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    Les Hauts de Hurlevent
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    3,0
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    63 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Eh bien, voila un film qui ne peut plaire qu'à ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage.
    Autant le dernier JANE EYRE etait fabuleux mais ici, on passe totalement a coté de l'atmosphère du roman.
    Le physique des personnages n'est pas respecté, et surtout pas leur charisme. Heathcliff est un Byronic Hero, mais dans cette adaptation, on ne comprend pas qu'il puisse faire de l'effet sur qui que ce soit vu son manque d aura et de mystere.

    certes, les paysages sont beaux et on a compris qu'il y a du vent dans cette région (au cas ou on capterait pas le titre, le realisateur a passé des longues minutes a montrer et remontrer les alentours fouettés par le vent).

    l atmosphère entre Gothique et Romantisme n'y est pas non plus, et comble du comble, l histoire est tronquée. Car il se passe des choses apres la mort de Cathy, et c'est peut etre la que le roman devient interessant.
    dans le film, apres la mort de Cathy, plus rien.
    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    Ne connaissant quasiment pas l'oeuvre d' E.Brontë, pas plus que les 5 précédentes versions cinématographiques, je n'avais aucune idée préconçue. La première chose qui frappe au début de la projection, c'est l'absence d'illustration sonore, la seconde est l'abus immodéré de la caméra "à l'épaule". Cela donne vite mal à la tête ... La qualité irreprochable de la photo est hélas mis au service de plans incompréhensibles et inutiles. J'ai finalement trouvé la première partie aussi sinistre que soporifique. L'âpreté du traitement porte même parfois à sourire. La seconde partie tient un peu plus en haleine et est portée par le regard limpide et fascinant de Kaya Scodelario. Reste qu'on est content de sortir !!
    Avérous C.
    Avérous C.

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2013
    Que de longueurs, le film traîne tant et plus. Nous n'y retrouvons aucune subtilité. Extrêmement décevant comparé au livre et aux autres adaptations ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    L'histoire est vraiment trop spéciale mais j'adore comme c'est filmé !
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Dans cette adaptation des « Hauts de Hurlevent », Andrea Arnold a privilégié le côté sauvage, animal et naturaliste du récit. Si la première partie du film arrive à peu près à nous intéresser, dès lors que les personnages principaux ont atteint l’âge adulte la réalisatrice s’embarrasse de poncifs insupportables et tourne délibérément le dos à toute forme d’émotion, ce qui est le comble pour un sujet qui évoque une passion. La photographie est magnifique (les décors naturels sont à couper le souffle) quoique desservie par une utilisation à outrance façon caméra à l’épaule mais il est dommage qu’elle soit coincée dans un format d’image aussi restreint et dont l’utilisation relève davantage de la coquetterie visuelle plutôt que d’une réelle démarche artistique (j’attends avec impatience le long métrage en scope projeté à la verticale !), tout autant que l’idée de faire incarner Heathcliff par un acteur de couleur qui n’est en fin de compte ni bonne ni mauvaise, donc superflue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Troisième long-métrage d'Andrea Arnold, cette très bonne adaptation du classique d'Emily Brontë puise sa force dans sa forme radicale et non-académique. On constate avec plaisir -et avec une certaine surprise, aussi- que le style qui faisait la beauté de ses deux premiers films, "Red Road" et "Fish Tank", deux chroniques urbaines contemporaines, convient parfaitement au film en costumes et donne à l'histoire d'Heathcliff et Cathy un nouvel éclat et un nouvel écho, extrêmement modernes. Ce côté moderne est renforcé par une interprétation qui peut paraître anachronique dans les attitudes et les (rares) paroles : les ados amoureux semblent tout droit sortis d'une cité de la banlieue de Manchester et le personnage d'Hindley a tout du bully/hooligan bas du front déjà vu dans des centaines de films dits "sociaux" d'outre-Manche. Mais cette modernité est aussi contrebalancée par une approche du temps résolument d'époque, très contemplative et peu rythmée (le gros point faible du film, à mon sens : la fin qui tire méchamment en longueur). Film naturaliste (abondance de gros plans sur les corps humains, les animaux, les insectes, les végétaux...) servi par un travail remarquable sur le son et croulant sous les métaphores, "Les Hauts de Hurlevent" fascine autant que la beauté sauvage de la lande qui illustre (un peu facilement) la nature profonde des deux principaux protagonistes. Souvent, l'amour et la cruauté se mêlent, le film les renvoie dos à dos. Andrea Arnold n'a pas juste dépoussiéré "Les Hauts de Hurlevent", elle l'a décortiqué pour en extraire son essence sensuelle et bestiale, loin du romantisme classique habituellement d'usage. Un beau film, un poil trop long.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2013
    J'étais très curieux de voir ce qu'Andrea Arnold - la réalisatrice du génial "Fish tank" - allait faire du roman ultra-classique des soeurs Bronté.
