporte tout sur son passage.
Très beau film. Narration parfaite. Constamment intéressant. Le sujet demande des acteurs exceptionnels et ils le sont (chapeau à tous les deux, ils sont parfaits). Dans le making of, Féret et les acteurs nous expliquent qu'il s'agissait d'exprimer la beauté d'une histoire réelle, vécue par la nièce du réalisateur, et qu'à ce titre il était hors de question de jouer, en quelque sorte. Et bien c'est réussi. Ce n'est ni un documentaire ni une fiction. Du coup, ça a une force...
Si vous ne connaissez pas René Féret, allez voir ses autres films (on les trouve aussi en DVD, presque tous, je crois).
superbe film.........touchant,émouvant...........Salomé Stévenin irradie l'écran (aussi bien toute habillée qu'entièrement nue)...............on ne reste pas insensible aussi bien au sujet du film qu'a son actrice principale............
Un film bouleversant , qui touche au plus profond de notre sensibilité , de nos histoires personnelles. Deux acteurs qui sans cesse tentent d'elever la fin au rang d'une continuité , et non d'une rupture brutale. Les dialogues sont justes , bien choisis , et ont beaucoup de force. Une réussite.
ur un sujet superbe, Féret a fait flop : j'ai trouvé l'actrice principale, Salomé Stévenin peu crédible, on dirait qu'elle s'est fixé un challenge, qu'elle atteindra parce qu'elle a du tempérament et qu'il est à court terme, mais tout ça sans l'once d'une trace d'émotion. Les fiches saluent la sobriété, chez un réalisateur qui a l'air de sombrer dans le pathos comme d'autres se roulent dans l'herbe, mais bon, cela ne suffit pas à insuffler l'âme et à engendrer le talent. Tout le monde est engoncé, les parents quinquas craignos sont plus débiles que nature, et les à-côtés de l'histoire, d'un pointillisme fouilli. Bref, si ce n'était la dédicace qui sauve le film de l'inutile et lui donne un sens, ce serait "pouce vers le sol". Petit détail croustillant et délicieusement désuet : alors que mademoiselle Stévenin est très préoccupée de faire admirer sous tous les angles sa délicieuse poitrine, elle arbore pour les scènes intégrales un cache sexe couleur chair qui rappelle les pubis pudiques de la Renaissance nordique, un summum de suggestivité et d'indécence crue. Vive les poils pubiens !