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    Serbis (Service)
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    2,8
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    38 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Un petit film philippin bien faible , où certain on vu un « renouveau » du cinéma philippin, mais qui parait pourtant bien insipide, et brouillon. Le scénario est amusant mais la réalisation est médiocre, caméra à l’épaule, plans tremblants, image mal éclairée, des plans séquence interminables dans les couloirs de le salle de cinéma. L’histoire aurait pu être amusante avec cet immense cinéma à l’ancienne tenu par toute une famille, qui s’est dégradé, et est devenu le lieu de rencontre pour les gays et interlopes locaux. Ces jeunes prostitués viennent capter des clients dans le hall d’entrée, , et consomment dans la salle ou dans les couloirs attenants. La vieille grand mère ; matrone de la famille laisse faire car cela lui permet d’encaisser des tickets d’entré supplémentaires. Ils en se passent pas grand chose ,Le fils, projectionniste a des relations sexuelles dans sa cabine , rien de bien original. Beaucoup de lenteur, autour d’une dispute familiale inintéressante enter la grand mère et son ex mari. Les enfants se partagent...On peut le voir comme un documentaire sur la vie quotidienne de la midle class,à Manille, mais c’est très poussif.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Le retour du cinéma Philippin sur la scène mondiale ne fait pas dans la demi-mesure ! Brillante Mendoza fait partie de cette nouvelle vague de jeunes réalisateurs qui n’ont pas froid aux yeux et qui ont su s’entourer d’acteurs encore plus motivés pour se lancer dans des œuvres assez troublantes. Pourtant le sujet de ce film est bien connu et plutôt commun aux Philippines et c’est un cadre idyllique pour le cinéma. Vu les faibles moyens, ne vous attendez à une grande mise en scène. C’est intégralement tourné en caméra à l’épaule et il faut souligner en à peine deux semaines ! C’est d’ailleurs dur à croire car les plans séquences sont particulièrement longs donc on peut déjà mettre en exergue la direction des acteurs de Mendoza. Maintenant l’histoire n’est pas franchement passionnante, simple portrait d’une famille qui s’occupe de cette endroit dégradant où se croisent aussi bien les enfants que les prostitué(e)s et autres pervers homosexuels ou autres…Attendez-vous à deux scènes de rapports non simulés dans cet atmosphère suffocant qui imbibe cet endroit sale et repoussant mais tout à fait fascinant…
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    L'intérêt du film réside moins dans l'histoire que dans le tableau social. Le cinéma porno, vaste édifice aux recoins glauques, est un microcosme où évoluent enfants, ados, squatters, prostitués, clients... La vie de famille, tourmentée, s'inscrit dans cet univers foutraque, où toutes les pulsions semblent se mêler naturellement. Brillante Mendoza a le don d'aborder des problématiques familiales ordinaires dans un environnement extraordinaire, comme si de rien n'était. Il le fait dans un style réaliste relativement cru, parfois cocasse, mêlant l'intime et le social, le monde intérieur et le monde extérieur : chuchotements dans les couloirs, corps qui se rapprochent dans l'ombre, en opposition à une rue lumineuse, grouillante et bruyante. Au final, Serbis dépeint une société en pleine confusion, entre traditions familiales, processions religieuses et sexualité débridée. Une certaine décadence sous l'angle de la banalité quotidienne. Étonnant.
    leventinvite
    leventinvite

    10 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Ce film pose une ambiance étonnante. Il m'a rappelé de nombreux souvenirs de voyage, il ne manquait que les odeurs... et pourtant il montre également des choses que l'on ne souhaite pas toujours voir en voyage, comme une certaine "misère" et la prostitution, parfois de mineurs. Élément que cette famille se cache tout en vivant avec tous les jours dans leur cinéma X.

    Il y a beaucoup de tendresse dans ce film qui nous dévoile une famille mais aussi des scènes très crues, parfois dures. Pourtant j'ai frôlé un sentiment de lassitude, à l'image de ces escaliers qui rythme le film et la vie de cette famille, particulièrement de la "mère gérante". Au final j'en ressort avec un sentiment étrange, sans trop savoir quoi en penser... A vous de voir!
