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Eselce
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2,0
Publiée le 20 novembre 2015
On navigue à fond sur tous les clichés racistes du genre. Voici un film qui ne réinvente rien sur l'esprit d'équipe, les amitiés et les déboires raciaux. C'est ennuyeux à suivre jusqu'au bout. Il s'agit d'un film de rappel antiraciste peu intéressant avec des musiques typiques des années 40 à l'américaine. Plus que moyen. Je n'ai aimé que la courte scène de recrutement du joueur par H. Ford.
Pas de surprise, que ce soit en termes de réalisation, qui est très "linéaire", ou scénaristiquement parlant, pourtant le fait que ce soit adapté d'une partie de la vie de Jackie Robinson, n'empêche pas un peu de surprise dans l'écriture. Bref, un biopic sportif made in USA parmi d'autres, ce n'est pas mauvais ni excellent, le casting est plutôt bon, la B.O agréable, etc...mais c'est tellement lisse que ca en devient ennuyeux. Perso j'aurais préféré que le réalisateur s'appuie encore plus sur la ségrégation, le racisme de l'époque, et que le baseball ne soit qu'une sorte de toile de fond, or là c'est plutôt l'inverse. Après, ne vous inquiétez pas, c'est plus que regardable et c'est toujours sympa de voir ce bon vieux H.Ford à l'écran.
Il s'agit d'un très bon biopic sur le premier joueur afro américain de majeur league. Bon casting dans son ensemble. Mention spécial à Harrison Ford qui est presque méconnaissable.
Un bon biopic sur une page méconnu de l'histoire du sport Américain, mais qui forcement demeure un peu cloisonné pour le publique Européen en raison de son contexte autour du base ball !
J'avais vu le trailer au cinéma et il m'avait pris aux tripes. Le morceau de Kanye West était incroyable, le montage super épique et les acteurs charismatiques. Mais là, face au film, non. Je comprend pas ce qui s'est passé entre ce que j'ai ressenti devant la bande-annonce et le navet ennuyeux que je me farcis en version longue. Autant l'histoire est touchante, vraie et le message est bourré de bonnes intentions, autant la réalisation est relou à mourir. Les héros sont mal introduits, leurs relations sont pauvrement établies et du coup l'ensemble est très peu attachant. Au lieu d'avoir créé une véritable identité à chaque personnage, du moins les principaux, qui allait accrocher le spectateur, on nous les jette à l'écran avec l'esprit "tous ensemble contre le racisme" comme seule excuse.
42 est un biopic sur la vie Jackie Robinson premier afro-américain à jouer dans une ligue majeure aux Etats-Unis, le 42 était son numéro qui d'ailleurs a été retiré de l'équipe des Dogers en son honneur. C'est bien plus qu'un film sur le baseball donc pas d’inquiétude pour les non connaisseurs de ce sport comme moi cela n'a pas d'importance, l'histoire se déroule dans les années 40 et nous montre le parcours difficile de Jackie Robinson pour se faire accepter dans un milieu ou règne aussi la ségrégation raciale et devenir plus tard un symbole pour l'égalité sociale. Le film est bien réalisé avec de bons décors, il y a quelques longueurs mais bon ça reste un biopic puis le casting est très bon avec Chadwick Boseman qui est prometteur et aussi Harrison Ford presque méconnaissable mais très bon.
