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Sergio-Leone
181 abonnés
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3,5
Publiée le 23 octobre 2013
Toujours dans ma série des giallos que je découvre avec enchantement depuis quelques mois seulement avec ici un film plus proche du policier que du fantastique. Le style est propre et sans accrocs, le lien narratif avance inlassablement et captive son spectateur par tous ses sens. Un style particulier et unique qui pour moi approche l'excellence quand Argento y ajoute une touche de fantastique (Suspiria et phenomena notamment).
J'ai découvert Dario Argento avec L'oiseau au plumage de cristal que j'ai énormément apprécié aussi j'avais vraiment hâte de découvrir ses deux films suivants explorant encore le genre giallo. Le chat à neuf queues se distingue du précèdent par sa tonalité plus classique qui se rapproche plus du cinéma américain par moments. Pour autant, ça reste un thriller très efficace. Dario Argento n'a pas son pareil pour installer le suspense et il offre encore quelques plans originaux qui lui donnent une identité propre. Le fait d'inclure un non-voyant au coeur de l'enquête est vraiment une bonne idée.
En revoyant ce thriller transalpin je reste sur ma première impression c'est-à-dire bien qu'il y ait une atmosphère particulière, des idées et qu'Argento peaufine son style Le Chat à neuf queues semble une version moins réussie de L'Oiseau au plumage de cristal. Bon ce film a un certain charme mais on peut aussi trouver que son esthétisme a vieilli il n'en reste pas moins que Le Chat à neuf queues est un bon giallo ; on apprécie la présence de Karl Malden qui avec la jeune fille sont des personnages auxquels on s'attache très facilement. Donc un Argento faisant partie de ses bons films. Sinon encore un truc la scène ou le gars met son imperméable après avoir fait l'amour et propose du lait à sa conquête a quelque chose de très décalée et saugrenue par rapport au reste du métrage.
A la sortie de son deuxième film, Dario Argento avait défini son propre style, mais celui-ci était encore jeune et parfois hésitant. De ce fait, Le Chat à neuf queues présente quelques lourdeurs mais il n'en est pas moins intéressant. L'histoire s'inscrit dans la lignée des grands giallo et suit les aventures d'un journaliste qui cherche à démasquer le responsable d'une série de meurtre. Bien que le déroulement de l'enquête soit relativement simple, le cinéaste fait en sorte que le spectateur se prête au jeu du whodunnit en faisant tomber les soupçons sur plusieurs personnages clés. Ces incertitudes restent un peu trop molles pour qu'on sente véritablement le danger planer au dessus du héros, mais le doute s'installe parfois suffisamment pour créer une tension très hitchcockienne (le passage dans le caveau par exemple). En outre, ce sont principalement les apparitions du tueur qui rendront l'ensemble dynamique. Le réalisateur le fait intervenir grâce à une vue à la première personne. Ce procédé est vu et revu, mais il prend ici toute sa force grâce à la mise en scène, et plus particulièrement aux décors. Ces derniers sont rendus abstraits par les mouvements de caméra. Lors d'un seul plan long, l'appareil panote, recule et avance, tout en filmant l’obscurité pendant de longues secondes, ce qui brouille totalement les repères spatiaux. De plus, le montage brutal prend souvent le spectateur par surprise lors des changements de scène. L'apparition soudaine d'un gros plan sur l’œil du tueur avec en fond le bruit d'un appareil photo est saisissante, et en dit long sur la pulsion scopique du personnage. Argento n'a rien laissé au hasard. Il est donc regrettable que ces qualités soient ternies par le fait que le film termine sa course à bout de souffle. Les vingt dernières minutes prennent trop de temps pour conclure l'enquête, c'est un peu indigeste. Le Chat à neuf queues reste quand même de bonne facture et est plutôt accessible, pour peu que le côté production italienne fauchée et kitsch ne vous fasse pas peur.
Le scénar est travailler, les acteurs ont parfois des minutes d'inatention, sinon ça va à se niveau. La musique est sympa, la réalisation est super avec de merveilleuse images.
Il doit y avoir un effet de lassitude avec le cinéma d’Argento: chaque nouveau film que je découvre me paraît un peu moins bon que le précédent, plus tiré par les cheveux, moins beau, plus ennuyeux. Celui-ci réserve encore quelques belles idées de mise en scène, mais l’histoire m’a laissé complètement indifférent et le temps m’a paru bien long!
Une intrigue passionnante transcendée par l’incroyable stylisation visuelle et sonore de Dario Argento mais qui pêche légèrement lors d’un final peu convaincant. Cela dit, la tension créée par certaines séquences (notamment celle dans la tombe) et la grande qualité de l’interprétation relèvent le niveau déjà très élevé de ce second film du maître Dario Argento qui présentait déjà toutes les obsessions de son auteur. Un essentiel, point barre.