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Pour le sujet, et pour la manière dont il est filmé, "Serbis" fait penser au film de Jacques Nolot, « La chatte à deux têtes ». On a toute les variantes du sexe interlope ou non, tarifé ou non, gravitant dans une salle de cinéma porno et autour. Dans les deux cas c’est filmé avec un naturel et une vérité qui transcendent tout ce qui pourrait être sordide (surtout dans le film philippin où la prostitution est omniprésente, et où le délabrement de la salle est bien avancé). La limite du film français était d’être un exercice de fiction, avec un dispositif très déterminé (les actions dans une salle de cinéma au regard de la projection porno) alors que le film de Mendoza a une histoire bien étoffée, où est très bien captée la vie d’une métropole de l’Asie pauvre, où toute l’existence d’une famille est mise en scène, bref, où le souffle de la vie passe bien mieux, avec même ce qu’elle peut avoir d’incongrue (une chèvre égaré devant l’écran de projection…). C’est surprenant et culotté. A voir donc.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2011
    La version asiatique de "Affreux, sales et méchants" sorti en 1976. En beaucoup plus trash. La misère sexuelle des Philippins est étalée sans retenue. Le spectateur finit par être aussi blasé que les personnages du film, tel le petit garçon pédalant au milieu des trans-sexuels et des fellations. Brillante Mendoza nous livre la plus dépouillée des œuvres qui soit, imitant le style télé-réalité. La musique est aux abonnés absents, l'histoire très descriptive, les dialogues épars et enfin la caméra à l'épaule accentue le réalisme. Le personnage principal n'est-il finalement pas le spectateur ? Le titre, "Service", nous place d'ailleurs dans la position de clients. Nous, occidentaux voyeuristes, avides de reportages misérabilistes sur le tiers-monde, sommes d'ailleurs placés en position d'acteurs sur l'affiche, le public du cinéma nous fixant du regard. Toutefois, l'intrigue rachitique déçoit. Aucune subtilité scénaristique ne peut être relevée. Le cadrage est le plus basique qui soit. La faiblesse des dialogues enlève au film de sa force. On aurait pu avoir mieux.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2011
    Serbis, Servis, adorer, patronner, s'accoupler est un film qui se hume, effluve chargée de graisse, qui se goûte, divine première bouchée annonçant un repas succulent, qui se sent et se ressent, donc. 'I LOVE YOU' dit elle à son reflet pourpre, tranquillité factice, inattegniable en un tel lieu, cinéma VIVANT farci de débauches, douces amères, mère, trempe ta honte dans l'eau débordante des toilettes, et fait fi de la bobine qui tourne ... Râles moites susurrés entre deux sièges, jeunes corps dessinés à coups de queues, Mendoza nous propulse avec une facilité toute déconcertante, irritante même, dans son film, dans son oeuvre, au sein de son spectacle, son bordel. Scotchés à leurs partenaires, les protagonistes s'autoriseront tout de même quelques instants d'innocence lorsque l'animal piétine[rat] le devant de l'écran. La chèvre s'échappe, les rires s'évincent, le jeune père fuit.. et puis?
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2011
    A part son très bon casting qui dégage une certaine énergie, il n'y a pas grand chose de véritablement intéressant dans ce film philippins. Son histoire, qui parle en gros du quotidien des propriètaires et des clients d'un cinéma porno, s'avère bien vite lassante et la mise en scène manque quelques peu de générosité. Un long métrage assez spécial dans son style.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 novembre 2011
    D'abord il y a ce vacarme incessant, ces images répugnantes, appuyant un film "shooté" suivant aucun code, aucune convention. Puis l'ambiance (sur) réaliste, flirtant avec le docu, ne laisse pas si indifférent. Alors on devine une mise en scène étudiée, un propos politique de fond intéressant. Peut être celui d'une société ultra cosmopolite, chaotique, abandonnée et usée de l'allure citadine surchauffée. Reste que cette valse des personnages décadente est sans issu finissant par donner le tournis et le dégout d'une crasse quotidienne devenu spirale infernale et médiocrité banale.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 avril 2011
    Serbis est un très mauvais film philippin,pourquoi?,parce que le réalisateur ne nous propose pas grand chose,ce film est d'une lenteur très ennuyante. Le seul point positif du film est que le réalisateur a gardé le bruit sonore de la ville en arrière fond sonore,qui rend se film encore un peu plus réaliste. Mais à part cela on voit quoi que les Philippines est un pays pauvre,mais on le savait déjà.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 février 2011
    La principale qualité de ce film est de capter parfaitement la réalité urbaine des Philippines et la vitalité bruyante, grouillante, sale mais pourtant admirable de ses habitants. Le réalisateur fait preuve d'un véritable talent pour nous faire visiter les méandres de ce cinéma-bordel, par la grâce d'une mise en scène fluide et sensuelle qui contraste parfois avec le caractère un peu sordide de ce qu'il nous donne à voir. Le parti-pris d'être en prise directe avec le réel se ressent aussi dans la bande-son où les dialogues sont parfois rendus inaudibles par le vacarme venu de la rue...Pas trop gênant, heureusement, quand on ne parle pas le philippin et que l'on se contente de lire les sous-titres !
