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    Les Hauts de Hurlevent
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    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    Cette nouvelle adaptation des Hauts de Hurlevent est une vision très personnelle du roman d'Emily Brontë. Rien à voir avec la version de Wyler (romantique) ou celle de Bunuel (extravagante). La caméra portée donne une proximité épidermique au film d'Andrea Arnold. Qui choisit d'évoquer la violence, l'ostracisme et le racisme alors que ses prédécesseurs privilégiaient la passion amoureuse. Le récit est vu à travers le regard de Heathcliff, assez souvent en caméra subjective. Avec une alternance de plans larges sur la splendeur de la nature, omniprésente et magnifiée. La deuxième partie du récit ne tient pas tout à fait ses promesses. Le changement d'acteurs est un peu déroutant. Les critiques britanniques ont regretté le manque de fièvre, la distance qu'Arnold installe avec ses personnages, les rendant peu sympathiques. Plus qu'une énième adaptation du livre, il s'agit avant tout d'un film dans lequel on reconnait la patte de la cinéaste, avec âpreté, sauvagerie, et sans concessions. Et avec maniérisme, aussi, parfois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Andrea Arnold est "space", d'une part parce qu'elle est anglaise, impardonnable, et d'autre part, son court-métrage "Wasp" cernant les sous-prolos de banlieues anglaises dans un homérique quotidien tragique inepte, cadrait déjà mal avec sa silhouette de grande blonde épanouie dont les principaux soucis se doivent être d'ordre domestiques, la couleur de la housse de couette, etc, mais n'en demeurait pas moins un des courts les plus extraordinaires de ces-dernières années à ne pas louper sur youtube. Son "Red Road" la révélait fasciné par les névroses sexuelles, en bonne bourgeoise, et par la détresse de la solitude urbaine, survivre et c'est tout, avec pas cher, et zéro sens de vie, même pas de néons consuméristes des vitrines de boutiques inutiles, quant à l'âme soeur... Même pas d'apparences à la "Desperate housewives": du moche et du sale, du vrai. En plus la coquine se gratifiait d'une morale, sur la vengeance, l'auto-destruction, et le pardon: mon fusil à pompe n'y fut que moyennement sensible mais mon estomac un peu tendu et retourné. Son "Fish Thank" grâce à des acteurs particulièrement solaires sortait de cette austérité rêche pour filmer dans une sorte de ralenti à vitesse réelle la lente destruction d'une âme adolescente, mais en un abîme normal, une initiation de masse version banlieue béton, avec un faux happy end bien foireux pour se foutre encore plus de nos gueules. Ce "Hurlevent" sorti bien tard sous nos cieux est un faux cousin de "Jane Eyre". Ici point d'amour. Beaucoup de folie. Levure tsunami de frustrations. Misère affective happant jusqu'au feu carbonisant du noyau terrestre. Asphyxie d'impasses existentielles. Et pourtant ça reste de l'amour, car Une histoire d'Amour. En effet on a qu'une vie, et nos actes ont des conséquences. A l'époque point de télé dans le salon, l'expression soirée au coin du feu retrouve toute sa valeur. Et du temps... Et qu'en faire? Et du vent... La nuit qui claque le volet. Le jour qui siffle entre les oreilles. Le film possède une réelle épaisseur scénaristique et chemine le long de son sentier escarpé en évitant soigneusement les écueils. Oh ça trébuche parfois, avec quelques facilités de raccords d'image entre un gros plan et un plan large, pour filmer une forme similaire dans chacun des deux, et on a envie de lui dire "Andrea poursuis ta route, et arrête ton trip de poète(esse) t'as pas le niveau que tu voudrais apparemment". Et pendant ce temps là l’époustouflant jeu des acteurs, sans fausse note, et avec grâce, et avec horreur dans les défauts des personnages, la qualité d'image d'une précision esthétique qui fait de l'austérité paysagère un lyrisme palpable sur toile d'écran, et l'ensemble de sa mise en scène, nous emportent vers un dénouement à suspense alors qu'on se demandait si l'ennui allait nous assommer en sortant brusquement derrière un arbre. Oui, nom de Dieu, c'est beau. Alors le fond? L'Histoire? Andrea es-tu toujours la même branque anglaise? Oui. Trois fois oui, et plus encore... "Hurlevent" est une ode à l'innocence morbide, un hymne à la cruauté des enfants, rehaussée par les névroses de leurs parents, perdurant dans les adultes qu'ils sont devenus. La symbiose entre acteurs, paysage, et développement des faits, pourtant, s'imprime durablement dans nos (mes) rétines, jusque bien après, jusqu'à imprégner l'air froid de ce début d'hiver, soulevant le ciel gris de son infinie fidélité, par le vent de cet irascible amour. Mortifère comme la dureté des évènements, Andrea est complètement tarée, et moi aussi. "Hurlevent" est somptueux.
    ffred
    ffred

