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    Rebelle
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Rebelle" et de son tournage !

    Girl Power

    Malgré de précédents rôles féminins forts, Rebelle est le premier film Pixar à avoir une femme en personnage principal. Pour la chevelure très caractéristique de Mérida, les animateurs ont créé plus de 900 modèles et couleurs capillaires.

    Une mère et sa fille

    L'histoire du film est venue à Brenda Chapman (première Américaine réalisatrice d'un film d'animation, avec Le Prince d'Egypte, en 1998) plus de huit ans avant la sortie de Rebelle. Inspirée par sa relation avec sa fille, à l'époque âgée seulement de 4 ans, elle a ensuite mêlé cela à sa passion pour l’Écosse et aux légendes de ce pays.

    Changement de cap

    Apporté par Brenda Chapman à Pixar, le projet Rebelle évolua de 2006 à 2010 sous sa houlette, avant qu'elle ne soit remplacée en octobre 2010 par Mark Andrews, pour cause de discordances artistiques. Malgré cela, elle reste créditée en tant que réalisatrice. De plus, à l'origine, 80% du film devait se dérouler en hiver et sous la neige, mais suite à ce changement, la neige est devenue bien moins présente dans le film.

    Court toujours

    Ne dérogeant pas aux habitudes chères à Pixar, la sortie de leur nouveau long métrage propose un court métrage d'animation en pré-programme. Après des perles comme Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension, Presto ou Toy Story: Hawaiian Vacation l'année dernière, l'honneur revient cette fois à La Luna, réalisé par Enrico Casarosa. Racontant la première fois qu'un petit garçon accompagne son père et son grand-père pendant une journée de travail bien particulière, ce petit chef d’œuvre de poésie fut même nominé à l'Oscar en 2012. Alors pour ne pas le louper, n'arrivez pas en retard quand vous irez voir Rebelle !

    Pizza Planet ?

    Un des gimmicks récurrents dans les films Pixar est la fameuse camionnette Pizza Planet, que l'on aperçoit pour la première fois dans Toy Story (1995). Si une camionnette semble difficile à faire apparaître dans Rebelle, premier film d'époque des créateurs du Monde de Nemo, elle fait pourtant bien une apparition dans le film. Petit indice : ouvrez l’œil pendant les séquences à l'intérieur de la maison de la sorcière...

    John Ratzenberger, toujours là !

    Fidèle aux habitudes du studio, Rebelle a bien confié un rôle vocal au vétéran John Ratzenberger. Cet acteur, dont la voix est présente dans tous les films Pixar - il est entre autres Bayonne dans Toy Story, Mack dans Cars et John dans WALL·E - double ici Gordon, garde du château de la famille de Merida.

    Voyage en Ecosse

    Pour la conception de l'ambiance visuelle de Rebelle, les réalisateurs Mark Andrews, Brenda Chapman et Steve Purcell, ainsi que quelques producteurs et directeurs artistiques, sont partis en Écosse pendant l'été 2006, puis de nouveau en octobre 2007. Cela a permis à l'équipe de s'imprégner de l'esprit et de l'ambiance du pays, et de bien saisir toutes les nuances de la végétation et des endroits qu'ils rencontraient. Les réalisateurs ont tiré de ces voyages des inspirations pour le château de DunBroch, repris de l'Eilean Donan Castle et du Dunnottar Castle. Le fameux cercle de pierre du film vient quant à lui du site mégalithique de Callanish, situé sur l'île Lewis, au nord-est de l’Écosse.

    Titre(s) provisoire(s)

    Pendant sa production, Rebelle connut de nombreux changements de titre. Bien que le film ait été annoncé au public en avril 2008 comme s'appelant "The Bear and the Bow" ("L'Ours et l'Arc" en VF), il reçut beaucoup d'autres appellations en interne : "The Bear King and his daughter" ("Le Roi Ours et sa fille" en VF), "Brave and the Bow" ("Rebelle et l'arc") ou encore "Bravehair" ("Cheveux rebelles", approximativement).