    Le résultat est à la fois étonnant et décevant.
    Le parti pris formel est d'une grande audace. A mille lieux des sages adaptations académiques, la réalisatrice britannique monte un film panthéiste qui n'est pas sans rappeler l'excellent "Bright Star" de Jane Campion. Habité de mille bruits, le film est pourtant quasi muet, sans musique et quasiment sans dialogue. Les relations entre les hommes semblent faire écho à une étrange vie animale microscopique. La caméra les capte en d'audaces focales dont la répétition confine cependant au procédé.
    Tout en restant fidèle au roman (qu'elle ampute de sa seconde partie comme l'avaient fait avant elle les précédentes adaptations des Hauts de Hurlevent), Andrea Arnold a l'idée aussi simple qu'évidente de faire jouer Heathcliff par une jeune noir, doublant la question sociale déjà présente dans le roman d'une questions raciale qui s'y ajoute pertinemment.
    L'action se déroule sur la lande, battue par les vents, dans un paysage austère et boueux. Pourtant les personnages sont censés être habités par une lourde sensualité. Ces paysages glacés et cette sensualité souterraine ne font pas bon ménage : autant la touffeur moite de "Rangoon" donnait envie d'arracher le T-shirt mouillé de Patricia Arquette, autant la tourbe boueuse des "Hauts de Hurlevent" constitue pour la ravissante Kaya Scodelario un décor sans attrait.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Torturé et parfois ennuyeux...De beaux moments, toutefois, liés à la communion entre les personnages et une Nature sauvage.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    32 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Le roman d'Emily Brontë compte parmi les chefs d'oeuvres de la littérature anglaise. Rien qu'à voir la bande annonce du film de Wiliam Wyler, réalisateur d'une des versions les plus estimées, on comprend que l'esprit du roman ne sera en rien transposé, que l'objectif est de créer un spectacle romantique grandiose à même de faire éclater au grand jour la prédominance de l’œuvre de Brontë. La version 2012 n'a rien de spectaculaire, si ce ne sont les magnifiques images de la nature omniprésente. C'est un film intimiste, dur, bouleversant. Le but d'Andrea Arnold n'était pas de reproduire formellement le roman, mais de nous en faire ressentir les émotions. Ce qui constitue une approche différente même de celle de Brontë, qui s'acharne sur des pages et des pages à nous faire les faire comprendre. Chaque pari artistique a sa valeur, et le support qui leur sert de matériau de base leur va à ravir. L'âpreté des images taillées dans le vif des regards heurtent abruptement notre sensibilité, la mise en scène quasi documentaire accentue la violence des silence, des non dits. En filmant une foultitude de petit détails d'ordre matériel, tel des oiseaux pendus, des papillons, des chiens, Andrea Arnold crée une atmosphère crue et réaliste, aussi déprimante et difficile à supporter que les conditions de vie d'époque. L'environnement joue un rôle clé : les étendues sauvages représentent tout pour ce petit univers clos. Le cœur des protagoniste est modelé au gré des vents soufflants, des brouillards impénétrables, des sables mouvants noirs ténèbres. Heathcliff est un noir, c'est une audacieuse tentative de moderniser son œuvre. Les dialogues épurés ont également contribuer à l'actualisation des Hauts de Hurlevent. Les personnages s'expriment davantage comme aujourd'hui, cela se ressent aussi dans leurs mouvements, leur gestuelle. Bien sûr il s'agit d'une histoire intemporelle, et cet essai de modernisation prenait le risque de n'en garder que l'infime superficialité. Mais la réalisatrice s'en tire brillamment, et la vision du film porte à croire que toutes ses ambitions ont été atteintes. Donc le film est très réussi au niveau de tout ce qu'il vise. Le point noir, à mes yeux, est une question de goût. C'est peut-être une des meilleures adaptations, unique en son genre en tout cas, mais personnellement j'aurais préféré une plastique davantage travaillé, une caméra lente et gracieuse emballant des plans gigantesque de lande battues par la brume, et pas ces incessants tremblotements qui m'énervent plus qu'autre chose. Par ailleurs il y a des coupes du texte original, plutôt judicieuses, mais qui déplairons, de toute évidence. Un parti pris assumé et mené à bien jusqu'au bout, mais qui à la base ne me plaît pas complètement. Le tour de force eut été de combiner ce chaos éreintant à un emballage cinématographique, ces deux points étant en contradiction l'un envers l'autre, la tâche se serait révélée beaucoup plus ardue...