Si l’est un sujet qui passionne les Américains, mais qui laisse totalement indifférent le reste du monde (aux exceptions près évidemment) c’est bien le baseball ! Alors, raconter l’histoire de Jackie Robinson, aussi nécessaire soit-il de le faire, n’évoquera rien pour personne en dehors des U.S.A. Le titre assez abscons : “42”, rappelant le numéro de maillot de la star n’aide pas non plus à attirer le spectateur. Les producteurs n’ont donc pas pris de risques et l’ont sorti directement en DVD pour le public hors des U.S.A où il a pas mal cartonné dans les salles avec plus de 95 millions de recettes (pour un budget de 40 millions). L’histoire en elle-même est évidemment émouvante et une vraie leçon de tolérance avec ce joueur de baseball noir qui va briser, avec l’aide d’un propriétaire d’équipe courageux et visionnaire (Branch Rickey), la règle non-officielle qui interdisait aux joueurs noirs de figurer dans une équipe de la ligue majeure de baseball. On revient aux sources de la naissance à la fin des années quarante de la lutte pour les droits civiques qui va atteindre son point culminant dans les années 60. La lutte personnelle de Jackie Robinson peut donc être considérée comme un des prémices de ce mouvement. Le film en lui-même s’il est passionnant et permet de se faire une idée de la difficulté pour cet homme aux avant-postes de la modernité de se faire accepter dans un milieu encore très raciste, reste très classique dans son déroulé et dans sa forme où les envolées musicales et les scènes émouvantes sont très appuyées. Le film est donc parfois un peu trop hagiographique et les méchants racistes un peu trop caricaturaux, presque limite grotesques dans leurs comportements (ou bien c’est l’effet qu’un comportement aussi raciste, naturel à l’époque, aurait sur n’importe qui aujourd’hui). On pâtit un peu, en tout cas ce fût le cas pour moi, de notre méconnaissance du baseball qui rend parfois la compréhension des matchs un peu difficile, mais sans pour autant nuire à l’intrigue générale. Un film pour l’histoire sur la lutte contre le racisme, à découvrir.
Les films qui ne marchent pas traitant comme sujet le baseball aux Etats-Unis sortent chez nous directement en DVD, c'est le cas de "42" de Brian Helgeland qui traite aussi le sujet du racisme ou plutôt le premier homme qui a percé juste après la seconde guerre mondiale dans le milieu !! Ca n'a pas été facile à l'époque pour ce joueur dans une Amérique ou les noirs n'avaient pas la liberté et le partage de faire ce qu'ils veulent comme les toilettes et les douches interdits aux noirs, les insultes racistes chez les supporters et l'équipe d'en face mais un recruteur agé a voulu faire évoluer les choses en choisissant un mari et futur père Afro-Américain modèle. C'est bien raconté dans l'ensemble mais la réalisation de Brian Helgeland, qui nous avait habitué à mieux comme l'excellent "Payback", fait un peu trop académique. L'interprétation des comédiens, comme Harrison Ford pour citer le plus célèbre, est convainquante. Un film qui se laisse regarder.
Un biopic intéressant sur une partie de l’histoire du sport que je ne connaissais pas (mais bon, faut dire que j’ai déjà du mal à comprendre les règles du baseball). Intéressant car retrace la vie du premier joueur noir à évoluer en Major League et des problèmes rencontrés au cours de son parcours. Mais si c’est très intéressant à suivre, il manque ce panache propre aux meilleurs biopics, ce petit truc qui nous plonge avec le personnage, qui nous fait marcher dans l’Histoire avec lui. Une histoire intéressante donc, mais pas suffisamment marquante pour laisser un souvenir impérissable. Alors certes, je pense que cette part de l’histoire est profondément ancré dans la mémoire des américains, en particulier ceux fans de baseball, mais pour un public extérieur, c’est niet. C’est bien dommage. Il y a également quelques intrigues qui sont pas vraiment exploitées : le changement de manager en cours de route, le couple de Jackie ou encore son réel impact sur la population noire. On n’en voit pas assez les conséquences. C’est peut-être un choix de narration vu qu’à l’époque, le baseball était un sport de blancs, mais je pense qu’il y aurait eu à gagner. Autre point faible, c’est parfois un tantinet trop psychodramatique, ou du moins ça l’est quand ce n’était pas nécessaire. Le casting est globalement correct et crédible. Harrison Ford en propriétaire ultra-croyant est bien souvent marrant (il est très cassant aussi). Sur le plan technique, le film se défend bien avec une musique sympa très bien adaptée, une mise en scène qui nous plonge sur le terrain à chaque instant et des décors reconstituant à merveille la fin des années 40. Mais là aussi, il manque le petit truc qui transcende une histoire, la marquant au fer rouge dans notre esprit. Bref, 42 est un film intéressant sur le sport mais aussi la ségrégation qui décide de nous raconter les débuts d’une véritable légende du baseball. Un très bel hommage.