    Hommage

    Rebelle est dédié à la mémoire de Steve Jobs, le célèbre créateur d'Apple, mais également l'un des trois pères fondateurs des studios Pixar, aux côtés de John Lasseter et Ed Catmull. Décédé le 5 octobre 2011, il avait acheté le service graphique de LucasArts à George Lucas pour la modique somme de 5 millions de dollars en 1986, avant d'en faire le studio d'animation à la lampe Luxo.

    Ingé' son de renom

    Les connaisseurs retrouveront dans Rebelle le travail de l'ingénieur du son Gary Rydstrom. Ce lauréat de 7 Oscars ayant travaillé sur de nombreux grands films, tels que Terminator 2 : le Jugement Dernier, Minority Report ou dernièrement Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne de Steven Spielberg, n'en est pas à ses premiers pas chez Pixar. En effet, en plus d'avoir déjà officié sur le son de Toy Story ou du Monde de Nemo, il a également réalisé deux courts métrages pour les studios à la lampe Luxo : l'excellent Extra-terrien, principalement basé sur l'ambiance sonore, et Toy Story: Hawaiian Vacation, présenté avant Cars 2 en 2011.

    Révolution en coulisses

    Lors de la conception de Rebelle, et devant la masse de nouveaux défis proposés par le film, les studios Pixar ont dû revoir complètement leurs logiciels d'animation, ce qui n'était pas arrivé depuis 25 ans. Ils ont ainsi créé le système informatique "PRESTO Animation System", qui permet d'améliorer les interactions entre personnages, comme pour les séquences où Mérida monte son cheval Angus, et l'évolution des corps (muscles et masses graisseuses) en fonction des mouvements.

    Flopée de personnages

    Le film compte dix personnages principaux, vingt secondaires, et plus d'une centaine de personnages figurants, tous créés par le superviseur de la modélisation, Bill Sheffler.

    Sacrés triplés !

    Pour ceux qui seraient fans des trois triplés gourmands de Rebelle, sachez qu'il va falloir tendre l'oreille pour connaître leurs prénoms ! Harris, Hubert et Hamish ne sont en effet nommés qu'une fois, se faisant appeler "les triplés" le restant du film. Malgré leur tendance à la chamaillerie et aux bêtises, ils font également partie des personnages du film qui ne prononcent pas un seul mot. Lors de l'élaboration du film, c'est le jeune fils du directeur de l'animation David DeVan, âgé de 6 ans, qui servit de modèle pour ces personnages.

    Un cheval à toute épreuve

    Inspiré par la race de chevaux des Clydesdale, originaire de la vallée de Clyde en Écosse, Angus, le fier destrier de Merida, est un animal sublime et, très étrangement, il le reste tout le temps ! Une raison à cette drôle d'impression : les directeurs artistiques étaient tellement désireux de conserver la magnificence du cheval, qu'ils n'ont tout simplement pas fait subir à Angus les lois de la nature. Ainsi, ni boue ni poussière ne viennent tâcher sa belle robe.

    Faux feux follets

    Petits personnages magiques de Rebelle, les feux follets, ces êtres bleus minuscules qui mènent Mérida sur le bon ou le mauvais chemin, ont été inspirés aux réalisateurs par une légende écossaise. Celle-ci raconte que les feux follets conduisent ceux qui veulent bien les suivre soit vers un trésor, soit vers la mort... A l'origine de cette légende, malheureusement, rien de bien magique ! Les feux follets sont en réalité les manifestations du gaz naturel créé par la végétation, principalement aux abords des marécages et des marais. Ce gaz composé de méthane s'enflamme alors au contact de l'air, produisant de petites flammes bleues. Ces personnages sont également les premiers chez Pixar à être créés entièrement avec des effets visuels, en l’occurrence le feu, et non en passant par une modélisation classique.

