"J’espère avoir réussi à donner une dimension poétique et humaine à cette histoire de solitude, à ce portrait de deux âmes touchantes et sensibles perdues dans la mégapole iranienne."
En Iran, les antennes paraboliques sont interdites, moyen de centraliser l'information et d'éviter que les courants de liberté venus de l'étranger viennent "polluer" l'esprit des citoyens. Pourtant, malgré l'interdiction, Saman Salour constate qu'on en voit partout et que les autorités se voient forcées de sévir régulièrement. C'est de là que lui est venue l'idée de s'intéresser à un opérateur radio qu'on ne peut pas taxer d'antipatriotisme (il a fait la guerre Iran-Irak), qui se retrouve face à l'impossibilité de travailler, du moins, dans la légalité.
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2008, Lovely Tunes of Tehran attend trois ans avant de sortir en France en mai 2011, en même temps que le film précédent de Saman Salour, Quelques kilos de dattes pour un enterrement, lauréat de la "Montgolfière d'Or" au Festival des trois continents de Nantes en...2006!