Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Extremagic
68 abonnés
484 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 15 janvier 2016
Ah bah dis donc ! Quelle déception ! Du peu que j'avais vu d'Argento j'ai toujours bien apprécié avec des films certes meilleurs que d'autres bien que tous un peu semblables. Mais alors celui-là quel ennui. C'est mou, c'est pas intéressant et encore une fois le scénario pose pas mal de problèmes. J'ai l'impression que les scénar' d'Argento c'est particulier parce qu'on a d'une part des personnages assez intéressants, atypiques et bien écrits, avec des dialogues qui font naturels et quotidiens quand il s'agit d'échanges entre protagonistes et en même temps tout est calibré, avec des divagations inutiles (ce discours sur l'eugénisme qui sort de nulle part...), des choix discutables (le mec qui sauve la fille en train de boire son lait juste pour un pauvre rebondissement pourri en fin de film alors que sa mort aurait pu entraîner des quiproquos intéressants), et des choses laissées en suspend (qu'est ce qui est arrivé à l'aveugle lorsqu'il enferme le journaliste, et cette femme qu'est-ce qu'elle est devenue, on développe le personnage pour rien du tout). Du coup le scénario c'est pas vraiment ça mais le pire c'est que ce film est ennuyeux. Quand je vois un Argento, même si je me prends pas toujours une tannée, je passe un bon moment parce qu'il y a de la tension, du suspense, et une esthétique irréprochable. Ici il n'y a rien de tout ça. Il nous fait ses fameux plans en vue subjective (et je déteste ce procédé) qui d'habitude passent bien mais là ça n'apporte rien. Alors au début j'étais assez enthousiaste, l'intrigue présageait quelque chose d'intéressant. Mais finalement il s'avère que la seule chose intéressante du film c'est cette réflexion sur le voyeurisme, enfin en quelque sorte, il s'agirait d'étudier la question mais ce n'est pas hasardeux si on a une personnage aveugle en opposition avec la vue subjective toujours enclenchée avec un gros-plan sur l’œil du tueur qui devient de plus en plus opaque. En plus avec cette histoire de photographe au début on est totalement dans les thématiques qui plaisent à Argento et qui sont déjà celles de Blow-Up. En gros c'est tout ce que je retiendrais du film, si toutefois je le retiens puisque c'est une constante chez le réalisateur. Largement dispensable.
Un bon film d'Argento sous la forme d'une enquête pour retrouver un tueur, "Le Chat à neuf queues" fonctionne bien et emmène le spectateur sur de fausses pistes. L'ambiance obtenue par les décors très structurés et la musique torturée est plutôt réussie, on ne se sent pas en sécurité... Mais au final, il est dommage que le sujet de base, à savoir l'hérédité meurtrière d'un point de vue génétique, ne soit qu'un prétexte, une toile de fond trop peu explorée. Cependant, le film fonctionne toujours et les scènes de meurtres sont efficaces. Très divertissant, mais sans doute pas un chef-d'oeuvre. Pas vraiment de longueurs inutiles dans ce film; je vais donc tâcher d'en faire de même avec cette critique...
L'un des plus célèbres films de Dario Argento mais pourtant pas le meilleur tant sans faux. Le scénario est plutot banal et la terreur ne se fait que très rarement présente, notamment du fait par rapport au fait que les meurtres sont montrés de manière presque quelconque, et que ce n'est quelques gouttes de sang qui vont changer la donne. Seul la fin peut provoquer quelques frissons, provoqués par une ou deux scènes plutot bien faites. D'un point de vue mise en scène, c'est plutot intéressant, bien que certains effets soient tout de même un peu appuyés parfois, notamment avec le contraste des couleurs. A noter enfin une solide interprétation, à l'image de l'inconnu mais pourtant plutot talentueux James Franciscus, et l'un des grand seconds rôles américains Karl Malden. Même si Le chat à neuf queues n'est pas ce que l'on peut appeler une réussite, il remplit tout juste son but initial : nous divertir.
Une intrigue avec neuf pistes possibles comme un chat à neuf queues (fouet…). Encore une fois Argento dont c’est le deuxième film donne un titre rébus à son thriller. On retrouve une certaine analogie avec le premier opus, l’apport d’une pointure américaine de premier plan (Karl Malden) en sus. Quant au lieu de l’action, nous sommes immergés à nouveau dans le même climat impersonnel qui nous situe en Italie mais sans aucun repère précis. La musique d’Ennio Morricone est au rendez-vous, alternant un ton primesautier dans les scènes entre l’ancien journaliste aveugle et sa jeune nièce avec des ambiances à la Bernard Hermann (compositeur favori d'Hitchock) dans les scènes de meurtres et de suspense. L’enquête est plus traditionnelle et l’intrigue plus construite que dans « L’oiseau au plumage de cristal ». spoiler: Les crimes se passent dans la communauté scientifique autour d’un chantage lié à des travaux sur le fameux chromosome supplémentaire des criminels. Ce chromosome aurait été détecté lors d’un test sur l’équipe des scientifiques entourant un célèbre professeur, entretenant lui-même une relation incestueuse avec sa fille adoptive . Argento montre avec ce deuxième opus qu’il maîtrise les règles du genre les agrémentant d’une touche baroque.