    Beau bouleau

    Les forêts du royaume de DunBroch visibles dans le film sont constituées d'une variété d'arbres étonnante. Composées entre autres de bouleaux, de sorbiers et de pins sylvestres, les sept forêts distinctes présentes dans Rebelle réunissent au final près de 40 sortes d'arbres !

    Cheveux rebelles

    Habitué à repousser les limites techniques pour la création de ses films, Pixar a encore fait un pas en avant dans l'animation par ordinateur avec Rebelle. En plus des difficultés rencontrées pour créer les différentes couches de vêtements superposées, le plus grand défi se posa pour animer les cheveux de Mérida. Créer des cheveux bouclés par ordinateur et faire en sorte qu'ils gardent leur cohérence dans le mouvement est très difficile. La preuve : jusqu'à présent les studios n'avaient fait que des personnages aux cheveux lisses ! Les ingénieurs ont donc dû concevoir un logiciel qui pourrait traiter la dynamique de la tignasse rousse de l'héroïne, et après plusieurs années de travail, ils ont apparemment réussi ! Celle-ci est au final composée de 111 700 cheveux, réunis en 1 500 boucles sculptées. Les studios Pixar restent donc plus que jamais fidèles à la maxime de John Lasseter : "L'art défie la technologie. La technologie inspire l'art."

    Des vêtements pleins d'histoires

    Le tartan (ce vêtement à carreaux récurrent dans les pays celtes) du royaume de DunBroch possède à l'intérieur de ses mailles une véritable histoire. Comme le confie Colin Thompson, l'un des responsables des textures sur Rebelle, toutes les couleurs du vêtement ont une signification propre : le bleu profond convoque la Mer du Nord, le vert foncé renvoie aux fameux Highlands d’Écosse, tout comme les fils rouges écarlate sont là pour marquer l'attachement à l'histoire du royaume, et au sang versé par les anciens. Du bleu marine est également inclus, pour rappeler par ses apports plus clairs les autres clans. Enfin, la couleur grise évoque l'âme du peuple écossais.

    Des seigneurs bien nommés

    Deux noms de personnages du film sont des petits clins d’œil adressés aux spectateurs. Tout d'abord, le Seigneur MacIntosh est une référence évidente au célèbre ordinateur de la marque Apple, très proche de Pixar. Le Seigneur McGuffin, quant à lui, reprend le nom donné à un prétexte de scénario, la plupart du temps un objet à la définition vague. Par exemple, dans Pulp Fiction (1994), la mallette est un McGuffin, tout comme la "patte de lapin", cette arme qui n'est jamais révélée ni montrée dans Mission : Impossible III (2006).

    Elinor d'après Shakespeare

    Pour concevoir le personnage de la Reine Elinor (doublée par Emma Thompson en version originale), le chef décorateur Steve Pilcher s'est inspiré de nombreuses peintures, notamment celles représentant Lady Macbeth, personnage torturé de l’œuvre de William Shakespeare. Les animateurs se sont également reposés sur les séances de doublage filmées pour calquer le personnage, et notamment ses sourcils, sur ceux de l'actrice.

    MacGuffin... ou pas !

    Dans Rebelle, la jeune princesse Mérida se retrouve être une récompense pour trois prétendants, les jeunes fils des lords MacGuffin, Dingwall et Macintosh. spoiler: Dans une version préliminaire du scénario, Mérida finissait par jeter son dévolu sur l'imposant mais timide fils MacGuffin, qui baragouine un patois écossais incompréhensible, mais qui partage la même sensibilité que notre jeune héroïne. Cette version ne fut finalement pas conservée, et c'est bien une toute autre fin qui vous attend dans les salles !

    Une pure écossaise qui donne de la voix !

    A l'instar de Sarah McLachlan pour la chanson "Quand elle m'aimait" dans Toy Story 2, Rebelle possède également sa chanteuse attitrée, en la personne de Julie Fowlis. Cette artiste de jazz et de folk celtique est une figure reconnue de la musique en Écosse, notamment pour son répertoire entièrement chanté en gaélique. Pour le long métrage de Pixar, elle interprète ainsi deux chansons dans la version originale, intitulées "Touch the Sky" et "Into the Open Air."