    adrien7514
    adrien7514

    45 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2012
    je suis aller voir Kaya que j avais bien connue dans skins. quel jeu ! c' est un film subtile, avec des paysages écossais, donc sauvages, ardus, francs, comme les personnages qui sont happés par la rudesse de cette terre. un beau film malgré l histoire triste, digne des soeurs brontë.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    57 abonnés 1 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Zéro glamour, zéro flonflon romantique, mais un mélodrame cru et âpre, d'une intensité sauvage et sensuelle. L'approche d'Andrea Arnold fait souffler un vent nouveau sur ce classique de la littérature anglaise. Principale innovation par rapport au roman : Heathcliff est noir. Ce qui introduit une dimension sociale nouvelle, renforce la marginalisation du personnage et les difficultés d'un amour avec Cathy. Le scénario avive ainsi les tensions, les heurts. Pour le reste, il taille dans le roman, le dépouille de dialogues pour se concentrer de manière sensitive sur l'enracinement d'une obsession amoureuse dans un contexte rude et tourmenté. Le contexte humain, c'est un tissu de relations violentes, nourries de passion, de cruauté, de jalousie. Le contexte naturel, c'est un univers de boue et de vent, d'herbes folles noyées dans les brumes. Une caméra vibrante (souvent à l'épaule), propose des points de vue subjectifs, alternent des gros plans frémissants de vie (sur les hommes, les animaux, la végétation) et des plans larges plus froids mais saisissants de beauté (paysages, ciels). Dans le même temps se fait entendre une multitude de sons qui donnent encore plus de réalité, et d'épaisseur à l'environnement. Un environnement que l'on ressent grâce à une remarquable poétique des éléments avec une prédominance ici de la terre, de l'eau et de l'air. Le drame plonge ainsi dans une vraie matière élémentaire. Il y trouve son corps, son âme, son souffle. Et ça c'est rare. Quelques petites faiblesses empêchent toutefois de s'emballer complètement pour ce film. Au niveau de la narration, il y a un léger déséquilibre entre la partie sur l'enfance des personnages qui s'étire dans le temps avec un minimum d'actions, et la seconde partie, à l'âge adulte, plus ramassée et davantage concentrée en rebondissements qui auraient mérité un peu plus de développements pour un meilleur impact. L'ellipse temporelle met par ailleurs en évidence une mauvaise gestion de l'évolution des personnages : les actrices interprétant Cathy enfant et Cathy adulte sont assez différentes physiquement pour que la transition soit crédible. Cette nouvelle version des « Hauts de Hurlevent » n'en demeure pas moins très inspirée, singulière, consistante et puissante.La version de ce DVD (en anglais, sous-titré en français) donne une dimension universelle à l’histoire.
    (Critique d'un internaute que je partage)
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Les Hauts de Hurlevent est une formidable adaptation du roman de Brontë, entre fidélité et relecture intelligente. Le film est éblouissant : la façon de filmer saccadée d'Andrea Arnold parvient à capter merveilleusement l'atmosphère venteuse des plateaux écossais, en des plans minutieux. Étrangement, la première partie, avec des acteurs encore inconnus, est plus réussie que la deuxième. Cela tient à deux choses : le parti pris de faire des flashbacks à tel ou tel moment, dans la seconde partie, afin de rappeler la première, est complètement inutile et allonge le film - le spectateur est tout à fait apte à saisir les analogies sans cela, et la suggestion reste toujours la meilleure des poétiques. Arnold fait également un faux-pas en ajoutant une musique d'aujourd'hui - "the Ennemy" - à la toute fin du film et sur une moitié du générique. Pourquoi détruire en un seul instant, et de manière risible, l'absence de musique tout au long du film, si ce n'est dans la scène elle-même (rappelant le dogme 95) ? Qui plus est avec une musique complètement inappropriée ?
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2013
    Il faut voir ce film sans penser au Livre car c'est une adaptation très très libre et très éloignée mais le film est intéressant. La première partie est très longue, très peu de dialogues mais c'est un film qui sort de l'ordinaire et j'ai bien aimé. Et puis les ravages de la passion, un sujet éternel...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un film inventif et visuellement très fort. Dommage qu'il soit si soporifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 février 2013
    Certes, Andrea Arnold sait filmer les paysages, la pluie, les insectes, les feux de cheminée, les visages... Le travail sur le son est lui aussi très bien mené.
    Elle a également le mérite de proposer une adaptation du livre d'Emily Brontë très personnelle et originale, loin des adaptations romantiques habituelles.
    Oui mais voilà, malgré ces qualités visuelles et de réalisation, on s'ennuie assez vite. Passée la découverte de cette ambiance hautement travaillée, le film reste plat, les personnages n'évoluent pas et on reste sur sa faim.
    On a du mal à faire le lien entre la partie jeunesse et la partie adulte et à croire à cette histoire d'amour qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
    Innover c'est bien, mais il ne faut pas abandonner une histoire au profit de ses images....
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