L'histoire est celle du premier joueur noir a avoir rejoint une ligue majeur de Baseball, personnalité qui à véritablement œuvré à l'évolution des mentalité dans les années 50'/60'. On aurait pu s'attendre à des personnages manichéens, et une hagiographie de plus, mais le film évite habilement l'aspect "biographie" pour construire une vraie histoire avec des personnages nuancés, avec leur part d'ombre et leurs défauts. En résulte un film plutôt bien foutu, bien plus digeste que bons nombres de drames sur des sujets similaires, avec un scénario parfaitement maîtrisé et construit. Le baseball est ici en toile de fond et ne gênera pas ceux qui n'y connaissent rien ou qui ne ne s’intéressent tout simplement pas à ce sport. Un film certes un peu lisse et propret mais vraiment sympathique.
42, c'est une histoire symbolique du premier joueur de baseball afro-américain dans la ligue de baseball. Le film est simple, c'est parfois assez émotif, d'autre fois choquant. Se dire que c'est arrivé depuis plusieurs décennies et pourtant. Un exemple à suivre. L'acteur est très bon, et ce n'est pas tellement technique par rapport à d'autres biopics. Dommage que ça soit un peu rapide pendant ses 2 heures, et que ça soit pas totalement complet.
42 est un pur divertissement américain traditionnel : Inspiré d'une histoire vraie et dénonçant une injustice, la ségrégation, il trouve évidemment une réponse parfaite avec le sport, royaume où seul les performances des athlètes comptent. Et si on se doute que l'histoire est enjôlé pour parfaire le trait, il reste un bon divertissement qui a le mérite de dénoncer une époque heureusement révolu mais ô combien récente. A voir même pour les non fans de baseball
Comme tout le monde le sait, la France et le baseball ne font pas bon ménage. Sport peu connu de nos contrées (sérieusement, vous connaissez bien les règles ?), il engendra une multitude de films pour la plupart inédits chez nous ou sortant directement en vidéo. En ce qui concerne 42, le film relate le parcours de Jackie Robinson, premier joueur de baseball afro-américain à avoir évolué en Ligue Majeure. Et si un biopic a déjà été réalisé en 1950 avec Robinson himself dans son propre rôle, le film du revenant Brian Helgeland va mettre les bouchées doubles... Le réalisateur-scénariste (qui n'était pas revenu derrière la caméra depuis Le Purificateur) s'intéresse donc aux débuts du joueur afro-américain, de son entrée aux Royals de Montréal grâce à l'œil persan du manager Branch Rickey à son parcours houleux avec les fans du baseball qui n'acceptent alors pas qu'un joueur noir puisse intégrer une équipe blanche. Nous sommes à la fin des années 40. Faisant face à des adversaires belliqueux, aussi bien dans les équipes adverses que dans la sienne, Robinson va se battre jusqu'au bout pour continuer à jouer parmi les prestigieux Dodgers de Brooklyn, constamment épaulé par le bienveillant Rickey (étonnant Harrison Ford), le journaliste sportif Wendell Smith (Andre Holland), sa femme Rachel (Nicole Beharie, vue dans Shame) et petit à petit certains joueurs plus ouverts d'esprit. Biopic aux thèmes classiques, 42 n'en est pas moins une brillante réussite tenant surtout de la mise en scène envolée de Helgeland, empruntant finalement beaucoup au style de Steven Spielberg. Malheureusement, si le scénario nous fait vivre l'aventure sans voir le temps passer, on pourra regretter un choix d'acteurs peu reluisant. Non pas que la palette soit indigeste, mais on aurait préféré d'autres figures pour incarner avec plus de justesse de tels personnages historiques (le rookie Chadwick Boseman reste très convaincant mais on a vu mieux en tête d'affiche). Ainsi, 42 est un biopic intéressant et surtout plaisant qui nous fait retracer le parcours atypique et touchant d'un homme désemparé à une époque haineuse du monde du sport. En espérant voir ce petit film dans les salles françaises...