Le chat à neuf queues est le deuxième film de Dario Argento et constitue l'une des plus belles réussites de sa flamboyante filmographie. Le réalisteur mêle pour une fois un genre qu'il affectionne, le thriller avec la science-fiction sur un sujet qui est toujours d'actualité aujourd'hui parce qu'il a été relancé par un ancien ministre de l'intérieur: la prédestination criminelle, c'est-à-dire repérer les futurs criminels dès leur naissance. Le film relate autour de ce thème une intrigue rondement menée où une personne a assommé le garde de nuit et est entré dans cet institut de recherche. Argento met en scène un journaliste intègre et un aveugle anciennement journaliste interprétés respectivement par James Franciscus et Karl Malden qui effectuent leur propre enquête autour d'un premier meurtre qui les rapprochent. Le scénario est extrêmement complexe et distille de nombreuses pistes et indices, Argento comme à son habitude, brouille tous ces éléments de manière qu'il faille véritablement attendre le dénouement de l'histoire pour connaître l'identité de l'assassin et du mobile des meurtres qu'il a commis. Argento insère dans son film une ambiance angoissante qu'il arrive à intégrer en grande partie grâce à la musique terriblement envoûtante et parfois inquiétante d'Ennio Morricone. Le suspense ne cesse jamais d'opérer et oblige le spectateur à rester collé sur son siège tant l'histoire est prenante et ne souffre d'aucun temps mort. Une véritable réussite signée par le maître du thriller horrifique.
Le Chat à neuf queues est un très bon Giallo réalisé par Dario Argento (son second long métrage) qui fait partie de la trilogie animalière composée également de l'Oiseau au plumage de cristal et de Quatre mouches de velours gris... Ou on trouve une distribution Internationale qui se compose de James Franciscus qui joue Carlo Giordani le journaliste qui enquête sur la mort d'un généticien... Karl Malden (excellent) qui joue Franco Arno un aveugle assez ambigu... la très jolie actrice Francaise Catherine Spaak... l'acteur Allemand Horst Frank (Les Tontons Flingueurs) qui joue le Dr. Braun.... l'actrice Italienne Rada Rassimov qu'on a put voir dans Le Bon, la Brute et le Truand où elle interprète une prostituée frappée par Sentenza (joué par Lee Van Cleef) et Aldo Reggiani un acteur italien (La Femme du dimanche et Qui a tué le chat ? de Luigi Comencini) qui n'a rien a voir avec Serge Reggiani le comédien et un chanteur français d'origine italienne... Et (pour la seconde fois) le grand Ennio Morricone a la musique...A noter que les mains du tueur sont celles de Dario Argento et qu'un chat à neuf queues est un instrument de torture - un fouet - composé d'un manche de bois de 30 à 40 cm de long auquel sont fixées neuf cordes ou lanières de cuir d'une longueur qui varie de 40 à 60 cm dont chaque extrémité mobile se termine par un nœud... Un très bon Giallo (peut être pas le meilleur) mais superieur a beaucoup d'autres (voir les derniers films du cinéaste)... a voir (tout de même) absolument.
Un super giallo , pleins de qualités scéniques et scénaristiques , il sait nous surprendre et faire douter le spectateur par une intrigue puissante , de + les personnages ne sont pas simplistes et plutôt intéressants . La fin est peut-être un peu trop rapide néanmoins , dommage . Mais c'est l'un des meilleurs d'Argento avec "ténèbres" et bien sur "les frissons de l'angoisse"
En toute sincérité, je trouve que ce film est le meilleur du grand Argento. Son sens du suspens est ici à son zénith, c'est habilement mis en scène avec une galerie de personnages vraiment intéressants. On retrouve un côté ludique, qui donne au spectateur beaucoup de plaisir à suivre le film. De plus le réalisateur ne tombe jamais dans la facilité ou les effets gratuits. Argento est toujours sur le bon ton est dans le bon rythme, il une sensation d'équilibre parfait qui ressort de ce film vraiment impressionnante. Et tout ça sublimé par une magnifique bande originale signée Ennio Morricone.
D'une facture plus proche du thriller U.S que d'un véritable Giallo du fait sans doute de sa distribution très internationale, le second film de David Argenton n'en reste pas moins intéressant. Il ne marquera pas les esprits comme le feront "l'oiseau au plumage de cristal" "Suspiria" et d'autres encore mais demeure un excellent film ou l'on ne s'ennuie pas du début à la fin.Comparé à ce que le réalisateur a tourné ces derniers temps il est fortement recommandé de le voir.
Réalisateur culte marginalisé par la cinéphilie, maître de l’horreur, intransigeant et intègre, Dario Argento poursuit sa route malgré le mépris de la critique et l’indifférence de la production cinématographique formatée. Expérimentant dans chacun de ses films pour le meilleur et pour le pire, revenons sur ce qui a introduit Argento dans le panthéon des maîtres…
Critique disponible dans son intégralité : http://cestquoilecinema.fr/critique-le-chat-a-neuf-queues-1971-enquete-labyrinthique-sur-les-debuts-dun-dario-argento-inspire/