    Cependant, faute d'un véritable scénario, le film se résume à un bon docu-fiction doublé d'une sympathique galerie de portraits. A voir donc, en particulier pour les amateurs de cinéma exotique, mais on reste loin d'un chef-d'oeuvre.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2010
    Circulations au travers d'une épave déguisée en maison-close ; mouvements libres, tour à tour chaotiques, aériens et documentés... Ce n'est pas la caméra invisible de Kiarostami, ni la caméra acrobatique de Kalatozov ni même celle, plus captatrice, d'un Kechiche ou d'un Bruno Dumont : c'est une caméra brinquebalante, virevoltante, dynamitant l'espace pour mieux nous y rattacher. Plastiquement superbe, le Serbis de Brillante Mendoza échappe au naturalisme rédhibitoire que le sujet laissait supposer. A partir d'une bande-sonore très réaliste et d'une photographie particulièrement dense, le cinéaste met toutes les chances de son côté pour nous livrer une oeuvre hybride, docu-fictive, pleine de souffles, entre la prose des situations et la poésie des instants plus charnels, plus sensuels, plus ténus aussi. On regrette la légère maigreur du scénario, ce dernier se limitant parfois au concentré de noirceur quelque peu racoleur... Mais l'on pardonne sans mal ce semblant de provocation à Brillante Mendoza, qui nous offre avec Serbis un film visuellement magnifique. Superbe mise en scène.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2010
    Bien sûr, Brillante Mendoza se révèle avec "Serbis" comme un cinéaste extrêmement formaliste, et ce d'autant qu'il invente littéralement une nouvelle manière de faire du cinéma, ce qui n'arrive pas tous les jours : entre la saturation (pénible, avouons-le) de la bande son par les bruits de la rue, la caméra balladeuse qui déambule sans cesse, non sans moult saccades, aux trousses des personnages, et un scénario - très mince, certes - qui balance entre faux documentaire (manipulation que la création de ce microcosme fantasmatique qu'est ce cinéma "porno-familial" ?) et vraie sensualité (une vision à la fois terriblement sordide et pourtant belle du sexe), il y a dans "Serbis" de quoi révulser ou charmer tout le monde, selon les goûts et les convictions morales et esthétiques de chacun. Au final, j'aurais quand même aimé trouver dans "Serbis" un peu plus de substance et moins de provocation maligne (la fameuse scène du furoncle). A noter la dernière scène, magnifique d'inventivité, qui clot superbement le film...
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Un film d'ambiance cru, tendre et vivant mais que le scénario est mince...Brillante Mendoza s'avère etre un réalisateur brillant pour restituer l'atmosphère autour de ce cinéma porno, les lieux devenant rapidement familier pour le spectateur. Il sait saisir également l'ambiance des rues bruyantes de Angeles, qui est la véritable bande-son du film. Il présente avec affection des personnages souvent perdus dans les dédales de ce cinéma à la recherche de sensations et vivant de manière résigné. Les hommes sont présentés comme immatures, seuls les femmes agissent sur leur environnement . J'aurai aimé un discours plus prononcé sur le monde de la prostitution, assez peu évoqué finalement.
    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2009
    Une déception. La seule qualité de ce film est un rendu esthétique et dépaysant des philippines avec sa surpopulation, son bruit, sa crasse et ses bordels. Mis à part cela le scénario est inexistant, sans aucun fil conducteur avec des scènes de sexe explicites histoire de réveiller le spectateurs somnolant et las d'une telle vacuité. Car le sujet de départ (une famille tenant un cinéma porno/bordel) aurait pu donner à un film intéressant et engagé. N'en ressort qu'une dénonciation bien terne de la prostitution masculine à Manille.
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