Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pandani
37 abonnés
379 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 21 septembre 2008
Si vous voulez juste voir un film, n'allez pas voir celui-ci : il s'agit d'un documentaire aux qualités cinématographiques très médiocres. En revanche, si un excellent documentaire sur des sujets aussi essentiels que la laïcité, la liberté d'expression et l'indépendance de la presse vous semble, par les temps qui courrent, nécessaire voire salutaire, courrez-y !
Tout simplement indispensable. Un documentaire captivant de bout en bout qui aide à décrypter la façon dont les médias ont relaté l'affaire. On s'aperçoit que nous ne savons que ce que les chaines de télé ou les journaux suivant leur orientation politique, nous racontent et réussissent à faire passer LEUR vérité sans être objectif. Ce documentaire fait ouvrir les yeux et dénoncent la manipulation de l'opinion publique par l'intervention de toutes les parties et de nombreux témoignages. Un film qui m'a semblé être objectif et qui laisse en quelque sorte le spectateur faire partie des jurées. On ne peut plus d'actualité, un documentaire à voir absolument!
"C'est dur d'être aimé par des cons" est un documentaire relatant le procès de 2007 à l'encontre de Charlie Hebdo et de ses caricatures de Mahomet. Ce sujet sensible et toujours d'actualité (surtout depuis l'attentat de janvier 2015) est bien mené par le journaliste Daniel Leconte à travers différents témoignages et des vidéos d'archives. Si le propos peut paraittre redondant, il soulève de nombreuses questions et amène une réflexion sur la liberté de la presse. Le documentaire est en soit assez simple et classique mais intéressant. Petit réserve tout de même sur la subjectivité de ce film puisque la parole est essentiellement donnée à une seule partie: les pro-Charlie Hebdo. Bien que partageant le point de vue du célèbre journal satirique, il aurait été également enrichissant d'entendre un peu plus la partie adverse en dehors de leur avocat Francis Szpiner. Les questions qui lui sont posées ne sont d'ailleurs pas toujours pertinentes. Pas parfait, ce documentaire a au moins le mérite de poser les bonnes questions et le tout avec humour.
Ce documentaire réussit parfaitement à nous expliquer comment un quiproquo sur l'interprétation de dessins a suscité, presque malgré ses protagonistes initiaux, une vive polémique sur les limites de la liberté d'expression et la frontière entre respect d'une religion et obscurantisme. Daniel Lecomte a un point de vue tranché qu'il laisse aux argumentations des plaignants une place largement minoritaire, mais il pousse très loin la réflexion sur ce sujet de société délicat tout en laissant les journalistes de CHARLIE HEBDO (et d'autres) nous amuser grâce à leur excellente répartie.
Je soutiens Philippe Val et Charlie-Hebdo dans ce procès grandguignolesque. Spizner (l'avocat de Chirac et d'autres bandits...) est toujours d'aussi mauvaise foi.
Un sujet qui traite avec brio tous les maux sociaux entre nos cultures en France autour du sujet de la liberté d'expression... Attention malgré tout au montage qui coupe trop souvent les mots de l'opposition... Liberté d'expression pour tous... Excellent documentaire !
C'est certes un 3 étoiles de principe, mais il n'en demeure pas moins que le film est bien monté et va à l'essentiel. "La liberté d'expression" n'est pas quelque chose à brocarder sur l'autel des religions et bien que la presse me dégoute de plus en plus dans leur façon de traiter l'information, ou plutôt dans leur désinformation je ne peux que cautionner à 2000% le sujet traiter ici. Le film est donc bien construit, laisse peut-être un peu trop la part belle à Val, mais invite à une réel réflexion de fond sur notre société. On peut voir les arguments des uns et des autres, le fanatisme de certain que le débat suscite, et finalement apporte une réponse, même judiciaire, aux nombreuses questions soulevées. En bref merci pour ce film à la gloire de Val. Que ne serait-on pas prêt à accepter pour cette "sacro-sainte" démocratie. Amen.
