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    Le Chat à neuf queues
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    43 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2020
    Quand on tire dessus, il griffe.
    C’est dans la foulée du succès de l’Oiseau au Plumage de Cristal qu’Argento se lance dans le Chat à Neuf Queues, deuxième chapitre (mais il ne faut pas y chercher une suite) de la trilogie des animaux comme on dit dans le milieu. C’est du pur giallo comme l’indique l’intrigue. Un vol a lieu dans un centre de recherche en génétique. Quelques heures plus tard, un témoin meurt dans d’obscures circonstances. Un journaliste et un aveugle aidé de sa très jeune nièce vont tenter d’élucider tout ça. Pendant ce temps, les cadavres s’accumulent. C’est donc à la fois un pur giallo disais-je et en même temps un pur Argento. Le montage est vif et même assez renversant. Perso, j’aime beaucoup la recherche de nouvelles transitions par un montage stroboscopique saccadé entre deux scènes, un genre de fondu enchaîné pas du tout fondu. On retrouve la fascination d’Argento pour les escaliers et on a donc droit à de magnifiques constructions de plans dans les entrailles des immeubles romains. Également présent, le jeu du regard. La caméra est très souvent subjective quand il faut montrer la scène par les yeux du tueur, les scènes de meurtres sont à ce titre très réussies. Comme dans Suspiria, les mains d’Argento lui même commettent l’irréparable. Ici, les yeux du réalisateurs sont visibles à l’écran, ils symbolisent le regard du meurtrier, celui-ci étant celui qui tient la caméra (référence à Powell bien sûr). En contraste, un des héros est aveugle alors comme souvent, Argento s’amuse avec ce qu’on voit et ce qu’on entend. En bref, un vrai thriller efficace bien que parfois confus (un défaut qu’il partage avec De Palma) et un bijou de trouvailles visuelles dans un cinéma sans prétention … et c’est exactement pour ça qu’il atteint parfaitement ses objectifs. Un classique, forcément.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Avec ce deuxième film, Dario Argento signe un giallo plus sage que son précédent film mais également plus plaisant car mieux construit. Tout en imposant peu à peu son style, le cinéaste nous offre ici une enquête très prenante sur fond de génétique menée par un journaliste et un aveugle, lui-même ancien reporter (et interprété par Karl Malden, s'il vous plaît). Les meurtres sont nombreux, les rebondissements également et les personnages particulièrement soignés. En plus de ça, le réalisateur nous offre quelques moments de bravoure assez réussis notamment lors de la scène du cimetière ou encore lors de la dernière scène.
    Shawn777
    Shawn777

