Mon compte
    Les Hauts de Hurlevent
    Note moyenne
    3,0
    406 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Hauts de Hurlevent ?

    63 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    9 critiques
    3
    20 critiques
    2
    15 critiques
    1
    9 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Danielle B.
    Danielle B.

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 décembre 2012
    nul... image carrée pour mieux enfermer les personnages et nous, qui sommes dans la salle !
    et l'acteur qui joue Heathcliff.... pourquoi lui ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    J'ai rarement vu un film aussi ennuyeux.
    Pas de musique, les dialogues sont limités au maximum, les images sont plutôt laides et mal filmées, le jeu des acteurs est quasi inexistant.
    Je pense avoir réussi un exploit en restant jusqu'à la fin de ce film (d'autres spectateurs sont partis bien avant).
    Je ne comprends pas que l'on puisse apprécier cette sorte de mélange indigeste. Enfin tous les goûts sont dans la nature.
    polca46
    polca46

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 janvier 2013
    J'ai tout détesté dans ce film : l'histoire, la violence, le minimalisme des dialogues, le format, l'éclairage, les fausses "belles" prises de vues, l'atmosphère, la crédibilité du scénario... Que j'ai regretté de ne pouvoir sortir sans déranger ma rangée !
    Gilles G
    Gilles G

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Je viens de voir ces hauts de hurlevent ... un remix d'une sauvagerie gratuite, en fin de compte totalement "naze" (désolé mais c'est le mot qui me vient à l'esprit, je ne l'utilise pas pour faire djeunz)

    C'est comme un plat hollandais vu par un hollandais (qu'ils me pardonnent, j'ai une réplique de hollandais en tête à ce sujet).
    Vous prenez un certain nombre d'ingrédients, a priori de qualité, voire de grande qualité :
    - tournage caméra à l'épaule
    - plans large "paysage" (magnifiques)
    - gros plans nature (araignées, papillons, fleurs, pluie ...)
    - scène rurales animales sauvages (lapin piégés, égorgement de mouton, et à la fin plusieurs pendaisons de chiens également ... moins courant)
    - scènes rurales humaines sauvages : coups de pieds aux enfants, bastonnades, fouets, et aussi accouchements dans le champ ... bruitages excellents
    Vous touillez de manière très régulière : toutes les 3 mn, entre chaque scène qui fait avancer l'action les ingrédients reviennent dans l'ordre ou presque. Vous ne quittez la caméra à l'épaule qu'à l'occasion de certains plans larges et macro.
    Vous décidez gratuitement de limiter les dialogues au strict minimum pour faire bien sauvage.
    Vous faites cuire 2h 08 mn.

    Et vous obtenez une daube style "cuisine hollandaise", passablement indigeste.
    D'ailleurs l'amie avec laquelle j'étais en est sortie réellement malade ...

    A fuir, malgré les 4 étoiles des critiques de presse décidément de moins en moins crédibles (ils m'ont aussi emmené voir "après mai", autre ratage du moment, moins pire quand même). En tous cas vous serez prévenus !

    Gilles, 51 ans
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Je n'ai pas vu un nombre extraordinaire d'adaptations du chef d'oeuvre littéraire d'Emily Brontë ; en fait avant celle-là j'en ai vu qu'une à savoir celle de 1939 de William Wyler avec Laurence Olivier. Bien qu'après "Ben Hur" ce soit certainement le film plus célèbre que Wyler ait réalisé, j'ai tendance à le considérer comme un des plus faibles de toute sa carrière, la mise en scène étant trop académique et Merle Oberon dans le rôle de Cathy manquant trop de tempérament pour être crédible.
    Bon bref, je m'attendais à un résultat un peu plus convaincant de la part d'Andrea Arnold, d'autant plus que j'avais bien aimé son précédent film "Fish Tank", à quelque chose de beaucoup plus réaliste, plus dans l'atmosphère violente et passionnée de l'oeuvre d'origine, d'aussi dur qu'un rocher bouffé par le lichen dans une lande constamment battue par les vents...
    Alors résultat, j'ai eu quelque chose d'aussi dur qu'un rocher bouffé par le lichen dans une lande constamment battue par les vents mais la réalisatrice s'est tellement concentrée sur la dureté du cadre qu'elle a oublié un peu l'histoire, les personnages et les acteurs.
    Ce qui fait qu'au lieu du type rude et douloureusement amoureux d'Emily Brontë, on a un Heathcliff qui ressemble plus à un sociopathe qu'à autre chose. L'histoire n'est racontée que très maladroitement par brides. Les personnages peinent à être creusés à cause de cela. Et en conséquence, les acteurs ne peuvent pas jouer grand-chose ; seule Nichola Burley, dans le rôle de la belle-sœur de Cathy, parvient quelque fois à donner de l'émotion.
    Cette adaptation, la deuxième que je vois donc, est pour moi une déception. Dur mais vide.
    Hastur64
    Hastur64