Au commencement, il y a eu la publication par le Jyllands-Posten des 12 caricatures du prophète Mahomet, déclenchant par la suite, la colère des musulmans aux quatre coins du globe. Six mois après la publication de celles-ci, c’est France Soir qui les publie à son tour avec en Une : "Oui, on a le droit de caricaturer Dieu". Une semaine après jour pour jour, c’est Charlie Hebdo (journal satirique) qui consacre son numéro aux fameuses caricatures avec en Une, le désormais célèbre dessin de Cabu "C'est dur d'être aimé par des cons". Les répercutions de la publication en France des caricatures ne se feront pas attendre puisque le CFCM (le Conseil Français du Culte Musulman) décide d'engager une action en justice contre Charlie Hebdo (seul hebdomadaire incriminé, bizarre !!). La France est-elle un pays de droit et surtout, existe t-il ici une liberté de la presse ?? On est en droit de se poser la question quand on voit tout ce remue ménage à la suite de ces publications. C’est d’ailleurs ce que va tenter de découvrir le réalisateur à travers son voyage dans les coulisses de cette incroyable aventure juridique qui dresse une étonnante réflexion sur l’Islam, le rôle de la presse et de l’Etat, à travers différentes prises de parole (interviews des différents acteurs de ce méli-mélo juridique. Le réalisateur donnant la parole aux deux parties adverses, nous avons droit à de beaux moments (drôles et incroyablement éloquents), dont l’excellent duel entre Maître Richard Malka (les accusés) et Maître Francis Szpiner (les plaignants). Images prises sur le vif et réactions à chaud de la part du staff de l’hebdomadaire incriminé, ce documentaire saisissant et hilarant prouve (hélas) que la liberté de la presse ne tient qu’à un fil, surtout dans un pays démocratique et laïc ! Mars 2008, un mois de procédure et le verdict tombe : le tribunal considère que la publication de Charlie Hebdo a participé à "un débat public d'intérêt général". Ouf !
Je ne vais pas faire dans l'originalité en disant que je partage à 200% le point de vue de Charlie Hebdo (et donc de la justice par la même occasion). Difficile (et bien qu'inutile) de condamner la liberté d’expression, difficile d’en repérer ses limites ; où commence-t-elle, et surtout où s’arrête-elle ? Le débat perdurera surement encore longtemps sans pour autant lui attribuer une science exacte. Propice à l'amalgame rapide, certains y voit de l’humour ou du constat…, d’autres y voit du racisme ou de l’antisémitisme... Encore avec les éléments récents concernant Dieudonné (interdit de spectacle) ou encore Eric Zemmour (écarté de chaines TV) pour ne citer qu’eux, le débat se prolonge, et se prolongera même après ce triste jour de janvier 2015. Concernant Charlie Hebdo, on ne peut qu’approuver cette décision de justice propre à notre liberté, à notre république, à nos valeurs, à la France tout simplement. Le 7 Janvier 2015, l’arme des faibles vient rencontrer l’arme des forts, mais le coup de Kalash' ne stoppera jamais le coup de crayon. On n’a pas à être apeuré par telle ou telle religion, et se laisser dicter nos codes pour cantonner notre avenir au silence (comme l'exprime si bien Elisabeth Badinter) parce qu’un mouvement extrémiste ne l’entend pas de cette oreille. On se bat pour nos convictions communes, la démocratie, la laïcité, la liberté d’expression, on est La France, on est Charlie.
Le documentaire en soi se limite principalement à des auditions, avec de nombreux intervenants, donc de nombreux points de vue, d'un coté comme de l'autre. On a le mérite d'en apprendre davantage sur le sujet, même si celui-ci aurait pu s'étendre encore plus. Bref, de toute façon nous ne somme pas en présence d'un documentaire sur la liberté d'expression dans son ensemble (bien qu'il en soulève le sujet), mais plus particulièrement sur le procès dont fut victime Charlie Hebdo en 2007, suite à ces fameuses caricatures publiées. Charlie Hebdo n’y vas certes, pas avec le dos de la cuillère, le journal traite l’actualité sous forme humoristique et talentueuse, sans laisser de côté quiconque (partis politique, mouvements religieux, couleur de peau, toutes classes confondues…), et c’est bien là sa force, son intérêt, et son utilité. Effacer un sujet de ses publications, reviendrait à arracher ce fameux pied d'égalité, pour lequel on continue de se battre chaque jour.
En ces temps de marche républicaine pour la liberté d’expression, il faut saluer l’initiative de deux Cinémas à Paris et à Saint-Ouen qui ont ressorti ce documentaire traitant du procès de « Charlie Hebdo » ayant eu lieu en 2007 : il s’agit du « Luminor Hôtel de Ville » et de « Espace 1789 ». J’espère que les grands réseaux leur emboîteront le pas… Après cette petite introduction sur le contexte, parlons du film en lui-même. Il est passionnant de bout en bout. On en apprend sur nos journaux comme « l’Express » ou « France Soir » qui ont osé publier les caricatures mais dont les responsables de ces publications ont été virés tout naturellement (sic) par leurs actionnaires, sur le procès lui-même qui s’attaque à un seul journal, le désormais tristement fameux « Charlie Hebdo », plutôt qu’aux 2 autres qui avaient eux aussi osé défier les intégristes. Ce documentaire, en nous donnant à voir des avis divergents à ceux de Charlie Hebdo, montre bien que ce débat d’idées était nécessaire. Sur la forme, à noter une très belle musique d’accompagnement et de belles illustrations introductives de chaque scénette. Un film à voir !