    579 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Ce deuxième long-métrage réalisé par Dario Argento et sorti en 1971 n'est pas mal mais sans plus. Dans une volonté de découvrir au maximum la filmographie du réalisateur, je me suis lancé dans le visionnage de plusieurs de ses films et je dois dire que je suis un peu déçu par celui-ci, surtout après "L'Oiseau au plumage de cristal" qui était, à mon sens, bien plus réussi ! C'est en gros ici l'histoire d'un aveugle et d'un journaliste qui enquêtent sur une série de meurtres autour d'un institut de génétique. Bon c'est un giallo, nous sommes donc dans le film policier, doublé d'une violence exacerbée (enfin pour l'époque quoi), mais je trouve ici le scénario bien moins passionnant que les autres films du réalisateur. On rentre dans l'histoire, on veut bien-sûr savoir qui est l'assassin, surtout que le réalisateur met toujours en place un jeu de piste afin de perdre au maximum son spectateur, mais pour autant, je ne trouve pas l'histoire si captivante que cela. La fin n'est de plus pas extraordinaire, enfin on n'en reste pas bouche bée, comme, encore une fois, dans la plupart des films du réalisateur (enfin, dans sa période des années soixante-dix aux années quatre-vingt, avant que tout ne parte un peu en vrille quoi). Même en ce qui concerne la mise en scène, qui est certes loin d'être mauvaise, le réalisateur nous aura habitué à mieux, à plus de couleurs, à plus de symboliques etc. Nous retrouvons malgré tout la vue subjective, filmer des armes blanches ou des parties du corps en (très) gros plan etc. qui font partie de la marque de fabrique du réalisateur. On retrouve également des thèmes chers à Argento, comme le fait de mettre en scène un personnage féminin fort et de le confronter aux hommes (la course en voiture) et mettre en scène également des minorités, comme ici les homosexuels, qui ne sont à aucun moment discriminés, ce qui est une prouesse pour l'époque. Du côté des acteurs, nous retiendrons surtout James Franciscus, Karl Malden et Catherine Spaak qui jouent très bien. "Le Chat à neuf queues" n'est donc pas mauvais mais est loin d'être le plus marquant du réalisateur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Malgré une intrigue conventionnelle (le nombre de suspects est limité : neuf d’où le titre, même si un chat à 9 queues désigne aussi un instrument de torture, un fouet doté de 9 lanières de cuir comprenant des nœuds et se terminant par une griffe en métal), l’histoire, aux nombreux rebondissements, a comme décor un institut de recherches génétiques sur les anomalies chromosomiques ( spoiler: association entre la trisomie XYY et la prédisposition à la violence
    ). Dario Argento y imprime sa touche personnelle avec une ambiance angoissante, de nombreuses scènes nocturnes (dont une dans un cimetière), un montage original (caméra subjective, gros plan d’œil et images subliminales), suspense à la Hitchcock [lait drogué à la seringue et gros plans sur les verres, hommage probable à « Notorious » (« Les enchainés ») (1946)] et un duo original de journalistes enquêteurs, Carlo Giordani (Karl MALDEN), aveugle et Franco Arno (James FRANCISCUS). Outre la musique d’Ennio MORRICONE, le film bénéficie d’acteurs non italiens tels que James FRANCISCUS [qui venait de jouer dans « Le secret de la planètes des singes » (1970) de Ted Post], Karl MALDEN (juste avant de tourner la série télévisée américaine « Les rues de San Francisco » à partir de 1972) et la française Catherine SPAAK.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Plus axé sur le récit policier à la Conan Doyle que sur le pur giallo, ce second film d'Argento, s'il se révèle plus sage, n'en reste pas moins passionant grâce à la mise en scène très hitchcockienne du maestro.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2010
    Un giallo qui respecte les codes mais l'intrigue et trop brouillone. Second volet de la trilogie il est moins maîtrisé que L'oiseau au plumage de cristal.
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Deuxième volet de la Trilogie Animale de Dario Argento et son deuxième film. On sent qu'il y a du progrès dans sa démarche artistique, comme l'idée audacieuse de mettre un aveugle au centre de l'enquête (Karl Malden très bon) et d'employer plus de gimmicks visuels justifiés et sans aller vers la surcharge. Il va également plus loin dans ses propos et ses sous-textes osés très voilés dans son précédent film, Argento devient de plus en plus talentueux. Même si malheureusement ses idées restent au stade d'idées et ne vont finalement pas aussi loin qu'elles auraient pu l'être. Elles compenseront au moins la trame de l'enquête moins prenante que L'Oiseau au plumage de cristal en raison de son twist qui n'impressionne pas à cause du trop grand nombre de suspects peu travaillés et du mobile peu intéressant.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    49 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2010
    Le Chat à neuf queues tarde à devenir un giallo. Son déroulé est même davantage celui d'un thriller/policier : c'est d'ailleurs par le cambriolage d'un laboratoire que l'intrigue s'enclenche. C'est sur ce dernier terrain que le film gagne des points en apparaissant plus ambitieux que L'Oiseau. Le scénario est plus complexe, le film beaucoup plus bavard. Mais loin des sommets introspectifs de Ténèbres, ces efforts se concentrent sur une idée flirtant avec la SF, la prédestination génétique à la violence [abordée avec tact et détachement], qu'Argento assumera finalement assez mal. Ce thème, presque un corps étrangers (nous sommes en 1971-Argento première période), s'évapore presque après avoir été largement esquissé, pour laisser place à un film à suspense pur et dur.

    Oui, mais quelque chose cloche : Le chat à neuf queues n'a pas la capacité d'abstraction de son prédécesseur. Malgré des meurtres particulièrement imaginatifs -voir ''sensationnels'' [la première victime est écrasée par un train – cela manque tout de même d'élégance], l'ensemble manque d'éclat. Il est (relativement) sage et linéaire. Encore sophistiquée, l'oeuvre est cependant davantage dans l'ultra-réalisme.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Moins réussi que son premier film "L'oiseau au plumage de cristal", Argento sort quand même un giallo de très bonne facture. L'enquête est passionnante, et l'atmosphère générale du film très prenante. Celui qui deviendra l'un des maîtres du cinéma d'horreur italien réussit quelques coups d'éclat dans quelques scènes inspirées (le cimetière, les meurtres, le final), dans le jeu de caméra avec notamment les yeux de l'assassin filmés en gros plan. Néanmoins, l'esthétique est moins recherchée que dans son premier film, qui était un véritable chef d'œuvre à ce niveau.
    tietie007
    tietie007