    228 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2013
    Avec « Fish Tank » qui n’était pas sans rappeler le cinéma de Ken Loach, Andrea Arnold avait frappé un grand coup remportant le prix du Jury à Cannes et le BAFTA du meilleur film. Avec cette nouvelle adaptation du roman « Les Hauts de Hurlevent » d’Emilie Brontë, la réalisatrice change complètement de registre tant dans la forme que dans le fond. Elle s’y distingue en évitant la lecture romantique du livre pour s’attacher la noirceur et à la violence des personnages et des situations. Elle retranscrit plus le récit d’une passion violente et obsessionnelle entre deux êtres qu’un hymne au romantisme désespéré tel qu’on interprète l’ouvrage traditionnellement. Faisant peu de place aux dialogues le film en est rendu plus charnel exprimant à travers le corps ces passions tumultueuses qui entrent en résonance avec la nature qui entoure la ferme des Earnshaw. Cette nature sauvage est d’ailleurs un personnage à part entière qui plus que de servir de belle toile de fond à l’intrigue, en est la symbolique image, celle d’un amour destructeur qui se moque de ce qui l’entoure n’hésitant pas à broyer ceux qui sont trop faibles pour lutter ou fuir. On peut voir un étrange parallèle entre cette nature rude des collines et l’ensoleillée vallée d’un côté et Catherine et Heathcliff, herbes folles, dont la violence des sentiments aura raison des faibles personnalité que sont Edgar et Isabella, jeunes plantes élevée sous serres, de l’autre. Le film déconcertera beaucoup tant il peut sembler parfois contemplatif et nébuleux si on ne connaît pas vraiment l’histoire, d’où d’ailleurs la frilosité des distributeurs français. Je ne saurais trop vous le conseiller, mais en vous avertissant que vous risquez d’âtre singulièrement désarçonné par la forme très poétique et symbolique du film loin des traditionnels récits des films en costumes et adaptations de roman anglais. À voir néanmoins pour ceux qui ont aimé le roman et ceux qui ne rechignent pas devant des films un peu exigeants.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    Zéro glamour, zéro flonflon romantique, mais un mélodrame cru et âpre, d'une intensité sauvage et sensuelle. L'approche d'Andrea Arnold fait souffler un vent nouveau sur ce classique de la littérature anglaise. Principale innovation par rapport au roman : Heathcliff est noir. Ce qui introduit une dimension sociale nouvelle, renforce la marginalisation du personnage et les difficultés d’un amour avec Cathy. Le scénario avive ainsi les tensions, les heurts. Pour le reste, il taille dans le texte, le dépouille de dialogues, le « désintellectualise », pour se concentrer de manière sensitive sur l’enracinement d’une obsession amoureuse dans un contexte rude et tourmenté. Le contexte humain, c’est un tissu de relations violentes, nourries de passion, de cruauté, de jalousie. Le contexte naturel, c’est un univers de boue et de vent, d’herbes folles noyées dans les brumes. La réalisatrice et le chef op’, Robbie Ryan, captent tout cela avec une caméra vibrante (souvent à l’épaule), proposent des points de vue subjectifs, alternent des gros plans frémissants de vie (sur les hommes, les animaux, la végétation) et des plans larges plus froids mais saisissants de beauté (paysages, ciels). Ils jouent aussi superbement avec la lumière ou avec les focales, entre le net et le flou. Dans le même temps se fait entendre une multitude de sons qui donnent encore plus de réalité, d’épaisseur, à l’environnement décrit. Un environnement que l’on ressent grâce à une remarquable poétique des éléments, avec une prédominance ici de la terre, de l’eau et de l’air. Le drame plonge ainsi dans une vraie matière élémentaire ; il y trouve son corps, son âme, son souffle. Et c’est rare.
    Quelques petites faiblesses empêchent toutefois de s’emballer complètement. Au niveau de la narration, il y a un léger déséquilibre entre la partie sur l’enfance des personnages, qui s’étire dans le temps avec un minimum d’actions, et la seconde partie, à l’âge adulte, plus ramassée et davantage concentrée en rebondissements qui auraient mérité un peu plus de développements pour un meilleur impact. L’ellipse temporelle met par ailleurs en évidence des choix de casting pas très heureux ou une mauvaise gestion de l’évolution des personnages : les actrices interprétant Cathy enfant et Cathy adulte sont trop différentes physiquement pour que la transition soit crédible, tandis que certains personnages secondaires ont trop peu vieilli, d’une époque à l’autre, en comparaison des personnages principaux. Enfin, la réalisatrice, emportée par son élan, abuse parfois un peu des mêmes effets stylistiques. Cette nouvelle version des Hauts de Hurlevent n’en demeure pas moins inspirée, singulière, consistante et puissante.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Non, non, et non! J'ai failli quitter la salle.
    Ce n'est d'abord PAS une adaptation du roman, c'est "librement inspiré" tout au plus, puisque l'oeuvre est carrément amputée, et du meilleur! En enlevant la vengeance et le fantastique du roman, les fantômes et le côté quasiment vampirique de l'amour d'Heathcliff, on n'a plus du tout l'oeuvre de Brontë Pour adapter ce livre, il faut maîtriser l'ensemble de l'histoire, pas un morceau: aucun des arcs narratifs n'est poursuivi,lâchant ainsi l'essence même de l'histoire. C'est une horreur totale, ennuyeuse au possible, un contre-sens.Enorme déception.
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Un parti-pris de réalisation très particulier , une oeuvre qui se démarque vraiment de toutes les autres
    adaptations faites auparavant .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Ennuyeux, tellement ennuyeux qu(on aimerait actionner l'avance rapide après la 1ère demi-heure. Déprimant mais sans que pou autant, l'émotion ne se dégage réellement de ce film si froid, très esthétique, presque autant qu'un docu-fiction sur la Lande britannique.
    Dialogues minimalistes, acteurs sans relief, c'est un vrai raté !