C'est dur d’être aimé par des cons couvre le procès de Charlie hebdo,celui-ci ayant été très bref il n'y a eu de vrai débat sur la liberté d'expression. Comme l'aurai certainement aimé le réalisateur afin de remplir son documentaire. Cette question n'a pas réellement lieu d’être en France.
A voir absolument pour comprendre les dessous d'un procès très médiatisé, malgré les pressions politico-économiques. Bien rythmé, succession d'images du procès dans la salle des pas perdus et de courts entretiens des différents intervenants. Malgré son parti-pris évident, ce documentaire devrait être montré dans les lycées pour discuter de la liberté d'expression, de la démocratie, de la laïcité, des religions et des intégrismes religieux ...........
C'est dur d'être aimé par des cons est un très bon film documentaire français réalisé par Daniel Leconte qui suit le procès intenté en 2007 contre le journal satirique Charlie Hebdo après la publication par ce dernier des caricatures danoises de Mahomet qui avaient fait polémique en 2005. Le titre du film reprend la phrase que prononce Mahomet dans la caricature de Cabu en une de Charlie Hebdo lors de la publication des caricatures danoises.... Mais c'est surtout mon hommage a Charlie Hebdo qui est un excellent (le seul et unique actuellement) journal hebdomadaire satirique qui pratiquait de temps en temps du vrai journalisme d'investigation (ce qui était assez rare actuellement) en publiant des reportages à l'étranger ou sur des domaines comme les sectes, l'extrême droite, le catholicisme, l'islamisme, le judaïsme, la politique, la culture, etc... créé en 1969 par François Cavanna (Né le 22 février 1923 à Paris et mort le 29 janvier 2014), Le Professeur Choron de son vrai nom Georges Bernier (Né le 21 septembre 1929 à La Neuville-aux-Bois, Marne, et mort le 10 janvier 2005 à Paris) et Delfeil de Ton, de son vrai nom Henri Roussel (toujours vivant, celui là ils l'ont pas eu, il faut qu'il n'est plus au journal) et qui avait pour Journalistes, satiristes, dessinateurs et chroniqueurs... Stéphane Charbonnier, dit Charb, (Né le 21 août 1967 à Conflans-Sainte-Honorine et assassiné par des extrémistes le 7 janvier 2015 à Paris), Jean Cabut, dit Cabu, (Né le 13 janvier 1938 à Châlons-en-Champagne (Marne) et assassiné par des extrémistes le 7 janvier 2015), Philippe Honoré, dit Honoré, (Né le 25 novembre 1941 à Vichy et mort assassiné par des extrémistes le 7 janvier 2015 à Paris), Bernard Verlhac, dit Tignous, (Né le 1er janvier 1957 à Paris et mort assassiné par des extrémistes le 7 janvier 2015), Georges Wolinski, (Né le 28 juin 1934 à Tunis et mort assassiné le 7 janvier 2015, il était juif pour la petite histoire, donc il a été exécuté) et l'économiste Bernard Maris (Né le 23 septembre 1946 à Toulouse (Haute-Garonne) et mort assassiné par des extrémistes le 7 janvier 2015 à Paris), la psychanalyste et chroniqueuse Elsa Cayat (Née en 1960 et morte assassinée par des extrémistes à Paris le 7 janvier 2015) et le correcteur Mustapha Ourad (ils ont même tuer un magrébin) ainsi que deux policiers, Ahmed Merabet et Franck Brinsolaro, qui était chargé de la protection de Charb, et un agent de maintenance qui a eu le malheur d’être là, Frédéric Boisseau... A noter que le chroniqueur Patrick Pelloux affirme que « le journal va continuer, ils n'ont pas gagné »... Je l’espère car ils étaient les seuls Journaliste satirique dans ce monde très formater par la bêtise (et tout particulierement en France) .... Au fait Je suis Charlie et fier de l’être
Les événements tragiques donnent une telle puissance au récit qui date de 2007. Seul regret, peu de témoignages des disparus. A voir d'urgence encore faut-il trouver une salle qui le joue!
Film documentaire à voir absolument.N'étant pas en France pendant le procès, ce film m'a aidé à comprendre les tenants et aboutissants d'un fait très important dans notre pays: celui de la défense de la liberté d'expression. Bravo pour tous ceux qui ont osé participer à la défense de ce droit. Triste en un peu lâche le SMS de Segolène Royal qui s'est bien dérobée de participer clairement à la défense d'un droit fondamental dans notre république. Même Sarkozy par une lettre au journal Charlie Hebdo a fait son devoir.