Excellent! J'ai été totalement conquit pour ce film dépeignant l'histoire de cette famille que j'ai trouvée définitivement attachante. Tous les acteurs sont excellents et j'ai ressentie dés les premières minutes les mêmes sensations que quand je vais la-bas.
Par contre 12 ans et plus???? Je pense que l'organisme qui définit ce paramètre devaient être en grève ou sortait d'une soirée bien arrosée... Un film génial donc mais pour adulte...
Serbis (Service), est le premier long métrage de Brillante Mendoza que je regarde. Et pour le premier film de sa filmographie que je visionne, j'ai réellement était conquis par son cinéma à l'état brut et réaliste de bout en bout. En compétition officiel au festival de Cannes (2008), le film est repartit bredouille malheureusement, mais son nouveau film "Kinatay", présenté à Cannes en 2009 est repartit avec le prix de la mise en scène. Bonne nouvelle donc pour l'un des cinéastes les plus intéréssant du moment. Ce "Serbis" nous plonge pendant 1h30, au coeur d'une famille à Angeles, ville de Philippines. Une famille qui vit dans un vieux cinéma qui projette des films érotiques. Une histoire simple, rien de superficiel, tout est vrai et c'est ce qui est magique avec ce film ! Quelle claque ! Le réalisateur à extremment bien fait son boulot, il a tourné son film et basta. Si je dis ça je parle bien sur des bruits extérieur (de la ville, des véhicules ...) il n'a pas cherché à cacher tout ce boucan extérieur, et ce petit détail fait que le film devient alors encore plus réaliste. C'est pourquoi, je ne comprend pas tout ces gens qui disent que cela plombe le film, que c'est chiant à la longue, moi au contraire j'ai trouvé que ça porté le film. Excellent film, gros coup de coeur pour ma part, de très bons acteurs, des personnages passionant et attachant! Petit bijou à voir !
Malgré une belle mise en scène et quelques bonnes idées, Brillante Mendoza déçoit car avec un sujet pareil, on s’attendait à voir beaucoup plus que le quotidien d’une famille philippine au sein d’un cinéma porno.
Un film que je n'ai pas trop aimé, pourtant l'idée était bonne. Cette histoire de prostitution, où on frise l'inceste (et encore, je suis gentil là) en devient vulgaire, dégoûtante. L'homosexualité ne m'a jamais dérangé, mais là, montrés des teub (c'est une forme de censure ^^) à outrance.. Voilà quoi.
Allociné n'a pas jugé qu'il fallait mettre en garde, je le fais : Âmes sensibles s'abstenir.
3/10 (le mec qui était assis à coté de moi s'est barré de la salle, outré ^^)
Au milieu d’un cinéma pornographique, une famille vit et entretient des rapports affectifs, rendus étranges en l’occurrence par la singularité de leur foyer. «Serbis» (Philippine, 2008) de Brillante Mendoza se définit comme un film de famille, disposé dans le cadre subversif d’un cinéma porno. Au-delà de cette volonté évidente de choquer le spectateur en conjuguant deux registres de film opposés, Mendoza observe l’influence des images pornographiques et outrageusement aguicheuse sur une famille, de la jeune fille à la grand-mère. Ouvert sur le corps nu d’une adolescente qui s’admire dans le miroir pendant qu’elle singe la carnation vulgaire des actrices X, cette mise en face du réel et de l’image ne cesse de s’exprimer par la construction rhizomatique des salles de cinéma où les escaliers montent et descendent selon la figure d’un dédale. Cette construction en méandres, outre de représenter la perdition des hommes, reproduit le schéma du cerveau humain où les nœuds, selon une vision pragmatique, étouffent la maturation des idées. Vivant dans le temple de la perdition, cette famille s’échappe de la nature humaine, celle qui le voue à penser (preuve en est, ils perdent un procès, lieu de joute rhétorique) et s’enfoncent dans l’instinct. La scène la plus marquante du film n’est pas celle des fellations, ni celle où le jeune enfant croise des homosexuels en action mais celle où une chèvre perdue s’avance devant l’écran et perturbe l’orgie de la salle obscure. Cette présence impromptue de la simplicité naturelle de la chèvre dans un lieu où s’entremêlent les plus bas instincts, ce que cultivent en pleine conscience les êtres humains, fait converger deux milieux étrangers. Tout le film repose sur les épousailles de deux corps hétérogènes qui ne peuvent se dissocier (comme ce graffiti d’amoureux que la mère ne peut enlever du mur). Et lorsqu’un fils de la famille s’enfuit rejoindre une procession religieuse, cette rédemption devient impossible et la pellicule s’embrase.