    1 727 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    ...j'attendais beaucoup du nouveau film de Andrea Arnold. Ce dernier a d'ailleurs bien failli ne pas sortir en salles en France faute de distributeur. Cela aurait été bien dommage car ces Hauts de Hurlevent est un film qu'il faut absolument voir sur grand écran. Il n'y a aucun doute, on est là, visuellement, en présence du plus beau film de l'année. Le format carré est particulier mais on s'y fait très vite (Tabou est sur le même mode). Il y a bien longtemps qu'on avait pas vu une photo aussi sublime et des images aussi belles...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-les-hauts-de-hurlevent-113324024.html
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Austère adaptation, Les Hauts de Hurlevent ne se laisse pas voir sans douleur et ennui. Néanmoins, dans cette radicalité, la superbe photographie, des scènes marquantes et de très bons acteurs laissent entrevoir d'inoubliables moments de cinéma.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Après Fish
    Tank qui ne nous avait qu'à moitié convaincu, Andrea Arnold s'attaque à un monument de la littérature anglaise, en choisissant de n'en adapter que la première partie comme pour n'en livrer que la substantifique moelle. Si la nature hostile et le cadre sont assez proches de notre imaginaire, le parti pris de filmer très souvent la nuit ou dans des endroits sombres, de limiter les dialogues au strict minimum, de supprimer toute illustration sonore,
    et de filmer avec une caméra portée, finit par lasser notre bonne volonté et tend à nous plonger dans l'ennui. On aurait aimé davantage d'empathie avec les héros Heathcliff et Cathy, mais on reste toujours à l'extérieur et un peu étrangers à ce qui se passe à l'écran.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Le ton âcre et dur, presque cruel, les ellipses, le peu de dialogues... Tout cela peut déstabiliser par moments... Et fasciner à d'autres, grâce à une photographie somptueuse, aux acteurs habités et à une mise en scène intense.
    Seemleo
    Seemleo

    66 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Un angle de vue bien spécifique du roman d'Emily Brontë avec une mise en exergue de la passion amoureuse proche de l'obsession malsaine en lieu et place d'un romantisme de bon aloi. L'omniprésence de la nature et de ses éléments, ajoutée au soin particulier dans la mise en scène et dans la bande son, transpose ce goût rocailleux, sauvage et sombre de l'oeuvre écrite. Le choix de deux actrices/acteurs différents en fonction de l'âge des personnages principaux, est malheureux, même si la réalisatrice a certainement ainsi voulu montrer physiquement leurs changements intérieurs et la nature de leur relation. La dernière partie manque de ressort et radote longuement. Dommage.
    Joe75
    Joe75