Le deuxième volet de la « trilogie animale » est moins marquant que L'Oiseau Au Plumage De Cristal car de facture plus classique. A trop vouloir prendre son public à contre-pied Dario Argento perd une partie de son identité et livre une œuvre plus proche du thriller traditionnel que du giallo. Cela n’empêche pas l’enfant terrible du cinéma italien de nous démontrer tout son talent pour faire monter le suspense dans quelques scènes particulièrement stressantes.
Le chat à neuf queues suit en enquête policière passionnante, bien que relativement classique dans sa construction. Bien que l'on passe un bon moment, j'en attendais légèrement plus de cet Argento, notamment après avoir vu le chef-d'oeuvre "Suspira" ainsi que "l'oiseau au plumage de cristal". A part les quelques bonnes idées de mise en scènes, "le chat à neuf queues" est finalement un film assez anecdotique.
Un peu moins typé giallo que « L'oiseau au plumage de cristal », ce deuxième volet de la « trilogie animalière » de Dario Argento n'en demeure pas moins un bien bon thriller sombre. Encore une fois l'intrigue est tout à fait convaincante, le suspense bien mis en place et l'ambiance toujours très étrange. La force du film réside également dans la capacité du réalisateur à brouiller les pistes pour surprendre efficacement son spectateur. L'acteur Karl Malden, bien connu des amateurs de westerns, livre une très bonne prestation dans la peau d'un journaliste aveugle particulièrement perspicace. On regrette juste quelques légères invraisemblances (aucun témoin pour le meurtre sur le quai de la gare à une heure de pointe...mouais), un degré d'angoisse un peu moindre que l'épisode précédent ainsi qu'un final un peu expéditif. Mais « Le chat à 9 queues » retombe globalement bien sur ses pattes et s'inscrit dans la liste des petits thrillers sans prétention se laissant bien suivre.
Un peu moins bon que "Les frissons de l'angoisse", ce thriller horifique de Dario Argento est tout de même d'une éfficacité terrifiante. Une nuit, une personne, on ne sait si c'est un homme ou pas, car l'action se passe à la première personne, s'introduit dans les labos de l'institut de recherches scientifiques. Le lendemain à l'arrivée de la police italienne et d'un journaliste nommé Carlo Giordani, on apprend que rien n'a été volé. Un suspence digne des plus grands films policier, des meutres choquant, qui amènent du piment dans le film mais également un certain divertissement pour que le spécatateur puisse apprécier et jouir du talent de Argento en qualité de meurtre. "Le chat à neuf queues" est sans aucun doute un grand film mais la fin est trop rapide. Bravo tout de même.
Dario Argento poursuit sa série de giallos "animaliers"... qui n'en a ici en fait que le nom. Le "Chat à Neuf Queues" (nom d'un instrument de torture dérivé du fouet) évoque ici en fait la multitude de pistes dans une sinistre affaire de meurtre. Affaire qui occupe une police dépassée (comme souvent dans les giallos), un journaliste intrépide, et un ancien journaliste devenu aveugle. Ce film n'est clairement pas le meilleur de son réalisateur, avec une intrigue à la cohérence avouons-le assez limitée. En effet, plutôt que de construire une trame policière rigoureuse, l'enquête fourmille de piste pour noyer le spectateur de suspects... et l'assassin de victimes ! Car il y a ce gimmick (à moitié drôle à force) où dès qu'un personnage découvre le nom du tueur, il ne peut s'empêcher de le garder pour lui... pour évidemment finir brutalement tué à son tour... Mais sur la forme, c'est très soigné. Des séquences de meurtres justement très maîtrisées, sanglantes et baroques. Des moments de suspens très bien gérés, même avec un objet aussi anodin qu'un verre de lait. Un travail de montage assez astucieux, mélangeant des séquences pour les relier, ou injectant ses fameux gros plans organique sur un oeil inquiétant. Et la jolie musique d'Ennio Morricone. Sans compter des acteurs plutôt bons. Malheureusement, Karl Malden, très convaincant en aveugle vieillissant qui en a encore sous le capot, est finalement peu utilisé (quoique sa cécité serve à plusieurs reprises dans le récit). James Franciscus (le professeurs Hammond dans "La Classe Américaine" !) est quant à lui assez charismatique en journaliste déterminé. Quelques belles gueules à leurs côté, dont Horst Frank, connu dans nos contrées pour son rôle dans "Les Tontons Flingueurs" ! A noter que Dario Argento a révélé être un peu déçu du film, qu'il trouve trop américain (la faute aux deux acteurs précités ?). "Il gatto a nove code" n'en demeure pas moins un giallo très plaisant, tout à fait divertissant et prenant au tripe malgré les faiblesses de son intrigue.
Ce deuxième volet "animalier" est intéressant mais moins maîtrisé que "L'oiseau au plumage de cristal". Certes il brouille les pistes, certes il multiplie les cadrages et les décors sophistiqués, mais il souffre de baisses de régime, notamment la scène de séduction et d'amour qui paraissent bien ridicules aujourd'hui. Le scénario révèle ses indices avec parcimonie... Le film se regarde malgré tout avec plaisir.