Ce voyage au bout de la nuit philippine symbolisée par un vieux cinéma détourné de sa vocation première aurait pu être passionnant. Il n’en est rien. La faute à une intrigue fluette, des personnages vidés avec une précision chirurgicale de tout pouvoir attractif : on reste étranger à ce film qui paraît un exercice de style un peu vain. Quelques scènes explicitement montrées. Mais pour quel résultat ?
Au centre de ce film la fabuleuse Nanay Flor, pour qui rien ne va plus.....son cinéma "Family" mais qui est devenu un ciné porno où les jeunes garçons offrent leur "servis" bat largement de l'aile, un de ces "garçons" (le sien ou pas peut importe pour elle) se retrouve avec une petite amie enceinte, et elle perd son procès contre son mari. Et au milieu de cette ville poussiéreuse, bruyante sans arrêt, on suit avec attachement tous les déboires de cette famille recomposée qui essaie malgré tout de survivre. Un film plein d'humanité et plein de bruit et de fureur.
Brillante Mendoza nous immerge au cœur d’un vieux cinéma d’Angeles, aux Philippines, la famille Pineda gère le cinéma et diffuse exclusivement des vieux films érotiques. Le cinéma devenu vétuste et haut lieu des rencontres et échanges gays et lesbiens (différents services « Serbis » se monnaient pendant la projection). Si le voyage vaut le détour, cela ne dure que quelques minutes car les va et vient incessants dans ce cinéma labyrinthique a plutôt tendance à lasser qu’autre chose ! De plus, le bruit de fond incessant de la ville (bien qu’étant hors champs du début à la fin), commence à taper sur le système et ennuie profondément, si bien que l’on attend qu’une chose, le générique de fin.
très deçu par le film qui ne dégage rien, on voudrait s'attacher aux personnages mais pas un ne retient notre attention, difficile de se polariser sur un furongle aux fesses ou la séance des ongles de pied !!!L'inspiration du metteur en scène est assez limitée, arpenter des escaliers à longueur de temps c'est restritif et répétitif.enfin le bruit de la rue incessant devient vite insuportable, quel soulagement de sortir.Enfin rien de choquant pour le coté porno on en voit beaucoup plus à la télé à des heures de grandes écoute.Tourné autrement saurait pu être un film intéréssant.Dommage!!!
Une journée dans un cinéma porno en plein coeur de Manille. On y renifle les saveurs, les odeurs, la crasse, la présence électrique des acteurs, le bruit assourdissant et continu de la ville qui grouille autour, bref un étonnant condensé de sensations et d'énergie qui se dégage de ce foisonnant microcosme de déchus.
Une comédie de moeurs sur une famille qui tient un ciné porno... Il y avait de quoi être allécher par un thème ouvert sur une tonne d'idées. ERREUR Ce film est un melting-pot de tout ce qu'il ne faut pas faire ; de la BO inexistante aux scènes de cul particulièrement glauques et filmées sans aucun styles. Pas de comédie ici juste une caméra qui filme quasi à l'aveugle les débauches de cette famille qui ne vit pas dans un ciné mais dans un bordel écoeurant (dans tous les sens du terme). La déception est telle qu'on a mal pour les acteurs et surtout les femmes dont on devine tout le talent et tente de sauver ce qui peut l'être. Le pire est l'absence total de scénario... Où est l'histoire ?! Que ces 1h40 se passe en 1990 ou en 2002 qu'est-ce qu'on en sait ?! Bref déception totale et où est l'avertissement à mineurs ?!