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Une adaptation plutôt intello, esthétique et minimaliste de l’œuvre, qui mise avant tout sur la beauté de l’image et du son à défaut de l’action ou d’une quelconque velléité romanesque, ce qui devrait faire le bonheur des spectateurs d’Arte lors de sa diffusion sur les petits écrans. Certes, visuellement « ça le fait » et Andréa Arnold a réussi brillamment à retranscrire l’ascétisme de la vie et des paysages de cette campagne hostile isolée du Yorkshire, balayée par les vents violents du nord. En revanche il est préférable de bien avoir en mémoire l’œuvre originelle pour comprendre la trame narrative où les personnages secondaires ne sont qu’esquissés pour mieux focaliser l’attention sur Catherine et Heathcliff (qui, pour l’occasion, est devenu métis, histoire d’actualiser la thématique du racisme moderne). Cependant, à mes yeux tout n’est pas parfait, et cette version aussi ténébreuse que le roman, risque fort de déconcerter nombre de spectateurs lambda ou allergiques aux longs silences, aux gros plans fixes ou aux soubresauts chaotiques des scènes filmées caméra à l’épaule…De plus, les évolutions physiques des deux protagonistes entre l’adolescence et l’âge adulte sont en totale inadéquation par rapport à celles d’autres personnages (Hindley par exemple), ce qui nuit à la crédibilité de l’ensemble. Enfin, la scénariste a choisi de tronquer volontairement la dernière partie du roman (Hareton Earnshaw n’est encore qu’un gamin sur les dernières images), d’où une impression d’inachevé qui est paradoxale avec la lenteur ressentie au cours des 2h08 que dure le film. Espérons également que la cruauté obsessionnelle envers les animaux omniprésente dans le livre et partiellement retranscrite à l’écran a bien été faite avec le blanc-seing de l’AHA (Animal Humane Association) et que selon la formule consacrée, malgré les apparences « No animals were harmed »…Pour toutes ces raisons ainsi que pour avoir jeté quelques coups d’œil à ma montre pendant la séance en étouffant des bâillements, mon verdict sera…3 sur 5.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Cette énième adaptation du célèbre roman d’Emily Brontë brille par sa splendide photographie lumineuse, prenant à contre-pied les précédentes versions, beaucoup plus froides, et par son montage parvenant brillamment à trouver sa fluidité dans son dynamisme. Cette mise en scène inventive et sensorielle permet au spectateur se s’immerger dans une atmosphère sauvage et ténébreuse donnant une force lyrique à la relation liant les personnages, interprétés avec plein de vie, dans leur histoire d’amour impossibles. Jamais, malgré le format de la caméra, les landes anglaises n’ont été filmées avec une telle beauté que dans cette peinture pleine d’émotions contradictoires. Andrea Arnold s’impose ainsi définitivement comme une valeur sûre du cinéma britannique.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    C'est avec peine que je rédige cette critique, moi qui adore le cinéma d'Andrea Arnold.



    Son dernier film me laisse en effet perplexe, et si on ne peut nier qu'il est par bien des aspects impressionnant, il ne me semble pas aussi limpide que ses deux premiers opus (Red road et Fish Tank).



    Les hauts de Hurlevent commence pourtant sur les chapeaux de roue.



    Les parti-pris de la cinéaste (format carré, très gros plans, jeu sur la profondeur de champ, naturalisme extrême) fonctionnent.... la suite ici : http://0z.fr/FkcO9
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2021
    Ce film, réalisé par Andrea Arnold et sorti en 2011, est franchement moyen, enfin en tout cas en ce qui me concerne. Le film est librement adapté du roman éponyme d'Emily Brontë mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrai pas le comparer au film. C'est en tout cas ici l'histoire d'un enfant noir recueilli dans une famille blanche, une tension amoureuse se créer avec la demie-sœur tandis qu'une tension autrement plus problématique se créer avec le demi-frère, raciste. Voilà bon, nous sommes dans du drame romantique mais honnêtement, l'ambiance est plombée au maximum. Soyons clairs, je ne m'attendais pas non plus à rire aux éclats pendant deux heures, surtout connaissant un peu le style de la réalisatrice, mais honnêtement, là c'est trop mélodramatique pour moi. Certes les images sont très belles, visuellement, on en prend plein la tronche mais d'un autre côté, on s'ennuie fermement pendant deux heures, enfin si nous ne sommes en tout cas pas réceptif à ce genre de film. J'ai d'ailleurs un peu de mal avec le cinéma d'Arnold, j'ai conscience que c'est une cinéaste qui aime prendre le temps de mettre les choses en place et d'installer le contexte, ses deux premiers films sont par ailleurs plutôt réussis, mais ici c'est tellement lent que j'ai très vite décroché ! C'est une ambiance très lourde, dans laquelle il faut comprendre que l'espace est notamment travaillé de sorte à nous donner des informations quant aux sentiments des personnages, ce qui explique le peu de dialogues, c'est donc gris, morne, froid et humide (comme dans la plupart des films de la réalisatrice en fait). Tout ce côté-là est vraiment très réussi, de même que la mise en scène par ailleurs. Mais pendant deux heures, c'est long ! Surtout que le film ne raconte finalement pas grand-chose (oui je sais, c'est subtil, mais quand même). Encore, durant la première partie du film, c'est-à-dire lorsque Heathcliff est "enfant", ça va mais alors lorsqu'il devient adulte, le film arrive à être encore plus longuet ! En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons principalement Solomon Glave, James Howson, Kaya Scodelario etc. qui jouent très bien. Je reconnais que je n'ai peut-être pas su être assez sensible pour comprendre cette version des "Hauts de Hurlevent" mais il faut également reconnaitre que c'est, encore une fois, très lent !
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Je conaissait pas l'histoire , ce film se fait remarquer par des images chocs, pour le reste c'est lassant.
    Eldacar
    Eldacar