    40 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dans la même lignée que l'oiseau au plumage de cristal, Argento nous met sur les nerfs avec ce giallo inquiétant, à la limite du fantastique.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Ça y est. C’est fait. Dans le désordre et avec un certain laps de temps entre chaque film, mais c’est fait. Je viens de finir la trilogie animalière de Dario Argento. Ce « Chat à neuf queues » est un cas un peu paradoxal, car il est l’un des films les plus connus du cinéaste italien. Et pourtant, il ne s’agit pas du meilleur. Un scientifique ayant fait une grande découverte sur la génétique est violemment assassiné. Dés lors, l’affaire se complique, les têtes tombes les unes après les autres et le journaliste et l’aveugle qui enquêtent se retrouvent avec neuf pistes à étudier, d’où le titre du film. Comme je le disais un peu plus haut, ce « Chat à neuf queues » n’est pas la meilleure réalisation d’Argento. En effet, on ne retrouve pas la même tension que celle de « L’oiseau au plumage de cristal » et des « Quatre mouches de velours gris ». Dans ce deuxième volet, la dite tension est distillée de manière un peu inégale. L’histoire quant à elle, bien que ne sortant pas des sentiers battus est un peu brouillonne. Tel est le risque de s’aventurer sur plusieurs pistes en même temps. En revanche, aucun reproche à faire concernant la réalisation, Argento maîtrisant toujours aussi bien la caméra subjective, rendant gênante la présence du tueur. Rien à dire non plus sur l’esthétique. Argento étant fidèle à ses couleurs chatoyantes et au style baroque. On trouve de tout. Des qualités et des défauts. A mon goût le moins bon de la trilogie.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2009
    un thriller un peu loupé mais qui se laisse voir jusqu'au bout
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    Encore une réussite dans le domaine du policier horrifique, un domaine que maitrise superbement Dario Argento. Le réalisateur italien nous offre pour son second long-métrage un film de qualité et dans lequel il impose son style a merveille, et donc ce montage virtuose, ses plans tres intéressants et ses effets visuels grandioses ! Tout cela au service d'un scenario tres bien construit, et parfois assez surprenant ! Une réussite.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Deuxième opus de la trilogie animale de Dario Argento. Le chat à neuf queues, bien qu’il est le moins apprécié d’Argento dans sa filmographie, est un bon giallo. Cependant, suite à la volonté de capitaliser ce genre grâce à des acteurs américains, ce giallo tend quelque fois au polar américain.

    L’institut Terzi est victime d’un drôle de cambriolage, puisqu’en apparence aucun document n’a été volé. Si les policiers butent sur cette enquête, ce n’est pas le cas de Franco, un ancien journaliste aveugle, qui a été témoin avec sa nièce Lori d’une scène qui révèle l’ambiguïté du vol. Suite à l’enquête de Franco, aidé par le journaliste Giordani, les meurtres se multiplient et l’étau se resserrent sur eux et le meurtrier.

    On retrouve beaucoup de codes mis en place par Mario Bavo et Argento comme des plans subjectifs, la fascination pour l’arme blanche et le voyeurisme avec les gros plans de l’œil de l’assassin. Là où le style du cinéaste devait primer, le film perd parfois de sa valeur en mettant en scène des pauses dialogués qui fait tendre le film vers le polar/thriller.
    On notera tout de même une belle interprétation de Karl Malden et de la française Catherine Spaak.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Un journaliste et un aveugle se retrouvent impliqués dans une enquête pour tenter d'élucider une série de meurtres. Le film a peut-être bon en son temps. Mais il a certainement fait son temps j'en ai peur. Il y a une musique épouvantable de style des années 70 qui est incluse alors que les acteurs actrices sont italiens. L'aveugle se déplace comme s'il n'était pas aveugle du tout et a l'ouïe d'un chien c'est-à-dire qu'il est surhumain. L'intrigue offre des personnages évasifs ou gardant les choses derrière des portes fermées pour finalement aboutir à une révélation artificielle. Le film passe sans but d'une scène à l'autre mijotant doucement sans jamais vraiment atteindre l'ébullition. Il n'est donc pas surprenant qu'il n'ait pas connu de succès à sa sortie en 1971...
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