    Et plus : pourquoi accrocher des chiots par le collier pour nous rappeler la cruauté d'Heathcliff si bine révélée dans le roman de Jane Campion ? La suggestion sans l'image aurait suffi ! Ecoeurant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    UN FILM MAGNIFIQUE, UNE ŒUVRE INTIME, UN CONTE DRAMATIQUEMENT BOULEVERSANT SERVI PAR UNE SUBLIME PHOTOGRAPHIE ET DES ACTEURS QUI BRILLENT DE LEUR IMPLICATION DANS LE CADRE ! ON PEUT CRIER AU CHEF D'OEUVRE !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2012
    l'image, le son vraiment se film et chef-d'œuvre je suis pas le genre à employer se mot mais la je le fais avec plaisir et passion. bravo à l'équipe du film j’espère qu'il sera reconnu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2024
    Des Hauts de Hurlevent je ne connaissais que l'adaptation pas dégueu de Rivette, je n'ai jamais lu le bouquin ou vu quoique ce soit d'autre sur cette histoire. J'avais donc juste une vague idée de l'histoire en tête : un garçon se fait recueillir dans une famille, a une relation fusionnelle avec une fille et la fille se marie avec un autre.

    Andrea Arnold dont j'avais apprécié Cow et Fish Tank livre là un film d'une grande radicalité, elle fait de cette histoire un pur objet cinématographique, réduisant la narration à son strict minimum. Il n'y a plus rien que deux gamins qui marchent dans les highlands, la caméra branlante, dans le brouillard. La force du bordel ! La puissance des images, du montage.