    50 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Nombreux sont les réalisateurs a avoir porté à l'écran le chef-d'œuvre d'Emily Brontë "Les Hauts de Hurlevent" mais aucun n'a réussi à en retranscrire la complexité. Andrea Arnold pas plus que les autres malheureusement. Pourtant, son adaptation (assez libre puisque comme souvent il manque la dernière partie du livre) ne manque pas de qualités. Le film se divise en deux parties, dans un premier temps l'enfance de Cathy et Heathcliff (devenu noir pour renforcer l'isolement du personnage et la transgression de leur amour) puis leurs retrouvailles à l'âge adulte. Disons le tout-de-suite, la deuxième partie est médiocre et moins du film que du téléfilm fauché (acteurs peu convaincants, côté très caricatural...). La première partie traduit quand à elle à merveille la sensualité des héros. La lande en est bien sûr la métaphore (comme déjà dans le roman), rappelant la sauvagerie du couple, la fougue de Cathy, la violence d'Heathcliff... Rapprochement effectué par la mise en scène même, puisque la lande et les corps des jeunes gens sont tout-le-deux filmés en très gros plans qui se focalisent sur des détails (une mèche de cheveux, la peau, la bruyère, les insectes...). Et en même temps que leur amour est mis à mal par la distance et des vies différentes, la lande est désormais personnifiée par des fruits pourris ou des fleures se fanant. Le genre caméra à l'épaule nous place au plus près des personnages, même si l'impression donnée frise par moment l'amateurisme. On regrette également les plans en caméra subjective qui parsèment le film comme pour faciliter l'identification. De la part d'Andrea Arnold, on pouvait s'attendre à plus subtil.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2012
    Ce film est un contresens complet… filmé en 4/3, format de la télé de papa, sans doute pour faire "près du reel, documentaire", entierement à l'épaule (p'tin, ça doit pourtant pas être très cher à la location, un pied de camera)… C'est épuisant pour le spectateur, et surtout, ça raconte l'exact opposé de ce que l'histoire aimerait raconter. Et puis, on n'y croit pas une seconde. C'est trop con, parce que ça avait l'air très beau. Et les comédiens avaient l'air très bien aussi… Mais la posture est tellement naze que ça gache tout… ça m'a enervé, tiens…
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 373 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 janvier 2013
    J'ai rarement vu une telle ineptie sur un chef d'oeuvre de la littérature.....Pour aller au but, j'ai trouvé le film complètment hors sujet.......Amagalme de discours jeunes de nos jours avec une époque ancienne dans les highlands (si vous n'avez pas compris vous avez le droit à des gros plan (deux) sur un chardon, emblême de l'écosse).....Et les dialogues sont d'une platitude qui n'a d'égale que le jeu des acteurs...Ils ne racontent rien (j'avais l'impression d'entendre des commentaires style "il fait mauvais aujourd'hui", musique, plan sur la lande......Ce film c'est du jeunisme, ni plus , ni moins.....Mise en scène paresseuse, propos creux, je vais en garder un affreux souvenir......
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