    Sur un air écossais

    Musicien d'origine écossaise, Patrick Doyle rentre dans le cercle très fermé des compositeurs de films Pixar, qui ne compte que Randy Newman, Thomas Newman et Michael Giacchino. Un changement d'homme à la baguette motivé par la volonté de coller le plus possible à l'ambiance celte très particulière de Rebelle. Pour cela, le compositeur s'est inspiré des chants, des danses et des ballades traditionnelles d’Écosse, et a fait jouer ses adaptations par des musiciens natifs du pays, sachant manier les instruments typiques de l'époque du film, comme la harpe ou le bodhran, une sorte de tambourin.

    Cours particuliers

    Afin que les animateurs aient des référents auxquels se fier pour les objets et les personnages à animer, ils ont tous eu droit à de nombreuses activités en rapport avec le film : leçons de tir à l'arc ou d'équitation, visionnage de documentaires sur les bêtes sauvages ou sur l’Écosse... C'était d'ailleurs le réalisateur Mark Andrews lui-même qui officiait lors des deux séances hebdomadaires de maniement de l'épée !

    Storyboards en masse

    Durant la production du film, 111 394 storyboards furent créés par les nombreux artistes de l'équipe. En comparaison, Cars 2 en comptait 80 000, et Toy Story 3 près de 93 000. Le record est toujours détenu par WALL·E, avec plus de 125 000 dessins créés pendant la production.

    Lords de l'animation

    Durant la production du film, les animateurs dédiés aux animaux étaient séparés en deux groupes, appelés les "Lords Ours" (Dovi Anderson et Jean-Claude Tran) et les "Lords Chevaux" (Kevin O'Hara et Jessica Sances), nommés en fonction des animaux qu'ils animaient.

    Deux "Artist" très "Rebelle" !

    Outre la comédienne Bérénice Bejo, qui double Mérida, il y a un autre membre du récompensé The Artist dans la dernière production des studios Pixar ! Malgré son petit rôle, c'est bien le réalisateur oscarisé et époux de l'actrice, Michel Hazanavicius, qui double l'espiègle corbeau de la sorcière dans le film.

    Le créateur de Sam & Max à la barre

    Le discret co-réalisateur Steve Purcell, qui officie aux côtés de Mark Andrews et Brenda Chapman sur Rebelle, est loin d'être un artiste de second plan ! Outre son apport au scénario, il fut également de l'aventure Cars en 2006, mais il est surtout connu des gamers. Ancien de LucasArts, il a en effet travaillé sur de nombreuses productions vidéo-ludiques comme la série des Monkey Island, et il est surtout le créateur des comics et des jeux de la franchise "Sam et Max", narrant les enquêtes d'un duo de détectives composé d'un chien et d'un lapin, et apparu à la télévision avec The Adventures of Sam & Max : Freelance Police, en 1997.

    Kilt fridays

    Lors de la conception de Rebelle furent établis des "kilt fridays", c'est à dire des journées où les membres masculins de l'équipe, dont le réalisateur Mark Andrews, devaient venir aux studios... en kilt ! Cela permettait aux autres animateurs d'observer les réactions du vêtement sur les corps, mais aussi de mettre toute l'équipe dans l'ambiance du film !

    2012, année de l'arc et de la flèche

    Rebelle semble faire partie d'une tendance forte de l'année 2012 : l'arc. Cette arme a en effet connu un regain de popularité dans les productions audiovisuelles. En témoignent le personnage de Katniss (incarné par Jennifer Lawrence) dans Hunger Games, Hawkeye (Jeremy Renner) dans Avengers, la série Arrow, ou même les personnages de Daryl Dixon (Norman Reedus) dans The Walking Dead et Joffrey Baratheon (Jack Gleeson) dans Le Trône de fer, qui préfèrent quant à eux la variante de l'arbalète. Suivez les flèches !

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