    Exemple, on comprend en un plan qu'un personnage est enceinte, un peu après on la voit accoucher, on voit le bébé qui pleure tout va bien et là ça coupe, raccord direct sur une tombe. La femme est morte en couche, ça ne sera jamais dit, mais on l'a compris direct, une violence, une brutalité, c'est terrible.

    Et tout fonctionne comme ça, avec un sens aigu du cinéma dans son intégralité, de comment on fait passer une émotion forte à travers la mise en scène, le montage et le jeu des acteurs.
    Parce que les acteurs sont fabuleux, jamais Kaya Scodelario n'aura été aussi belle. Les regards qu'ils se lancent, on comprend tout et rien n'est dit et ceci que ça soit les gamins ou les adultes, il y a une force dans le film dans chaque plan où on sent tout le côté âpre de ce monde, de cette vie au fin fond des highlands.

    Il y a également tout le côté mystérieux, on ne saura jamais ce qu'aura fait le personnage principal entre son adolescence et l'âge adulte, comment il a gagné son argent, on voit juste, on sent juste qu'il a encore gagné en magnétisme, on comprend comment il peut mettre l'héroïne par sa seule présence (ou absence) dans le mal.

    Il y a un côté tellement radical dans tous les partis pris dans le film. Je ne saurais dire ce qui vient du roman ou du film (dans le film de Rivette il me semble que le héros n'était pas noir, est ce que ça vient d'Arnold ou pas ?), mais on a un pur film de quelqu'un au sommet de son art, qui propose sa vision brutale, sans une once de compromis.

    Un film incroyable.
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    Unique roman d’Emily Brontë, Les hauts de Hurlevent, est devenu un classique de la littérature anglaise. Andrea Arnold (le sublime Red Road, Fish Tank, d’un réalisme social appuyé) décide d’en faire une adaptation à la mise en scène tranchée. Pari réussit.
    La réalisatrice s’applique dans une mise en scène rugueuse, construite de manière sublime, toujours en mouvements, ornée d’une photographie de Robbie Ryan au plus proche du naturalisme des hautes terres du Nord de l’Angleterre. Les errances de ses personnages, tous magnétiques, dans ce cadre naturel, rappellent le chemin de Jackie (Red Road) dans un décor urbain.
    La composition des cadres reflète toujours le propos interne de chaque personnage. Cette promiscuité, liberté de ton et d’adaptation peuvent laisser circonspect ceux qui attendent une adaptation plus proche de ce qu’une grosse production pourrait offrir. Or, nous sommes plus à la frontière du film d’art où le sensitif pur est mis en avant avec une réalisation qui donne une part importante au naturalisme (souvent filmé) et une interprétation maîtrisée et intense dans sa propre lenteur.
    Andrea Arnold lance une invitation, osée, risquée, qui serait dommage de refuser. Il faut cependant être averti du choix radical et de la proposition de son adaptation. Les silences sont appuyés, la lenteur surlignée pour laisser la plus grande place possible à une certaine poésie que l’œuvre suggérait entre chaque ligne. En résulte le sentiment d’un respect total de l’œuvre, avec le désir constant de se l’approprier visuellement ; à défaut d’une forme populaire pour toucher le plus grand nombre.
    C’est un choix, plutôt insolite et intriguant. Les premières minutes laissent dubitatif, mais si on se laisse le temps, la suggestion d’Andrea Arnold peut séduire pleinement, proche d’un art pictural en mouvement constant. Original, radical, moderne et bienvenu. L’adaptation du roman en ressort totalement dépoussiérée.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Kévin L.
    Kévin L.

    17 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Il y a quelques part une trahison de l'œuvre originale à mon sens. D'une part en transformant le héros original en victime trop évidente, et moins complexe que dans le roman ; surtout en n'adaptant que la moitié du texte d'Emily Brontë. le résultat ne provoque pas chez le spectateurs les mêmes émotions, loin de là.
    Cinématographiquement parlant, la beauté visuelle du film est indéniable, la réalisatrice impose un univers sensoriel sauvage.
    L'œuvre est singulière, et évite le côté purement romantique.
    Mais passé le choc des premières images, cette version épuise vite sa charge émotionnelle.
    Finalement en ne plaçant le spectateur qu'à travers les yeux de Heathcliff le récit est comportement amoindrit dans toute la résonances de l'œuvre originale.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top